11/04/2010
Prière de vendredi à Kasakhstan
Même au plus grand froid, ils ne la ratent pas, c'est ça la foi et l'amour pour Allah subhana wa ta'ala
10/04/2010
Les enfants d’Al-Khalil, une innocence brisée par les tribunaux de l’occupation israélienne
La fillette Sohad Al-Awiwi a treize ans seulement. Les autorités de l’occupation israélienne l’ont relâchée après cinq heures de détention. Ayant été choquée, elle a perdu connaissance quand ils ont mis la main sur elle. Ils ne l’ont relâchée qu’après avoir signé un document
l’engageant à ne pas toucher à la sécurité des colons sionistes.
Contre les enfants
Depuis le début de cette année 2010, plus de 36 enfants ont été l’objet de toutes sortes de torture de la part de l’autorité d’occupation israélienne.
Par ailleurs, l’ordre militaire n° 132 émis du chef de l’armée israélienne, en Cisjordanie, délimite l’âge de l’enfant à celui qui a moins de seize ans. Cela vient à l’encontre du premier article de l’accord sur l’enfant selon lequel l’âge plafond de l’enfant est 18 ans.
Dans la ville d’Al-Khalil, les occupants israéliens mènent une vaste campagne contre les habitants de la ville dont les enfants. Durant le seul mois de février, les forces israéliennes d'occupation ont arrêté plus de 120 Palestiniens. Trente d’entre eux ont été transférés vers les centres d’enquête d’Asqalan et Al-Maskobiya.
Par ailleurs, l’ordre militaire n° 132 émis du chef de l’armée israélienne, en Cisjordanie, délimite l’âge de l’enfant à celui qui a moins de seize ans. Cela vient à l’encontre du premier article de l’accord sur l’enfant selon lequel l’âge plafond de l’enfant est 18 ans.
Dans la ville d’Al-Khalil, les occupants israéliens mènent une vaste campagne contre les habitants de la ville dont les enfants. Durant le seul mois de février, les forces israéliennes d'occupation ont arrêté plus de 120 Palestiniens. Trente d’entre eux ont été transférés vers les centres d’enquête d’Asqalan et Al-Maskobiya.
Les enfants de l’ancien bourg
Durant les semaines passées, les autorités de l’occupation israélienne ont visé les enfants palestiniens dont ceux de l’ancien bourg. L’enfant Al-Hossein Al-Mohtassib est un exemple bien parlant de la tragédie dans la quelle vivent les enfants de cette ville. Il a été enfermé pour dix-huit jours durant, accusé d’être un danger pour la sécurité de l’occupation israélienne.
L’adolescent Haroun Abou Mirz, 15 ans, habitant de l’ancien bourg, est un autre exemple. Il a été présenté aux tribunaux sionistes d’où il n’a pu sortir que sous une caution de 1500 shekels. En effet, les forces israéliennes d'occupation tentent de laisser les colons s’imposer dans l’ancien bourg et d’y écraser tout aspect arabe.
L’adolescent Haroun Abou Mirz, 15 ans, habitant de l’ancien bourg, est un autre exemple. Il a été présenté aux tribunaux sionistes d’où il n’a pu sortir que sous une caution de 1500 shekels. En effet, les forces israéliennes d'occupation tentent de laisser les colons s’imposer dans l’ancien bourg et d’y écraser tout aspect arabe.
Les enfants du camp d’Al-Aroub
Le camp de réfugiés d’Al-Aroub et le village de Beit Amer se trouvent au nord de la ville d’Al-Khalil. Depuis le début de l’année 2010, les Israéliens mènent une campagne d’arrestation contre les adolescents dont l’âge se trouve entre les 16 et les 18 ans. Pour un oui ou pour un non, ils sont emmenés dans un centre de détention.
Un bon nombre d’enfants sont même torturés, physiquement comme psychologiquement. Les enfants Adham Ayyoub, 17 ans, Amjad Al-Asïss, Adham Abou Taïma, 14 ans, et Salah Al-Titti, 14 ans, ont été arrêtés de leurs maisons, au camp Al-Aroub, après un raid dans tout le quartier.
La chance des enfants Ibrahim Awad, 17 ans, Mahdi, 16 ans, et Qossay Hassan, 15 ans, n’a pas été meilleure. Ils ont été frappés par les crosses de fusils avant d’être arrêtés.
Plus de 15 élèves de l’école mixte Zata, à l’est de la ville d’Al-Khalil, ont été détenus, après que les maisons de leurs parents avaient été fouillées.
Dans les villages de Saïr et de Yatta, du département d’Al-Khalil, dans le camp Al-Faria et le village de Salwan, dans le département d’Al-Quds, les autorités israéliennes ont arrêté plusieurs enfants dont Mohammed Syam, Mohammed Oda, Mohammed Zaytoun, Mohammed Al-Abbasi. Ces enfants ne sont âgés qu’entre 11 et 13 ans, disent des sources bien informés. Elles ajoutent que ces enfants ont été l’objet de frappes et de positions intenables.
Un bon nombre d’enfants sont même torturés, physiquement comme psychologiquement. Les enfants Adham Ayyoub, 17 ans, Amjad Al-Asïss, Adham Abou Taïma, 14 ans, et Salah Al-Titti, 14 ans, ont été arrêtés de leurs maisons, au camp Al-Aroub, après un raid dans tout le quartier.
La chance des enfants Ibrahim Awad, 17 ans, Mahdi, 16 ans, et Qossay Hassan, 15 ans, n’a pas été meilleure. Ils ont été frappés par les crosses de fusils avant d’être arrêtés.
Plus de 15 élèves de l’école mixte Zata, à l’est de la ville d’Al-Khalil, ont été détenus, après que les maisons de leurs parents avaient été fouillées.
Dans les villages de Saïr et de Yatta, du département d’Al-Khalil, dans le camp Al-Faria et le village de Salwan, dans le département d’Al-Quds, les autorités israéliennes ont arrêté plusieurs enfants dont Mohammed Syam, Mohammed Oda, Mohammed Zaytoun, Mohammed Al-Abbasi. Ces enfants ne sont âgés qu’entre 11 et 13 ans, disent des sources bien informés. Elles ajoutent que ces enfants ont été l’objet de frappes et de positions intenables.
Des balles réelles
Cette année 2010, les soldats israéliens ont utilisé des balles en caoutchouc contre les enfants palestiniens, et même des balles réelles. L’adolescent Majed Jradat, 16 ans, du village de Saïr, a atteint été par une balle en caoutchouc à la main et au ventre, une balle tirée par les soldats d’occupation israélienne, d’un point militaire.
Par ailleurs, une force israélienne a agressé l’adolescent Abou Arqoub, 16 ans, du village de Dora. Et les adolescents Ahmed Moslih, 17 ans, et Bahaa Alami, 15 ans, ont été blessés par des balles en caoutchouc, lorsque les soldats israéliens ont attaqué des enfants du village de Safa, au nord de la ville d’Al-Khalil. Et lors d’une attaque de soldats de l’occupation israélienne dans le même village, l’adolescent Hocham Khalil, 5 ans, a été asphyxié.
Par ailleurs, une force israélienne a agressé l’adolescent Abou Arqoub, 16 ans, du village de Dora. Et les adolescents Ahmed Moslih, 17 ans, et Bahaa Alami, 15 ans, ont été blessés par des balles en caoutchouc, lorsque les soldats israéliens ont attaqué des enfants du village de Safa, au nord de la ville d’Al-Khalil. Et lors d’une attaque de soldats de l’occupation israélienne dans le même village, l’adolescent Hocham Khalil, 5 ans, a été asphyxié.
“Derrière le soleil”, rapport sur la réalité des prisonniers palestiniens en 2009
FHI a publié le 1er avril 2010 un rapport détaillé décrivant la réalité des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes en 2009, confirmant que ce fut une des pires années : l’administration pénitentiaire israélienne a mis en pratique de nouvelles méthodes contre les prisonniers pour accroître la pression tant psychologique que physique et continuer à les enfermer dans un environnement extrêmement éprouvant, dans le but de faire d’eux des corps sans âme et d’assurer qu’ils ne pourront pas vivre par la suite. Le Service pénitentiaire israélien (Israeli Prison Service, IPS) cherche aussi à détruire le psychisme des prisonniers palestiniens en atteignant également leur famille, par des dispositifs oppressifs comme la privation de visites familiales pendant de très longues périodes.
Le groupe de défense des droits de l’homme déclare que les prisonniers palestiniens constituent un exemple rare dans l’histoire de l’humanité en termes de patience et d’endurance où, dans des circonstances tragiques, des dizaines de milliers d’entre eux ont subi des mois de tortures et de coups de la main des bourreaux de l’occupation dans les cachots d’interrogatoire, et qu’ils ont souffert des années d’oppression de la part des gardiens de prison et du Shabas (1). La capacité du prisonnier à supporter ces conditions et à survivre a une grande signification dans la défense de leur droit à la vie.L’organisation souligne que le nombre de prisonniers dans les prisons de l’occupation israélienne a atteint le chiffre de 7.286 prisonniers hommes et femmes au cours de l’année dernière, dont 36 femmes, 20 ministres et députés, 250 enfants de moins de 18 ans, dont la détention est interdite par les lois.Les autorités d’occupation ont aussi arrêté 309 prisonniers dans la période antérieure aux accords d’Oslo signés par les parties palestiniennes et israéliennes en 1993, connus sous le nom de prisonniers de longue durée (prisonniers anciens), dont 115 sont maintenus en détention depuis plus de 20 ans et 3 depuis plus de 30 ans : Nael Al-Barghouthi, Fakhry Al-Barghouthi et Akram Mansour.Parce que les autorités d’occupation israélienne refusent de les libérer dans le cadre d’accords d’échange de prisonniers avec les Palestiniens, le rapport se centre sur les prisonniers politiques originaires de Jérusalem et des zones au-delà de la Ligne verte, qui continuent d’être marginalisés par les autorités d’occupation.Les statistiques de l’année dernière montrent que le nombre des prisonniers jérusalémites des deux sexes était de 273. Le captif palestinien Fuad Al-Razim, du quartier Silwan, à Jérusalem occupée, est considéré comme le doyen des prisonniers jérusalémites, arrêté il y a 29 ans. Le nombre de Jérusalémites morts dans les prisons israéliennes est de 14, dont le premier est Qasim Abdullah Abu Aker, qui est mort en 1969 des suites des tortures subies pendant un interrogatoire dans la prison « al-Maskoubiya ». Le dernier est le captif Joma’a Keyalah, qui est mort il y a environ un an, après avoir passé 13 ans dans l’hôpital de la prison al-Ramlah.Selon l’organisation, il y a 31 prisonniers jérusalémites ; certains d’entre eux sont frères, comme Mousa, Khalil et Ibrahim Sarahneh, qui ont été condamnés à perpétuité en 2002.En ce qui concerne les prisonniers en isolement, il y en a 2, tous les deux de Jérusalem : Abed Al-Naser Al-Hulaissi, qui est placé en isolement depuis plus de 13 ans, et Mo‘taz Hijazi, isolé depuis neuf ans. Il y a aussi le député de Jérusalem Mohammed Abu Teir, qui est en prison depuis plus de 25 ans.Le rapport de FHI indique également qu’il y a quatre prisonnières jérusalémites dans les geôles israéliennes : Ibtisam Issawi, résidente de Jabel Al-Mukaber et condamnée à 14 ans de prison ; Amna Mona, la plus ancienne prisonnière, résidente de la Vieille Ville, et condamnée à la perpétuité ; Sana‘a Shehadeh, résidente du camp de réfugiés de Qalandia, condamnée elle aussi à la perpétuité ; et enfin Nada Derbas, résidente d’Issawiya et condamnée à 4 ans de prison.Présentant les situations des prisonniers de Jérusalem, l’organisation rappelle qu’Ali Hassan Abed Rabu Shallaldah, 60 ans et demi, le plus âgé des prisonniers de Jérusalem occupée, purge une peine de 25 ans, dont il a fait 19 ans. Il a 12 enfants, dont 8 se sont mariés pendant qu’il languissait en captivité.L’organisation déclare que Wael Mahmoud Qassem, de Silwan, à Jérusalem Est occupée, s’est vu infligé la peine la plus longue jamais vue : 35 perpétuités + 50 ans. Il est marié et père de 4 enfants. Ses frères Ramadan et Fahmi Mashahreh ont été condamnés à 20 perpétuités. Les forces de l’occupation israélienne ont aussi démoli leurs maisons. L’organisation nomme également deux prisonniers jérusalémites, le docteur Abed Al-Aziz Amro et Alaa Al-Din Al-Bazian, tous les deux condamnés à la réclusion à perpétuité.Au sujet des prisonnières palestiniennes, FHI affirme que 36 femmes sont détenues dans des conditions très éprouvantes. 27 sont de Cisjordanie, 4 de Jérusalem, 4 de Palestine 48 et 1 de la Bande de Gaza.Il y a également 5 mères de famille condamnées à perpétuité, (de 13 à 3 perpétuités + 30 ans). Pour exemple : Irena Poly Sarahneh, mère de 2 filles ; Ibtisam Abdul Hafiz, 6 fils ; Qahera Said Al-Saadi, 3 enfants ; Iman Mohammed Gazzawi, deux enfants ; et enfin Latifa Mohammed Abu Thera’, 7 enfants.Selon l’organisation, il y a 250 enfants palestiniens de moins de 18 ans dans les prisons israéliennes. Ces enfants sont soumis aux mêmes tortures, traitements inhumains, procès inéquitables et violations de leurs droits fondamentaux que leurs aînés.L’organisation note que les autorités d’occupation font de la discrimination contre les prisonniers venant des zones palestiniennes à l’intérieur de la Ligne Verte (Palestine 48, ndt). Elles les considèrent comme des citoyens israéliens mais néanmoins ne les traitent pas de la même manière que les prisonniers juifs, en raison de la politique raciste prévalant en Israël.De plus, le gouvernement israélien refuse d’inclure leurs noms dans tout échange de prisonniers. Ils sont 109, des deux sexes, dans différentes prisons israéliennes. Sami Younis, 78 ans, a été arrêté il y a 27 ans et est considéré comme le doyen de tous les prisonniers.En mars 2009, le gouvernement israélien a formé un comité ministériel, démarche considérée comme éminemment dangereuse, pour intensifier les violations contre les prisonniers. Ce comité étudie, analyse la situation des prisonniers palestiniens et adopte des décisions et procédures injustes visant à les briser. Plus de 1.000 prisonniers palestiniens souffrent de maladies chroniques et sont soumis à une négligence médicale. Il y a aussi plus de 1.500 prisonniers privés de visites familiales depuis longtemps, dont 775 prisonniers originaires de la Bande de Gaza qu’Israël prive de visites familiales, sous le prétexte du maintien de la sécurité, depuis qu’il a imposé son siège sur la Bande en 2006.Les nouvelles violations israéliennes contre les prisonniers ont été documentées, telles que les utiliser comme boucliers humains pendant l’attaque récente contre la Bande de Gaza et les maintenir de force dans des trous au milieu de tirs nourris. Les forces de l’occupation israélienne ont aussi transformé des maisons palestiniennes en baraquements militaires alors que la famille entière était bouclée dans une seule pièce.Les pêcheurs de Gaza ont été eux aussi la cible directe des attaques israéliennes. Le nombre de pêcheurs de Gaza constamment attaqués par les Israéliens a augmenté, tandis que les forces navales israéliennes les arrêtent presque quotidiennement, confisquent leurs bateaux et leur matériel, et les humilient et les soumettent au chantage.Les forces d’occupation israélienne ont aussi arrêté des patients au passage d’Erez, à Beit Hanoun, les ont interrogés, ont fait pression sur eux pour qu’ils collaborent avec le renseignement israélien. L’organisation confirme que tous les gens arrêtés ont été soumis à la torture et à l’humiliation, et qu’infliger toutes sortes de torture sur les prisonniers fait partie intégrante de la politique israélienne à leur encontre.Dans son rapport, Friends of Humanity déclare que des prisonniers sont détenus sous le régime de la détention administrative pendant de nombreuses années, sans aucune accusation, et qu’elle peut être prolongée jusqu’à 5 ans et plus. En outre, des prisonniers sont transférés à la détention administrative après avoir purgé de longues peines. Le prisonnier Fathi al-Hayek, chef du village de Zeta Jammai’n (Naplouse) est le plus ancien prisonnier administratif, incarcéré depuis plus de 4 ans.L’organisation a cependant noté qu’il y avait une diminution significative du nombre de détenus en détention administrative l’an dernier, et « seulement » 280 détenus administratifs sont restés en détention.L’organisation se réfère à la Quatrième Convention de Genève, qui stipule clairement l’illégalité du placement continu en isolement du prisonnier plus de 30 jours, quelle que soit l’infraction commise. Cependant, cette clause n’est pas honorée par les autorités d’occupation. Elles détiennent au contraire de nombreux prisonniers en isolement de longue durée. Par exemple, les prisonniers Mahmoud Issa, Abdullah Barghouthi et Hassan Salameh sont en isolement depuis 2002, Mo'taz Hijazi et Ahmed Al-Mughrabi depuis 2004 et Jamal Abu Al-Hija depuis 2005.Fait sans précédent, les autorités d’occupation israélienne ont arrêté, depuis la mi-2006, 51 députés et ministres palestiniens, et les ont condamnés à de dures sentences. Beaucoup d’entre eux ont été libérés après avoir passé près de 4 ans en captivité, mais 20 d’entre eux sont toujours incarcérés dans différentes prisons, dans des conditions très dures. En 2009, les autorités pénitentiaires israéliennes ont tenté d’imposer un uniforme orange au lieu de l’uniforme brun pour que les prisonniers palestiniens ressemblent aux prisonniers américains à Guantanamo Bay. De cette façon, en voyant les prisonniers palestiniens dans de tels vêtements, la similarité entre les deux groupes viendrait immédiatement à l’esprit. Mais les prisonniers ont refusé cette décision, en dépit de toutes les punitions et représailles, et l’administration carcérale a réalisé qu’elle ne pourrait pas la mettre en pratique. Elle a donc été reportée.Le rapport de Friends of Humanity indique que des dizaines de Palestiniens ont été arrêtés l’année dernière, pendant la guerre d’Israël contre Gaza, sous la qualification de « combattants illégaux ». Ils n’ont pas été libérés à la fin de leur peine, et continuent d’être incarcérés dans des conditions misérables. Il ne fait aucun doute que cette mesure est une violation flagrante des droits de l’homme et des normes d’une justice équitable, puisque les prisonniers sont dans l’impossibilité de se défendre et sont détenus indéfiniment, sans accusation spécifique.
Le groupe de défense des droits de l’homme déclare que les prisonniers palestiniens constituent un exemple rare dans l’histoire de l’humanité en termes de patience et d’endurance où, dans des circonstances tragiques, des dizaines de milliers d’entre eux ont subi des mois de tortures et de coups de la main des bourreaux de l’occupation dans les cachots d’interrogatoire, et qu’ils ont souffert des années d’oppression de la part des gardiens de prison et du Shabas (1). La capacité du prisonnier à supporter ces conditions et à survivre a une grande signification dans la défense de leur droit à la vie.L’organisation souligne que le nombre de prisonniers dans les prisons de l’occupation israélienne a atteint le chiffre de 7.286 prisonniers hommes et femmes au cours de l’année dernière, dont 36 femmes, 20 ministres et députés, 250 enfants de moins de 18 ans, dont la détention est interdite par les lois.Les autorités d’occupation ont aussi arrêté 309 prisonniers dans la période antérieure aux accords d’Oslo signés par les parties palestiniennes et israéliennes en 1993, connus sous le nom de prisonniers de longue durée (prisonniers anciens), dont 115 sont maintenus en détention depuis plus de 20 ans et 3 depuis plus de 30 ans : Nael Al-Barghouthi, Fakhry Al-Barghouthi et Akram Mansour.Parce que les autorités d’occupation israélienne refusent de les libérer dans le cadre d’accords d’échange de prisonniers avec les Palestiniens, le rapport se centre sur les prisonniers politiques originaires de Jérusalem et des zones au-delà de la Ligne verte, qui continuent d’être marginalisés par les autorités d’occupation.Les statistiques de l’année dernière montrent que le nombre des prisonniers jérusalémites des deux sexes était de 273. Le captif palestinien Fuad Al-Razim, du quartier Silwan, à Jérusalem occupée, est considéré comme le doyen des prisonniers jérusalémites, arrêté il y a 29 ans. Le nombre de Jérusalémites morts dans les prisons israéliennes est de 14, dont le premier est Qasim Abdullah Abu Aker, qui est mort en 1969 des suites des tortures subies pendant un interrogatoire dans la prison « al-Maskoubiya ». Le dernier est le captif Joma’a Keyalah, qui est mort il y a environ un an, après avoir passé 13 ans dans l’hôpital de la prison al-Ramlah.Selon l’organisation, il y a 31 prisonniers jérusalémites ; certains d’entre eux sont frères, comme Mousa, Khalil et Ibrahim Sarahneh, qui ont été condamnés à perpétuité en 2002.En ce qui concerne les prisonniers en isolement, il y en a 2, tous les deux de Jérusalem : Abed Al-Naser Al-Hulaissi, qui est placé en isolement depuis plus de 13 ans, et Mo‘taz Hijazi, isolé depuis neuf ans. Il y a aussi le député de Jérusalem Mohammed Abu Teir, qui est en prison depuis plus de 25 ans.Le rapport de FHI indique également qu’il y a quatre prisonnières jérusalémites dans les geôles israéliennes : Ibtisam Issawi, résidente de Jabel Al-Mukaber et condamnée à 14 ans de prison ; Amna Mona, la plus ancienne prisonnière, résidente de la Vieille Ville, et condamnée à la perpétuité ; Sana‘a Shehadeh, résidente du camp de réfugiés de Qalandia, condamnée elle aussi à la perpétuité ; et enfin Nada Derbas, résidente d’Issawiya et condamnée à 4 ans de prison.Présentant les situations des prisonniers de Jérusalem, l’organisation rappelle qu’Ali Hassan Abed Rabu Shallaldah, 60 ans et demi, le plus âgé des prisonniers de Jérusalem occupée, purge une peine de 25 ans, dont il a fait 19 ans. Il a 12 enfants, dont 8 se sont mariés pendant qu’il languissait en captivité.L’organisation déclare que Wael Mahmoud Qassem, de Silwan, à Jérusalem Est occupée, s’est vu infligé la peine la plus longue jamais vue : 35 perpétuités + 50 ans. Il est marié et père de 4 enfants. Ses frères Ramadan et Fahmi Mashahreh ont été condamnés à 20 perpétuités. Les forces de l’occupation israélienne ont aussi démoli leurs maisons. L’organisation nomme également deux prisonniers jérusalémites, le docteur Abed Al-Aziz Amro et Alaa Al-Din Al-Bazian, tous les deux condamnés à la réclusion à perpétuité.Au sujet des prisonnières palestiniennes, FHI affirme que 36 femmes sont détenues dans des conditions très éprouvantes. 27 sont de Cisjordanie, 4 de Jérusalem, 4 de Palestine 48 et 1 de la Bande de Gaza.Il y a également 5 mères de famille condamnées à perpétuité, (de 13 à 3 perpétuités + 30 ans). Pour exemple : Irena Poly Sarahneh, mère de 2 filles ; Ibtisam Abdul Hafiz, 6 fils ; Qahera Said Al-Saadi, 3 enfants ; Iman Mohammed Gazzawi, deux enfants ; et enfin Latifa Mohammed Abu Thera’, 7 enfants.Selon l’organisation, il y a 250 enfants palestiniens de moins de 18 ans dans les prisons israéliennes. Ces enfants sont soumis aux mêmes tortures, traitements inhumains, procès inéquitables et violations de leurs droits fondamentaux que leurs aînés.L’organisation note que les autorités d’occupation font de la discrimination contre les prisonniers venant des zones palestiniennes à l’intérieur de la Ligne Verte (Palestine 48, ndt). Elles les considèrent comme des citoyens israéliens mais néanmoins ne les traitent pas de la même manière que les prisonniers juifs, en raison de la politique raciste prévalant en Israël.De plus, le gouvernement israélien refuse d’inclure leurs noms dans tout échange de prisonniers. Ils sont 109, des deux sexes, dans différentes prisons israéliennes. Sami Younis, 78 ans, a été arrêté il y a 27 ans et est considéré comme le doyen de tous les prisonniers.En mars 2009, le gouvernement israélien a formé un comité ministériel, démarche considérée comme éminemment dangereuse, pour intensifier les violations contre les prisonniers. Ce comité étudie, analyse la situation des prisonniers palestiniens et adopte des décisions et procédures injustes visant à les briser. Plus de 1.000 prisonniers palestiniens souffrent de maladies chroniques et sont soumis à une négligence médicale. Il y a aussi plus de 1.500 prisonniers privés de visites familiales depuis longtemps, dont 775 prisonniers originaires de la Bande de Gaza qu’Israël prive de visites familiales, sous le prétexte du maintien de la sécurité, depuis qu’il a imposé son siège sur la Bande en 2006.Les nouvelles violations israéliennes contre les prisonniers ont été documentées, telles que les utiliser comme boucliers humains pendant l’attaque récente contre la Bande de Gaza et les maintenir de force dans des trous au milieu de tirs nourris. Les forces de l’occupation israélienne ont aussi transformé des maisons palestiniennes en baraquements militaires alors que la famille entière était bouclée dans une seule pièce.Les pêcheurs de Gaza ont été eux aussi la cible directe des attaques israéliennes. Le nombre de pêcheurs de Gaza constamment attaqués par les Israéliens a augmenté, tandis que les forces navales israéliennes les arrêtent presque quotidiennement, confisquent leurs bateaux et leur matériel, et les humilient et les soumettent au chantage.Les forces d’occupation israélienne ont aussi arrêté des patients au passage d’Erez, à Beit Hanoun, les ont interrogés, ont fait pression sur eux pour qu’ils collaborent avec le renseignement israélien. L’organisation confirme que tous les gens arrêtés ont été soumis à la torture et à l’humiliation, et qu’infliger toutes sortes de torture sur les prisonniers fait partie intégrante de la politique israélienne à leur encontre.Dans son rapport, Friends of Humanity déclare que des prisonniers sont détenus sous le régime de la détention administrative pendant de nombreuses années, sans aucune accusation, et qu’elle peut être prolongée jusqu’à 5 ans et plus. En outre, des prisonniers sont transférés à la détention administrative après avoir purgé de longues peines. Le prisonnier Fathi al-Hayek, chef du village de Zeta Jammai’n (Naplouse) est le plus ancien prisonnier administratif, incarcéré depuis plus de 4 ans.L’organisation a cependant noté qu’il y avait une diminution significative du nombre de détenus en détention administrative l’an dernier, et « seulement » 280 détenus administratifs sont restés en détention.L’organisation se réfère à la Quatrième Convention de Genève, qui stipule clairement l’illégalité du placement continu en isolement du prisonnier plus de 30 jours, quelle que soit l’infraction commise. Cependant, cette clause n’est pas honorée par les autorités d’occupation. Elles détiennent au contraire de nombreux prisonniers en isolement de longue durée. Par exemple, les prisonniers Mahmoud Issa, Abdullah Barghouthi et Hassan Salameh sont en isolement depuis 2002, Mo'taz Hijazi et Ahmed Al-Mughrabi depuis 2004 et Jamal Abu Al-Hija depuis 2005.Fait sans précédent, les autorités d’occupation israélienne ont arrêté, depuis la mi-2006, 51 députés et ministres palestiniens, et les ont condamnés à de dures sentences. Beaucoup d’entre eux ont été libérés après avoir passé près de 4 ans en captivité, mais 20 d’entre eux sont toujours incarcérés dans différentes prisons, dans des conditions très dures. En 2009, les autorités pénitentiaires israéliennes ont tenté d’imposer un uniforme orange au lieu de l’uniforme brun pour que les prisonniers palestiniens ressemblent aux prisonniers américains à Guantanamo Bay. De cette façon, en voyant les prisonniers palestiniens dans de tels vêtements, la similarité entre les deux groupes viendrait immédiatement à l’esprit. Mais les prisonniers ont refusé cette décision, en dépit de toutes les punitions et représailles, et l’administration carcérale a réalisé qu’elle ne pourrait pas la mettre en pratique. Elle a donc été reportée.Le rapport de Friends of Humanity indique que des dizaines de Palestiniens ont été arrêtés l’année dernière, pendant la guerre d’Israël contre Gaza, sous la qualification de « combattants illégaux ». Ils n’ont pas été libérés à la fin de leur peine, et continuent d’être incarcérés dans des conditions misérables. Il ne fait aucun doute que cette mesure est une violation flagrante des droits de l’homme et des normes d’une justice équitable, puisque les prisonniers sont dans l’impossibilité de se défendre et sont détenus indéfiniment, sans accusation spécifique.
Les forces occupantes envahissent le nord de la Bande de Gaza
Les forces de l'occupation ont envahi, le mercredi matin 7/4, la région située à l'Est du cimetière des martyrs, à l'est du village de Jabalia, dans la Bande de Gaza, en rasant des terres agricoles dans cette région.
Des sources locales ont dit que 3 bulldozers, 5 blindés militaires et deux jeeps ont quitté le poste militaire sioniste d'Abou Safia, sur les frontières de la Bande de Gaza avec les territoires occupés en 1948, en pénétrant à 500 mètres de profondeur dans les terres agricoles palestiniennes, à l'Est du cimetière des martyrs.
La force militaire et les bulldozers sionistes ont rasé les produits agricoles, en ouvrant le feu hasardeusement sur les maisons résidentielles, au moment où les avions de guerre sionistes survolaient le ciel.
Des sources locales ont dit que 3 bulldozers, 5 blindés militaires et deux jeeps ont quitté le poste militaire sioniste d'Abou Safia, sur les frontières de la Bande de Gaza avec les territoires occupés en 1948, en pénétrant à 500 mètres de profondeur dans les terres agricoles palestiniennes, à l'Est du cimetière des martyrs.
La force militaire et les bulldozers sionistes ont rasé les produits agricoles, en ouvrant le feu hasardeusement sur les maisons résidentielles, au moment où les avions de guerre sionistes survolaient le ciel.
Un ministre sioniste menace de priver la Cisjordanie des ressources d'eau.
Le ministre des infrastructures sionistes, Ozi Landao, a menacé de priver les régions de la Cisjordanie de leurs ressources d'eau, tout en critiquant et exprimant son étonnement envers les gouvernements sionistes qui n'ont pas pris des mesures sévères concernant cette question.Le ministre sioniste a dit qu'"Israël" va imposer des restrictions devant tout accès de l'autorité palestinienne aux quantités d'eaux permises, si les palestiniens n'épurent pas leur propre eau en Cisjordanie.
La radio sioniste a diffusé, le mercredi 7/4, selon les déductions du ministre que le coté palestinien épure 5% seulement des eaux usées, alors que les colonies sionistes épurent 70% de ces eaux.
La radio sioniste a diffusé, le mercredi 7/4, selon les déductions du ministre que le coté palestinien épure 5% seulement des eaux usées, alors que les colonies sionistes épurent 70% de ces eaux.
un officier sioniste accusé de diriger une bande de mafia qui marchande avec les organes humains
Un officier sioniste a été arrêté après avoir été accusé de diriger une bande qui marchande avec les organes humains au profit de certaines parties européennes, chose qui confirme le rapport du journaliste suédois publié l’année passée qui a mis en cause le vol des organes humains des palestiniens par l’armée israélienne, ainsi que l’implication des dirigeants sionistes dans le vol d’organes dans d’autres pays.
La police de l’occupation a souligné que l’officier et sa bande, dont 4 avocats ont été démasqués après qu’une femme palestinienne de la ville de Nasser a présenté une plainte contre eux, après qu'on a arraché son rein, en profitant de sa situation précaire et son besoin nécessaire à une somme d’argent, en soulignant que la bande n’a rien donné à la victime.
Les enquêtes avaient indiqué qu’ils ont vendu chaque rein à des bandes en Europe, entre 100 mille et 120 mille dollars.
Notons que des scandales du vol d’organes par des dirigeants et des rabbins sionistes ont été révélés dans les territoires palestiniens occupés contre les martyrs palestiniens, aux Etats-Unis, et au Haïti, dernièrement, ainsi que l’enlèvement de certains enfants algériens par le rabbin américain, Levy Itzhak Rozembom.
La police de l’occupation a souligné que l’officier et sa bande, dont 4 avocats ont été démasqués après qu’une femme palestinienne de la ville de Nasser a présenté une plainte contre eux, après qu'on a arraché son rein, en profitant de sa situation précaire et son besoin nécessaire à une somme d’argent, en soulignant que la bande n’a rien donné à la victime.
Les enquêtes avaient indiqué qu’ils ont vendu chaque rein à des bandes en Europe, entre 100 mille et 120 mille dollars.
Notons que des scandales du vol d’organes par des dirigeants et des rabbins sionistes ont été révélés dans les territoires palestiniens occupés contre les martyrs palestiniens, aux Etats-Unis, et au Haïti, dernièrement, ainsi que l’enlèvement de certains enfants algériens par le rabbin américain, Levy Itzhak Rozembom.
En Cisjordanie, les occupants israéliens continuent leurs campagnes de terreur
Hier jeudi 8 avril 2010, les forces israéliennes d'occupation ont mené une campagne d’arrestation, en Cisjordanie. Douze Palestiniens ont été interpellés et menés vers des centres d’interrogation.
Le journal hébreu Yediot Ahronot confirme le fait en disant que les forces israéliennes d'occupation ont arrêté neuf Palestiniens, après des raids donnés à leurs maisons.
Et elles ont mis la main sur trois jeunes Palestiniens, dans la ville d’Al-Khalil, au sud de la Cisjordanie.
Des témoins rapportent à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que trois colons sionistes armés ont donné l’assaut au quartier d’Al-Cheikh, au centre de la ville. Sous la protection de soldats de l’occupation israélienne, les colons provoquaient les habitants, en prenant leurs maisons en photo.
Certains habitants ont montré leur appréhension face à la volonté de ces colons de mettre la main sur des maisons palestiniennes au cœur de ce quartier palestinien, en prétendant en être les propriétaires.
Le journal hébreu Yediot Ahronot confirme le fait en disant que les forces israéliennes d'occupation ont arrêté neuf Palestiniens, après des raids donnés à leurs maisons.
Et elles ont mis la main sur trois jeunes Palestiniens, dans la ville d’Al-Khalil, au sud de la Cisjordanie.
Des témoins rapportent à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que trois colons sionistes armés ont donné l’assaut au quartier d’Al-Cheikh, au centre de la ville. Sous la protection de soldats de l’occupation israélienne, les colons provoquaient les habitants, en prenant leurs maisons en photo.
Certains habitants ont montré leur appréhension face à la volonté de ces colons de mettre la main sur des maisons palestiniennes au cœur de ce quartier palestinien, en prétendant en être les propriétaires.
Dans la bande de Gaza, plus de deux mille malades ont besoin de voyager pour se soigner
Le président de la campagne populaire pour briser le blocus Jamal Al-Khodri a encore une fois appelé l’Egypte à ouvrir le point de passage de Rafah afin que les Palestiniens puissent aller trouver le soin pour leurs cas difficiles.
En effet, la vie d’environ 2200 malades est en danger de mort. Ils ont besoin d’aller immédiatement à l’étranger pour trouver le soin nécessaire à leurs cas.
Dans des déclarations de presse effectuées ce jeudi 8 avril, Al-Khodri précise que 8248 Palestiniens sont inscrits sur la liste de voyage, dont 2200 malades. Les autres sont des étudiants et des porteurs de passeports étrangers et des porteurs de cartes de résidence à l’étranger.
Il est vrai que le passage est ouvert tous les mercredis et jeudis pour le retour des malades, mais il faut laisser les malades partir selon le même rythme afin d’alléger les souffrances des gens, surtout pour les cas difficiles.
Cela fait un mois que le point de passage n’a pas ouvert dans les deux sens. Il devient de plus en plus vital de l’ouvrir. Au cours de ce mois, 127 personnes seulement ont pu quitter la Bande : des fonctionnaires de l’UNRWA et des étrangers.
Le président de la campagne populaire pour briser le blocus a enfin confirmé les fortes relations qui lient les Palestiniens avec le peuple et le gouvernement d’Egypte. Il a aussi confirmé que les conditions de vie s’aggravent de plus en plus dans la bande de Gaza à cause du blocus sioniste imposé depuis plus de mille jours.
En effet, la vie d’environ 2200 malades est en danger de mort. Ils ont besoin d’aller immédiatement à l’étranger pour trouver le soin nécessaire à leurs cas.
Dans des déclarations de presse effectuées ce jeudi 8 avril, Al-Khodri précise que 8248 Palestiniens sont inscrits sur la liste de voyage, dont 2200 malades. Les autres sont des étudiants et des porteurs de passeports étrangers et des porteurs de cartes de résidence à l’étranger.
Il est vrai que le passage est ouvert tous les mercredis et jeudis pour le retour des malades, mais il faut laisser les malades partir selon le même rythme afin d’alléger les souffrances des gens, surtout pour les cas difficiles.
Cela fait un mois que le point de passage n’a pas ouvert dans les deux sens. Il devient de plus en plus vital de l’ouvrir. Au cours de ce mois, 127 personnes seulement ont pu quitter la Bande : des fonctionnaires de l’UNRWA et des étrangers.
Le président de la campagne populaire pour briser le blocus a enfin confirmé les fortes relations qui lient les Palestiniens avec le peuple et le gouvernement d’Egypte. Il a aussi confirmé que les conditions de vie s’aggravent de plus en plus dans la bande de Gaza à cause du blocus sioniste imposé depuis plus de mille jours.
07/04/2010
02/04/2010
Le journal Israël d'aujourd'hui : Hamas surpasse Israël au niveau stratégique
Le journal sioniste, "Israël d'aujourd'hui" s'est bien intéressé à l'opération des brigades d'Ezzeddine Al Qassam, la branche militaire du Hamas exécutée, à Khan Younès, en tuant un colonel et un officier sioniste, en qualifiant cette opération d'être de la même qualité et hauteur de l'attaque qui a conduit à la capture du sergent, Gilad Chalit.
Le journal hébreu a qualifié la réussite de l'opération des brigades d'Al-Qassam comme une forte stratégique au profit du Hamas face à Israël, en la qualifiant d'une grande frappe à l'armée israélienne qui n'a réalisé aucun de ses objectifs annoncés durant sa guerre "Plomb durci" contre la Bande de Gaza. "Les dirigeants du Hamas savent bien comment traiter les choses, au niveau politique et sur le terrain face à Israël, notamment en ce qui concerne le dossier de Gilad Chalit qui représente actuellement une grande gifle à nos dirigeants", a souligné le journal.
Le journal hébreu a qualifié la réussite de l'opération des brigades d'Al-Qassam comme une forte stratégique au profit du Hamas face à Israël, en la qualifiant d'une grande frappe à l'armée israélienne qui n'a réalisé aucun de ses objectifs annoncés durant sa guerre "Plomb durci" contre la Bande de Gaza. "Les dirigeants du Hamas savent bien comment traiter les choses, au niveau politique et sur le terrain face à Israël, notamment en ce qui concerne le dossier de Gilad Chalit qui représente actuellement une grande gifle à nos dirigeants", a souligné le journal.
Désoles, nous n'acceptons pas les chiens ni les israéliens
Les commerçants jordaniens ont pris l’habitude de mettre des pancartes aux entrées de leurs magasins stipulant «désolés, nous n’acceptons pas les chiens ni les israéliens », selon une émission de radio israélienne, diffusée jeudi dernier. La radio a rapporté que durant leur visite à Petra, les touristes israéliens ont eu la surprise de se trouver face à ces pancartes blanches et noires affichant deux photos : celle d’une femme palestinienne attaquée par un chien d’attaque de la police israélienne sous leur regard indifférent d’un soldat d’occupation et une autre représentant une palestinienne agressée par des soldats d’occupations israéliens. La même pancarte porte ce sous-titre en anglais : « Sorry, we do not receive dogs & Israélies ».
A Naplouse, des colons sionistes volent une source d’eau
Les Sionistes continuent à ronger les biens et les richesses des Palestiniens, leurs mosquées, leurs eaux…
Des sources locales dans la ville de Naplouse rapportent qu’un groupe de colons ont mis la main, hier jeudi 1er avril 2010, sur une source, non loin du village de Dir Al-Hattab, à l’est de la ville. Ils ont installé plusieurs caravanes dans ses alentours, une tentative visant à construire une nouvelle colonie.
Ce groupe de Sionistes, ajoutent les sources, sont partis de la colonie Alon Moriah déjà installée sur les terrains du village palestinien. Ils ont apporté avec eux des caravanes et une citerne d’eau pour s’installer à côté de la source.
A noter que les colons avaient pratiqué plusieurs incursions afin d’explorer la zone, dans l’intention de la voler.
Des sources locales dans la ville de Naplouse rapportent qu’un groupe de colons ont mis la main, hier jeudi 1er avril 2010, sur une source, non loin du village de Dir Al-Hattab, à l’est de la ville. Ils ont installé plusieurs caravanes dans ses alentours, une tentative visant à construire une nouvelle colonie.
Ce groupe de Sionistes, ajoutent les sources, sont partis de la colonie Alon Moriah déjà installée sur les terrains du village palestinien. Ils ont apporté avec eux des caravanes et une citerne d’eau pour s’installer à côté de la source.
A noter que les colons avaient pratiqué plusieurs incursions afin d’explorer la zone, dans l’intention de la voler.
La sainte mosquée d’Al-Aqsa serait bientôt ajoutée à la liste du patrimoine israélien !
Le mardi 16 mars 2010, les occupants israéliens ont apporté la Torah à la synagogue Al-Kharab, dans le quartier Al-Chara, à quelques mètres seulement de la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Une action parmi beaucoup d’autres pratiquées contre les Palestiniens et leurs lieux saints. Et des milliers d’unités résidentielles sont en train d’être bâties dans la ville d'Al-Quds. Une Intifada, la troisième, prendra bientôt feu en réponse à toutes ces agressions. Et sur le niveau politique comme sur le niveau religieux, les occupants israéliens se préparent à faire barrage à une telle Intifada.
Dans cette atmosphère orageuse, une décision d’annexer la sainte mosquée d’Al-Aqsa à la liste du patrimoine juif ne tardera pas, disent des analystes et des responsables palestiniens. Les occupants israéliens chassent les fidèles et interdisent aux Palestiniens d’atteindre leur mosquée.
Dans cette atmosphère orageuse, une décision d’annexer la sainte mosquée d’Al-Aqsa à la liste du patrimoine juif ne tardera pas, disent des analystes et des responsables palestiniens. Les occupants israéliens chassent les fidèles et interdisent aux Palestiniens d’atteindre leur mosquée.
Trois portes seulement
Plusieurs fidèles qui se trouvaient dans la mosquée d’Al-Aqsa, vendredi dernier, confirment qu’il n’y avait que quelque cinq mille fidèles. Un nombre très faible par rapport à ce qu’on voit tous les jours. Les forces israéliennes d'occupation déployées en grand nombre ont pu empêcher l’arrivée en masse de Palestiniens des territoires palestiniens occupés en 1948.
En outre, les autorités de l’occupation israélienne n’ont laissé passer les fidèles que par trois portes de la mosquée et seulement pour ceux dont l’âge dépasse les 55 ans et qui portent une carte de la ville d’Al-Quds.
L’interpellation des gardes de la mosquée
Le député Ahmed Atton, représentant de la ville d'Al-Quds, confirme que les occupants israéliens ont arrêté des centaines d’habitants de la ville d'Al-Quds dont cinq gardes de la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Et ces occupants font de sorte que l’appel à la prière et les discours des prêcheurs ne soient entendus qu’à l’intérieur de la mosquée.
Les soldats sionistes sont désormais plus nombreux que les fidèles. Ils ont osé empêcher les Palestiniens des territoires de 48 de rejoindre la mosquée d’Al-Aqsa. Ils ont accompli leur prière ailleurs, dans la zone de Wadi Al-Joz et celle de Bab Al-Wad.
Les gardes-frontières israéliens se mettent en civils pour poursuivre les jeunes palestiniens, pour arrêter ceux qu’ils suspectent.
Maintenant, il y a un vrai danger, un danger que la mosquée d’Al-Aqsa soit annexée au patrimoine juif, un pas qui viendra compléter l’annexion du sanctuaire Al-Ibrahimi. Cette annexion a suscité des réactions politiques, populaires et arabes.
Des activités partout dans le monde
Les Israéliens ont fait entrer la Torah dans la synagogue Al-Kharab. Et les Sionistes ont fêté cet événement dans le monde entier.
Ils fêtent, et au même moment ils appliquent un plan démographique et géographique contre les Palestiniens. Ils retirent les cartes d’identité. Ils démolissent les quartiers palestiniens. Ils violent les lieux saints dont le cimetière de Mamanallah. Ils changent les noms arabes de quartiers palestiniens. Le quartier Salouan a pris le nom de village de Daoud, à titre d’exemple. Le gouvernement de l’occupation continue ses plans, sans faire attention aux réactions arabes et islamiques.
Les autorités de l’occupation israélienne ont retiré aux personnalités leurs cartes VIP, dans une volonté de freiner toute réaction palestinienne.
Fayyad, le chef du cabinet de l’autorité de Ramallah, bien qu’il soit parti prier dans le sanctuaire Al-Ibrahimi sous la garde de l’armée israélienne, a reçu des avertissements de l’autorité de l’occupation, pour lui dire qu’il est toujours sous contrôle.
Finalement, les Israéliens arrêtent plusieurs personnalités palestiniennes de la ville d'Al-Quds, pour qu’ils ne participent nullement dans les manifestations de protestation contre les agissements des occupants.
L’UE stimule ses liens avec Israël et ferme les yeux sur les colonies illégales
Des diplomates représentant l’Union européenne ont conçu un nouveau plan visant à renforcer les relations de l’UE avec Israël en dépit de l’expansion des colonies illégales dans les territoires palestiniens occupés.
Jérusalem, l’occupant ne fait pas que construire des logements pour les colons israéliens, il détruit les maisons, propriétés des Palestiniens, au vu et au su de l’Europe
(Photo Intal)
L’Espagne, actuelle détentrice de la présidence tournante de l’Union européenne, veut faire avancer les travaux pour un rehaussement officiel des liens politiques et commerciaux de l’Union avec Israël dans les mois qui viennent.
Quand l’UE et Israël se sont entendus en 2008 pour prendre des dispositions intégrant Israël à l’économie de l’Union, les travaux sur ce dossier ont en partie été bloqués à cause de la guerre déclanchée peu après contre Gaza. Mais un document officiel émanant des autorités espagnoles propose aujourd’hui que de nouvelles discussions soient bientôt ouvertes avec Israël et que le processus de revalorisation retrouve son dynamisme.
Le document, vu par IPS, est daté du 9 mars, du jour même où Israël fut sévèrement critiqué au niveau international pour avoir profité de la visite du vice-président des Etats-Unis, Joe Biden, pour annoncer qu’il allait construire 1 600 nouveaux logements à Ramat Shlomo, une colonie juive ultraorthodoxe dans Jérusalem-Est. La veille, le ministère de la Défense d’Israël avait publié un projet pour 112 nouveaux appartements dans Beitar Illit, une colonie en Cisjordanie.
A l’origine, le document visait à obtenir l’accord pour une rencontre formelle entre Avigdor Lieberman, ministre des Affaires étrangères israélien, et ses homologues de l’Union européenne, le 23 mars. Mais cette réunion a été annulée sans préavis.
Des officiels à Bruxelles ont cherché à minimiser l’importance de cette annulation, déclarant que la rencontre était reportée à avril ou mai. Une source proche de Catherine Ashton, haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, a noté que celle-ci avait rencontré Lieberman lors de son voyage au Moyen-Orient la semaine précédente. « Nous ne voulions pas d’une redite des discussions qui s’étaient tenues alors », dit la source, insistant sur le fait que l’annulation « n’était en rien une réaction diplomatique » à l’agrandissement des colonies israéliennes.
Bien que Ashton ait qualifié les colonies à Jérusalem-Est d’ « illégales », le document espagnol parle de ces colonies en disant simplement qu’elles « n’apportent rien d’utile », se faisant ainsi l’écho des propos que Hillary Clinton, secrétaire d’Etat US, tient parfois sur cette question. Le document espagnol également « prend acte de la manière positive » dont Israël a mené ses investigations sur le comportement de ses troupes pendant leurs attaques contre Gaza fin 2008 et début 2009.
Par contre, de nombreuses organisations des droits de l’homme ont protesté contre ces enquêtes qui ne respectent pas les dispositions de la résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations-Unies, en novembre de l’année dernière. L’Assemblée exige que les enquêtes sur la guerre, qui a fait plus de 1 400 tués palestiniens, soient indépendantes et crédibles, or Israël n’a jusqu’ici engagé de poursuites que contre un seul soldat, pour vol d’une carte de crédit.
Au début de ce mois, le Tribunal Russel sur la Palestine, « tribunal populaire » mis en place par une alliance de militants politiques, est arrivé à la conclusion que l’Union européenne n’avait pas honoré ses obligations résultant du droit international par lesquelles elle doit tenir Israël coupable des atrocités commises par son armée dans Gaza. Pour Frank Barat, coordinateur du tribunal, les enquêtes conduites par Israël « n’ont été pratiquement qu’une opération de blanchissage ».
Il insiste sur l’accord d’association entre l’UE et Israël, entré en vigueur en 2000, qui exige que les deux parties à l’accord respectent les droits de l’homme. Jusqu’à présent, l’UE a refusé de suspendre l’accord ou d’annuler les faveurs commerciales accordées à Israël, en protestation contre la cruauté infligée aux Palestiniens. « L’impunité dont jouit Israël est stupéfiante » ajoute Barat.
Maysa Zorob, la porte-parole du groupe palestinien des droits de l’homme, Al Haq, a déclaré que la volonté de l’Espagne d’apporter son accord aux enquêtes israéliennes sur la guerre à Gaza « faisait peser un gros danger pour la crédibilité de l’UE et son engagement pour les droits de l’homme ».
« L’Espagne est très intéressée pour que le rehaussement (des relations UE/Israël) revienne en débat » ajoute-t-elle. « Les raisons qui poussent l’Espagne à le vouloir à ce point sont pour moi quelque chose de vraiment incompréhensible. Je n’arrive même pas à imaginer la motivation qui se tient derrière tout cela. »
Certains observateurs estiment qu’une fois le rehaussement réalisé, Israël sera de fait Etat-membre de l’Union européenne. Au cours d’une visite d’adieu au Moyen-Orient, avant de passer la main en tant que premier haut responsable de l’UE pour les Affaires étrangères l’an dernier, Javier Solana déclara qu’Israël entretenait des relations plus étroites avec l’Union que n’importe quel pays extérieur au continent européen. Israël participe déjà à une large variété de programmes de l’UE, qui vont de l’archéologie à la navigation par satellite.
Raji Sourani, directeur du Centre palestinien pour les droits de l’homme (PCHR), basé à Gaza, a appelé l’Union européenne à repenser sa politique sur ses réactions aux violations d’Israël du droit international, qu’il appelle « une diplomatie tranquille ».
Dans une lettre adressée à Ashton la semaine dernière, Sourani écrit « Il est peut-être opportun de paraphraser un vieux proverbe : "La folie, c’est de faire la même chose, de la même manière, et de s’attendre à un résultat différent". Le temps d’une autre approche est venu. Cette approche doit s’ancrer solidement dans la primauté du droit international.
« Si l’UE veut préserver sa réputation internationale, alors elle ne peut pas continuer à pratiquer un deux poids deux mesures dans son expression à propos de l’Etat d’Israël. Non seulement ce deux poids deux mesures contrevient à ses propres obligations, mais son inaction en fait la complice de la politique israélienne de mépris à l’égard des droits de l’homme comme de ses violations du droit international. »
Jérusalem, l’occupant ne fait pas que construire des logements pour les colons israéliens, il détruit les maisons, propriétés des Palestiniens, au vu et au su de l’Europe
(Photo Intal)
L’Espagne, actuelle détentrice de la présidence tournante de l’Union européenne, veut faire avancer les travaux pour un rehaussement officiel des liens politiques et commerciaux de l’Union avec Israël dans les mois qui viennent.
Quand l’UE et Israël se sont entendus en 2008 pour prendre des dispositions intégrant Israël à l’économie de l’Union, les travaux sur ce dossier ont en partie été bloqués à cause de la guerre déclanchée peu après contre Gaza. Mais un document officiel émanant des autorités espagnoles propose aujourd’hui que de nouvelles discussions soient bientôt ouvertes avec Israël et que le processus de revalorisation retrouve son dynamisme.
Le document, vu par IPS, est daté du 9 mars, du jour même où Israël fut sévèrement critiqué au niveau international pour avoir profité de la visite du vice-président des Etats-Unis, Joe Biden, pour annoncer qu’il allait construire 1 600 nouveaux logements à Ramat Shlomo, une colonie juive ultraorthodoxe dans Jérusalem-Est. La veille, le ministère de la Défense d’Israël avait publié un projet pour 112 nouveaux appartements dans Beitar Illit, une colonie en Cisjordanie.
A l’origine, le document visait à obtenir l’accord pour une rencontre formelle entre Avigdor Lieberman, ministre des Affaires étrangères israélien, et ses homologues de l’Union européenne, le 23 mars. Mais cette réunion a été annulée sans préavis.
Des officiels à Bruxelles ont cherché à minimiser l’importance de cette annulation, déclarant que la rencontre était reportée à avril ou mai. Une source proche de Catherine Ashton, haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, a noté que celle-ci avait rencontré Lieberman lors de son voyage au Moyen-Orient la semaine précédente. « Nous ne voulions pas d’une redite des discussions qui s’étaient tenues alors », dit la source, insistant sur le fait que l’annulation « n’était en rien une réaction diplomatique » à l’agrandissement des colonies israéliennes.
Bien que Ashton ait qualifié les colonies à Jérusalem-Est d’ « illégales », le document espagnol parle de ces colonies en disant simplement qu’elles « n’apportent rien d’utile », se faisant ainsi l’écho des propos que Hillary Clinton, secrétaire d’Etat US, tient parfois sur cette question. Le document espagnol également « prend acte de la manière positive » dont Israël a mené ses investigations sur le comportement de ses troupes pendant leurs attaques contre Gaza fin 2008 et début 2009.
Par contre, de nombreuses organisations des droits de l’homme ont protesté contre ces enquêtes qui ne respectent pas les dispositions de la résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations-Unies, en novembre de l’année dernière. L’Assemblée exige que les enquêtes sur la guerre, qui a fait plus de 1 400 tués palestiniens, soient indépendantes et crédibles, or Israël n’a jusqu’ici engagé de poursuites que contre un seul soldat, pour vol d’une carte de crédit.
Au début de ce mois, le Tribunal Russel sur la Palestine, « tribunal populaire » mis en place par une alliance de militants politiques, est arrivé à la conclusion que l’Union européenne n’avait pas honoré ses obligations résultant du droit international par lesquelles elle doit tenir Israël coupable des atrocités commises par son armée dans Gaza. Pour Frank Barat, coordinateur du tribunal, les enquêtes conduites par Israël « n’ont été pratiquement qu’une opération de blanchissage ».
Il insiste sur l’accord d’association entre l’UE et Israël, entré en vigueur en 2000, qui exige que les deux parties à l’accord respectent les droits de l’homme. Jusqu’à présent, l’UE a refusé de suspendre l’accord ou d’annuler les faveurs commerciales accordées à Israël, en protestation contre la cruauté infligée aux Palestiniens. « L’impunité dont jouit Israël est stupéfiante » ajoute Barat.
Maysa Zorob, la porte-parole du groupe palestinien des droits de l’homme, Al Haq, a déclaré que la volonté de l’Espagne d’apporter son accord aux enquêtes israéliennes sur la guerre à Gaza « faisait peser un gros danger pour la crédibilité de l’UE et son engagement pour les droits de l’homme ».
« L’Espagne est très intéressée pour que le rehaussement (des relations UE/Israël) revienne en débat » ajoute-t-elle. « Les raisons qui poussent l’Espagne à le vouloir à ce point sont pour moi quelque chose de vraiment incompréhensible. Je n’arrive même pas à imaginer la motivation qui se tient derrière tout cela. »
Certains observateurs estiment qu’une fois le rehaussement réalisé, Israël sera de fait Etat-membre de l’Union européenne. Au cours d’une visite d’adieu au Moyen-Orient, avant de passer la main en tant que premier haut responsable de l’UE pour les Affaires étrangères l’an dernier, Javier Solana déclara qu’Israël entretenait des relations plus étroites avec l’Union que n’importe quel pays extérieur au continent européen. Israël participe déjà à une large variété de programmes de l’UE, qui vont de l’archéologie à la navigation par satellite.
Raji Sourani, directeur du Centre palestinien pour les droits de l’homme (PCHR), basé à Gaza, a appelé l’Union européenne à repenser sa politique sur ses réactions aux violations d’Israël du droit international, qu’il appelle « une diplomatie tranquille ».
Dans une lettre adressée à Ashton la semaine dernière, Sourani écrit « Il est peut-être opportun de paraphraser un vieux proverbe : "La folie, c’est de faire la même chose, de la même manière, et de s’attendre à un résultat différent". Le temps d’une autre approche est venu. Cette approche doit s’ancrer solidement dans la primauté du droit international.
« Si l’UE veut préserver sa réputation internationale, alors elle ne peut pas continuer à pratiquer un deux poids deux mesures dans son expression à propos de l’Etat d’Israël. Non seulement ce deux poids deux mesures contrevient à ses propres obligations, mais son inaction en fait la complice de la politique israélienne de mépris à l’égard des droits de l’homme comme de ses violations du droit international. »
Passez une bonne guerre mondiale, braves gens
Voici les nouvelles en provenance du tiers-monde. Les Etats-Unis ont envahi l’Afrique. Des troupes US sont entrées en Somalie pour étendre leur front de guerre d’Afghanistan et du Pakistan vers le Yémen et la corne de l’Afrique. En guise de préparation à une attaque contre l’Iran, des missiles américains ont été placés dans quatre états du Golfe Persique, et les bombes « bunker-buster » (briseurs de bunkers) auraient été acheminées sur la base militaire située sur l’île britannique de Diego Garcia dans l’Océan Indien.
A Gaza, la population malade et abandonnée, en majorité des enfants, se fait enterrer vivante derrière des barrières souterraines fournies par les Etats-Unis pour renforcer un siège criminel. En Amérique latine, l’administration Obama s’est octroyé sept bases militaires en Colombie, à partir desquelles il pourra mener une guerre contre les démocraties populaires du Venezuela, de la Bolivie, de l’Equateur et du Paraguay. Pendant ce temps, le secrétaire à la « Défense » Robert Gates se plaint que « l’opinion publique (européenne) et la classe politique » sont tellement opposées à la guerre qu’elles constituent un « obstacle » à la paix. Rappelez-vous, nous serons bientôt le 1er Avril.
Selon un général américain, l’invasion et l’occupation de l’Afghanistan n’est pas une véritable guerre mais une « guerre d’images ». Ainsi, la récente « libération de la ville de Marjah » de la « structure de commande et de contrôle » des Taliban n’était qu’une mise en scène. Les libérateurs héroïques ont tué les civils habituels, les plus pauvres parmi les pauvres. Sinon, pour le reste, c’était du bidon. Une guerre d’images est destinée à fournir de fausses informations à la population, à transformer une aventure coloniale ratée en une opération patriotique qui en valait la peine, comme si le film Les Démineurs était réel et les parades de cercueils couverts de drapeaux à travers la ville de Wiltshire à Wooten Basset n’étaient pas une opération cynique de propagande.
« La guerre, c’est amusant », pouvait-on lire avec une extrême ironie sur les casques des soldats au Vietnam. Cela signifie que si la guerre n’a pas d’autre objectif que de servir de justification à un pouvoir vorace au service des fanatismes lucratifs des marchands d’armes, alors la vérité représente un danger. Un danger qu’on peut illustrer en comparant l’image « libérale » d’un Tony Blair en 1997, présenté à l’époque comme quelqu’un qui « veut créer un monde (où) l’idéologie aurait totalement cédé la place aux valeurs » (Hugo Young, The Guardian) à celle d’aujourd’hui, d’un menteur et d’un criminel de guerre.
Selon un général américain, l’invasion et l’occupation de l’Afghanistan n’est pas une véritable guerre mais une « guerre d’images ». Ainsi, la récente « libération de la ville de Marjah » de la « structure de commande et de contrôle » des Taliban n’était qu’une mise en scène. Les libérateurs héroïques ont tué les civils habituels, les plus pauvres parmi les pauvres. Sinon, pour le reste, c’était du bidon. Une guerre d’images est destinée à fournir de fausses informations à la population, à transformer une aventure coloniale ratée en une opération patriotique qui en valait la peine, comme si le film Les Démineurs était réel et les parades de cercueils couverts de drapeaux à travers la ville de Wiltshire à Wooten Basset n’étaient pas une opération cynique de propagande.
« La guerre, c’est amusant », pouvait-on lire avec une extrême ironie sur les casques des soldats au Vietnam. Cela signifie que si la guerre n’a pas d’autre objectif que de servir de justification à un pouvoir vorace au service des fanatismes lucratifs des marchands d’armes, alors la vérité représente un danger. Un danger qu’on peut illustrer en comparant l’image « libérale » d’un Tony Blair en 1997, présenté à l’époque comme quelqu’un qui « veut créer un monde (où) l’idéologie aurait totalement cédé la place aux valeurs » (Hugo Young, The Guardian) à celle d’aujourd’hui, d’un menteur et d’un criminel de guerre.
Les Etats occidentaux tels que les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne (et la France - petit rajout du traducteur) ne sont pas menacés par les Taliban, pas plus que par une autre tribu lointaine quelconque, mais par les instincts guerriers de leurs populations respectives. Prenez par exemple les peines prononcées contre les nombreux jeunes qui ont protesté contre l’agression israélienne contre Gaza au mois de janvier de l’année dernière (2009). A la suite de ces manifestations où la police paramilitaire a « canalisé » des milliers personnes, les premiers condamnés se sont vu infliger des peines de deux années et demi de prison pour des délits mineurs qui en d’autres temps n’auraient pas fait l’objet d’une peine d’emprisonnement. Des deux côtés de l’Atlantique, toute dissidence déterminée qui dénoncerait la guerre illégale est devenue un délit grave.
C’est le silence aux sommets qui permet une telle perversion morale. Dans le monde des arts, de la littérature, du journalisme et du droit, les élites « libéraux », fuyant les débris abandonnés par Blair et à présent par Obama, continuent de voiler leur indifférence devant la barbarie et les crimes d’état de l’occident en agitant de vieux démons, tels que Saddam Hussein. Maintenant que Harold Piner a disparu, essayez donc de dresser une liste d’écrivains, d’artistes ou de militants célèbres dont les principes n’auraient pas été consumés par le « marché » ou neutralisés par la célébrité. Qui parmi eux a parlé de l’holocauste provoqué en Irak par prés de 20 années de blocus et d’agressions ? Ce fut un acte délibéré. Le 22 janvier 1991, l’agence de renseignement de l’armée US avait prévu en détail comment le blocus allait systématiquement détruire la distribution d’eau potable en Irak et aboutir à « une augmentation de crises sanitaires, sinon d’épidémies ». Alors les Etats-Unis se sont mis à éliminer l’eau potable pour la population irakienne. Ceci fut une des causes, selon UNICEF, de la mort d’un demi-million d’enfants irakiens âgés de moins de cinq ans. Apparemment, cet extrémisme-là ne mérite pas d’être cité.
Norman Mailer a dit un jour qu’il pensait que les Etats-Unis, dans leur poursuite incessante de domination et de guerres, étaient entrés dans une « ère préfasciste ». Mailer semblait indécis, comme s’il voulait nous avertir de quelque chose que lui-même n’arrivait pas à définir. « Fascisme » n’est pas le bon terme, car il fait trop facilement référence à des précédents historiques, en nous renvoyant une fois encore aux images de l’oppression allemande ou italienne. A l’inverse, l’autoritarisme américain, comme l’a souligné le professeur Henry Giroux , « est plus nuancé, moins théâtral, plus subtil, moins attaché aux moyens de contrôle répressifs qu’aux moyens de contrôle par consentement. »
C’est ça l’Américanisme, la seule idéologie prédatrice qui nie qu’elle est une idéologie. La montée en puissance d’entreprises tentaculaires qui sont autant de dictatures et celle des militaires qui sont devenus un Etat dans l’Etat, planqués derrière une façade que 35 000 lobbyistes à Washington nous vendent comme la meilleure démocratie qu’on puisse trouver sur le marché, le tout accompagné d’une culture populaire programmée pour nous divertir et nous engourdir, est un phénomène sans précédent. C’est peut-être un peu exagéré, mais les résultats sont néanmoins évidents et reconnaissables. Denis Halliday et Hans von Sponeck, les hauts officiels des Nations-Unies en poste en Irak durant le blocus américano-britannique, n’ont aucun doute d’avoir assisté à un génocide. Ils n’ont pourtant vu aucune chambre à gaz. Insidieusement, silencieusement, et même parfois présentés intelligemment comme une marche vers la civilisation, la troisième guerre mondiale et le génocide ont eu lieu et les victimes sont tombées les unes après les autres.
Dans la prochaine campagne électorale en Grande-Bretagne, les candidats ne parleront de la guerre que pour chanter les louanges de « nos p’tits gars ». Les candidats sont tous les mêmes momies politiques enveloppés dans l’Union Jack ou le Stars and Stripes (respectivement, nom du drapeau britannique et américain - NdT). Comme Blair l’a exprimé avec un peu trop d’enthousiasme, l’élite britannique adore l’Amérique parce que l’Amérique les autorise à bombarder les indigènes et à se présenter comme un « partenaire ». Il faut mettre fin à leur jeu
C’est le silence aux sommets qui permet une telle perversion morale. Dans le monde des arts, de la littérature, du journalisme et du droit, les élites « libéraux », fuyant les débris abandonnés par Blair et à présent par Obama, continuent de voiler leur indifférence devant la barbarie et les crimes d’état de l’occident en agitant de vieux démons, tels que Saddam Hussein. Maintenant que Harold Piner a disparu, essayez donc de dresser une liste d’écrivains, d’artistes ou de militants célèbres dont les principes n’auraient pas été consumés par le « marché » ou neutralisés par la célébrité. Qui parmi eux a parlé de l’holocauste provoqué en Irak par prés de 20 années de blocus et d’agressions ? Ce fut un acte délibéré. Le 22 janvier 1991, l’agence de renseignement de l’armée US avait prévu en détail comment le blocus allait systématiquement détruire la distribution d’eau potable en Irak et aboutir à « une augmentation de crises sanitaires, sinon d’épidémies ». Alors les Etats-Unis se sont mis à éliminer l’eau potable pour la population irakienne. Ceci fut une des causes, selon UNICEF, de la mort d’un demi-million d’enfants irakiens âgés de moins de cinq ans. Apparemment, cet extrémisme-là ne mérite pas d’être cité.
Norman Mailer a dit un jour qu’il pensait que les Etats-Unis, dans leur poursuite incessante de domination et de guerres, étaient entrés dans une « ère préfasciste ». Mailer semblait indécis, comme s’il voulait nous avertir de quelque chose que lui-même n’arrivait pas à définir. « Fascisme » n’est pas le bon terme, car il fait trop facilement référence à des précédents historiques, en nous renvoyant une fois encore aux images de l’oppression allemande ou italienne. A l’inverse, l’autoritarisme américain, comme l’a souligné le professeur Henry Giroux , « est plus nuancé, moins théâtral, plus subtil, moins attaché aux moyens de contrôle répressifs qu’aux moyens de contrôle par consentement. »
C’est ça l’Américanisme, la seule idéologie prédatrice qui nie qu’elle est une idéologie. La montée en puissance d’entreprises tentaculaires qui sont autant de dictatures et celle des militaires qui sont devenus un Etat dans l’Etat, planqués derrière une façade que 35 000 lobbyistes à Washington nous vendent comme la meilleure démocratie qu’on puisse trouver sur le marché, le tout accompagné d’une culture populaire programmée pour nous divertir et nous engourdir, est un phénomène sans précédent. C’est peut-être un peu exagéré, mais les résultats sont néanmoins évidents et reconnaissables. Denis Halliday et Hans von Sponeck, les hauts officiels des Nations-Unies en poste en Irak durant le blocus américano-britannique, n’ont aucun doute d’avoir assisté à un génocide. Ils n’ont pourtant vu aucune chambre à gaz. Insidieusement, silencieusement, et même parfois présentés intelligemment comme une marche vers la civilisation, la troisième guerre mondiale et le génocide ont eu lieu et les victimes sont tombées les unes après les autres.
Dans la prochaine campagne électorale en Grande-Bretagne, les candidats ne parleront de la guerre que pour chanter les louanges de « nos p’tits gars ». Les candidats sont tous les mêmes momies politiques enveloppés dans l’Union Jack ou le Stars and Stripes (respectivement, nom du drapeau britannique et américain - NdT). Comme Blair l’a exprimé avec un peu trop d’enthousiasme, l’élite britannique adore l’Amérique parce que l’Amérique les autorise à bombarder les indigènes et à se présenter comme un « partenaire ». Il faut mettre fin à leur jeu
La mascarade des sommets arabes
Les dirigeants arabes se réunissent en ce moment en Libye pour le sommet rituel tenu presque tous les ans depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Bien que la Ligue des États arabes (communément appelée aussi la Ligue arabe) ait été créée en 1945, il a fallu attendre 1964 pour que les États membres se réunissent pour la première fois au quartier général du Caire pour discuter, de la menace israélienne jusqu’aux ressources hydriques.
Les dirigeants arabes se réunirent pour tenter d’apporter une réponse commune aux projets israéliens de détournement des eaux du Jourdain.
Les dispositions du sommet furent aussi efficaces que les plans militaires arabes ultérieurs pour faire face à la menace israélienne.
La Ligue arabe a été créée à l'instigation des Britanniques, de même que la Coopération du Golfe sous la pression des États-Unis.
La Ligue arabe a été créée à l'instigation des Britanniques, de même que la Coopération du Golfe sous la pression des États-Unis.
Il ne faut pas prendre ces pressions externes comme une impulsion à l'unité arabe ; en fait, c’est exactement le contraire.
Les puissances occidentales ont toujours été hostiles aux efforts vers l'unité arabe, en particulier lorsque feu le président égyptien Gamal Abdel Nasser, est devenu le symbole du nationalisme arabe.
Mais les puissances occidentales ont favorisé des alliances régionales qui promouvaient la sécurité occidentale et leurs ordres du jour politiques.
La Ligue arabe a été un compromis entre les attentes populaires arabes pour l’extension d’une entité arabe politique et l’inquiétude des Britanniques que le nationalisme arabe n’échappe à leur contrôle.
Les Sommets arabes ne réussissent plus à capter l'attention du public arabe, depuis la défaite de la Jordanie, de la Syrie et de l'Égypte par Israël en Juin 1967.
Avant cette date, les Arabes espéraient que leurs dirigeants planifieraient et exécuteraient une
opération militaire sérieuse qui vaincrait Israël et libèrerait la Palestine.
De grandes promesses
Avant l'occupation de la Palestine par Israël en1948 , les journaux arabes avaient pour habitude d’envoyer leurs meilleurs envoyés spéciaux couvrir les réunions panarabes.
Les coupures de presse de l'époque fourmillent de références à des plans solides pour vaincre le sionisme sans même permettre à l'Etat juif d'être créé.
Les discours étaient fougueux et les promesses grandioses.
Les dirigeants arabes signèrent même un pacte militaire « commun ».
Le mot clé était « commun ».
Les dirigeants arabes étaient censés coordonner leurs initiatives politiques, diplomatiques et militaires, surtout quand il s'agissait d’affronter le sionisme et d’aider les Palestiniens.
Il est clair que la première guerre en 1948 fut une expérience humiliante pour les Arabes, et un coup dévastateur porté aux aspirations palestiniennes.
Le pacte militaire commun n'a pas donné grand-chose : les troupes arabes dépenaillées qui entrèrent en Palestine pour empêcher l'Etat hébreu de l’occuper se sont souvent engagées dans des tirs « amis » les unes contre les autres.
En fin de compte, les régimes qui conduisirent les armées arabes en 1948 ont été renversés (sauf en Jordanie).
De nouveaux gouvernements arabes sont venus au pouvoir en Syrie, en Irak, en Egypte, puis au Soudan et en Libye.
Ces nouveaux régimes parlaient la langue du nationalisme arabe et promettaient une solution rapide à l'occupation des terres arabes.
Amin Hafiz, président syrien en 1963, affirma qu'il avait un plan solide qui déferait Israël en trois jours.
A mettre à l’actif de Nasser une plus grande prudence et le constat que la libération de la Palestine nécessiterait des années d’examen attentif.
Mais lui aussi était mal préparé et a pris des décisions fatidiques (par exemple se laisser entraîner dans la guerre au Yémen, nommé le notoirement incompétent Abdul-Hakim Amir à la tête des forces égyptiennes, et se laisser pousser par la Jordanie et la Syrie en 1967 à prendre des risques non calculés qui ont produit la défaite finale).
Moment décisif
Les Arabes en général établirent des distinctions influencées par la rhétorique politique de Nasser entre les « régimes arabes progressistes » et « les régimes arabes réactionnaires » - les « queues de puissances coloniales », comme Nasser les appelait.
Cette distinction fut enterrée en Juin 1967 lors de la Guerre des Six Jours, un tournant dans l'histoire arabe.
Tous les espoirs qui avaient été mis en Nasser et en l'idéologie socialiste baathiste furent anéantis.
Il serait juste de dire que les sommets arabes n’ont jamais eu aucune importance ensuite -du moins pour autant que les peuples arabes soient concernés.
Nasser a participé au sommet arabe de Khartoum en 1967, mais c’était un homme brisé, et il devait compter sur l'aide de l'Arabie Saoudite et arabe pour reconstruire ses armées.
La distinction faite entre les deux camps dans la politique arabe ne fut plus jamais une référence pertinente pour les populations arabes.
Les deux avaient failli à tenir leurs promesses.
Les dirigeants arabes ont continué à se réunir en sommets irréguliers.
Mais personne n'y prêta plus attention.
Personne ne s'attendait à ce que des dirigeants arabes confrontent Israël quand il a envahi le Liban en 1982, ni quand il a attaqué Gaza en Décembre 2008, ni quand il a attaqué le Liban en 2006, ni lorsque les États-Unis ont attaqué l'Irak - à deux reprises.
Les dirigeants arabes se réunissent aujourd'hui pour une variété de raisons qui n'ont rien à voir avec les aspirations des peuples arabes, ou les rêves d'unité arabe.
Ils se réunissent d'abord et avant tout pour accorder à un autre l’honneur d’accueillir le sommet
Chaque année, un chef d'Etat arabe et un pays accueillent le sommet.
Ce qui porte en soi un certain degré de prestige officiel.
Le dirigeant de ce pays reçoit plus de visiteurs et de dignitaires que d'habitude et on le voit à la télévision de son Etat recevant des chefs d'Etat et des représentants d'organisations internationales.
Impression de “business”
Deuxièmement, les dirigeants arabes se réunissent fréquemment afin de suivre les dictats américains.
Hosni Mubarak, le président égyptien, a organisé à la hâte une réunion de la Ligue arabe au Caire à l'été 1990 pour empêcher qu’un consensus arabe ne se développe pour résoudre la crise créée par l'invasion irakienne du Koweït, parce que les États-Unis poursuivaient leur propre ordre du jour afin expulser l'armée de Saddam, et d’installer leur puissance dans la région.
Le sommet arabe de Beyrouth en 2002 fut aussi une tentative (en grande partie de l’Arabie Saoudite, mais aussi d’autres gouvernements arabes) de parer à la colère de l’administration Bush dans la foulée des attentats du 11 Septembre.
Les dirigeants arabes ont une autre raison de se rencontrer.
Ils aiment donner l’impression de « business », qu'ils s'occupent des problèmes des gens.
Mais à un certain niveau, ils sont bien conscients que tout le monde s’en fiche.
Les leaders arabes émettent toujours de longues déclarations fleuries que personne ne lit.
Ce n'est plus l’époque de Nasser.
C'est l'ère de dirigeants arabes vieillissants (ou de leurs fils) qui manquent de charisme et de popularité.
C'est l'ère de la domination américaine au Moyen-Orient où il ne reste aux dirigeants arabes que peu d’espace pour manœuvrer.
Les sommets arabes ont été capables d'au moins quelques surprises rhétoriques : les « trois Non » de Khartoum (Non à la paix avec Israël, Non à la reconnaissance, et Non à la négociation) en 1967 sont les plus célèbres, mais nous savons aujourd’hui que les gouvernements qui ont officiellement approuvé la formule négociaient déjà secrètement avec les Israéliens.
Le gouvernement américain maintient aujourd’hui les régimes qu’il contrôle dans une poigne de fer.
Quand le roi Abdallah, le monarque saoudien, a qualifié l'occupation américaine en Irak d’ « illégitime » lors de son discours d'ouverture du sommet arabe de Riyad en 2007, une crise diplomatique s’en est suivie et le roi n'a jamais plus utilisé cette expression depuis.
Les peuples arabes sont désormais habitués à ces rassemblements qui produisent de longs documents fastidieux que personne (sauf les traducteurs des ambassades étrangères) ne lit vraiment.
Entre regarder des séries télévisées syriennes et turques, et regarder les sommets arabes, les populations arabes adorent zapper.
Il est révolu le temps où elles étaient captives d’une émission étatique qui les bombardaient des discours et des gestes quotidiens du « cher leader arabe ».
La nouvelle variable du sionisme
La nouvelle variable du sionisme, qui explique l’escalade actuelle et la situation d’impasse politique, consiste dans le fait que le sionisme a pris sa décision devant la Terre entière. Il refuse d’abandonner un grain de poussière de la Palestine et se rattache à ce qu’il appelle « l’Israël de la Torah ». Donnant une leçon éloquente à ses ennemis, le sionisme dit clairement que Jérusalem ne peut être divisée et que la Palestine est la terre d’un seul peuple qui est le « peuple juif ». C’est ainsi que s’accomplit la logique du sionisme. L’Etat sioniste ne peut être légal que par l’abolition de la Palestine. De même, il ne peut y avoir de sécurité pour l’Etat sioniste que par l’ébranlement de la sécurité et de la stabilité des pays qui entourent l’Etat occupant.
Aussi, il ne peut y avoir de futur pour un Etat juif que par le déplacement total du peuple palestinien et par l’obstruction de la mise en place d’un Etat palestinien.Conformément à cette politique, dès le début, le sionisme a cherché à dépouiller les palestiniens de leur passé, et à le détruire, afin qu’il puisse alléguer que l’Israël moderne n’est autre que la reconstruction de ce qu’il y avait avant. C’est ce qu’il dit au monde au sujet de « la synagogue Hurva » qui a été construite sur les ruines de monuments islamiques. C’est l’essence de la politique du sionisme de nier notre passé et notre présent ensemble.Ce qui se passe sur la terre palestinienne depuis des années indique que le sionisme est arrivé au bout de sa logique, qu’il a pris sa décision et qu’il a défini son caractère final. Il s’est posé en antagoniste total de la Palestine et de l’Islam. Dans la région, il a choisi d’être l’adversaire de l’histoire et de la civilisation des Arabes et des musulmans. Seuls le sang et l’oppression contre le peuple palestinien et les peuples qui l’entourent peuvent garantir sa pérennité à une citadelle inaccessible.L’attachement de l’Etat sioniste à sa judéité et l’expansion de son périmètre de colonisation sont une application pratique de sa nouvelle résolution. Il ne se contente pas uniquement, dans cette résolution, de refuser l’idée de la reconnaissance du peuple palestinien, et derrière cela l’idée de paix, bien au contraire il les combat. Les combattre n’est possible que par l’approfondissement de la logique de la négation et du déni du peuple palestinien, l’expansion des colonies et l’expulsion des palestiniens. Si ce que l’on vient de citer n’est pas possible pour les combattre, alors cela se fera par la désintégration des éléments identitaires palestiniens : le peuple et la géographie.L’implantation est l’équivalent négatif de la reconnaissance. Elle engendre le refus, systématique et absolu, de son existence. Elle représente la destruction politique. Il est sûr que le sionisme ne présente pas de solution, ni aux juifs eux-mêmes, ni à son environnement arabe et islamique, du fait des règles qui lui sont inhérentes. Son projet est voué à l’échec. Les sionistes ne pourront pas clore le dossier palestinien, pendant un long moment, et échapper à leurs responsabilités envers ce peuple en raison de l’opinion publique internationale. La survie de la cause palestinienne est sanglante et sans solution, c’est-à-dire que l’Etat sioniste maintient en son sein une dangereuse gangrène, qu’il s’efforce de tuer de l’intérieur. Il maintient aussi la gangrène du colonialisme suprémaciste raciste qu’il utilise contre le développement du camp opposé ; gangrène qui se développe à partir du sang de ses victimes, et qui est capable psychologiquement et matériellement d’entraîner le déplacement des palestiniens à l’avenir. Plus que jamais, les dirigeants palestiniens et arabes sont au centre de la question. Ils doivent tous décider : soit de vivre soumis sous la tutelle du sionisme et accepter sa souveraineté sur la région arabe et islamique ; soit la dignité par le choix de la confrontation avec le sionisme, comme option stratégique. C’est en fait ce qu’imposent les sionistes à leur environnement contre sa volonté.Le comportement des sionistes réaffirme l’argument du martyr al-Shaqaqi, penseur du mouvement islamique en Palestine : « Le phénomène sioniste est le contraire du phénomène islamique et il le nie. Ils ne coexistent et ne se côtoient pas. Chacun d’entre eux s’élève sur les ruines de l’autre. » La réalité du sionisme et sa pratique affirment son attachement à un mensonge complet. Serait-ce la cause pour laquelle les tenants de la vérité se cramponnent à leur droit ?
Aussi, il ne peut y avoir de futur pour un Etat juif que par le déplacement total du peuple palestinien et par l’obstruction de la mise en place d’un Etat palestinien.Conformément à cette politique, dès le début, le sionisme a cherché à dépouiller les palestiniens de leur passé, et à le détruire, afin qu’il puisse alléguer que l’Israël moderne n’est autre que la reconstruction de ce qu’il y avait avant. C’est ce qu’il dit au monde au sujet de « la synagogue Hurva » qui a été construite sur les ruines de monuments islamiques. C’est l’essence de la politique du sionisme de nier notre passé et notre présent ensemble.Ce qui se passe sur la terre palestinienne depuis des années indique que le sionisme est arrivé au bout de sa logique, qu’il a pris sa décision et qu’il a défini son caractère final. Il s’est posé en antagoniste total de la Palestine et de l’Islam. Dans la région, il a choisi d’être l’adversaire de l’histoire et de la civilisation des Arabes et des musulmans. Seuls le sang et l’oppression contre le peuple palestinien et les peuples qui l’entourent peuvent garantir sa pérennité à une citadelle inaccessible.L’attachement de l’Etat sioniste à sa judéité et l’expansion de son périmètre de colonisation sont une application pratique de sa nouvelle résolution. Il ne se contente pas uniquement, dans cette résolution, de refuser l’idée de la reconnaissance du peuple palestinien, et derrière cela l’idée de paix, bien au contraire il les combat. Les combattre n’est possible que par l’approfondissement de la logique de la négation et du déni du peuple palestinien, l’expansion des colonies et l’expulsion des palestiniens. Si ce que l’on vient de citer n’est pas possible pour les combattre, alors cela se fera par la désintégration des éléments identitaires palestiniens : le peuple et la géographie.L’implantation est l’équivalent négatif de la reconnaissance. Elle engendre le refus, systématique et absolu, de son existence. Elle représente la destruction politique. Il est sûr que le sionisme ne présente pas de solution, ni aux juifs eux-mêmes, ni à son environnement arabe et islamique, du fait des règles qui lui sont inhérentes. Son projet est voué à l’échec. Les sionistes ne pourront pas clore le dossier palestinien, pendant un long moment, et échapper à leurs responsabilités envers ce peuple en raison de l’opinion publique internationale. La survie de la cause palestinienne est sanglante et sans solution, c’est-à-dire que l’Etat sioniste maintient en son sein une dangereuse gangrène, qu’il s’efforce de tuer de l’intérieur. Il maintient aussi la gangrène du colonialisme suprémaciste raciste qu’il utilise contre le développement du camp opposé ; gangrène qui se développe à partir du sang de ses victimes, et qui est capable psychologiquement et matériellement d’entraîner le déplacement des palestiniens à l’avenir. Plus que jamais, les dirigeants palestiniens et arabes sont au centre de la question. Ils doivent tous décider : soit de vivre soumis sous la tutelle du sionisme et accepter sa souveraineté sur la région arabe et islamique ; soit la dignité par le choix de la confrontation avec le sionisme, comme option stratégique. C’est en fait ce qu’imposent les sionistes à leur environnement contre sa volonté.Le comportement des sionistes réaffirme l’argument du martyr al-Shaqaqi, penseur du mouvement islamique en Palestine : « Le phénomène sioniste est le contraire du phénomène islamique et il le nie. Ils ne coexistent et ne se côtoient pas. Chacun d’entre eux s’élève sur les ruines de l’autre. » La réalité du sionisme et sa pratique affirment son attachement à un mensonge complet. Serait-ce la cause pour laquelle les tenants de la vérité se cramponnent à leur droit ?
Des colons sionistes envahissent la mosquée sainte d'al-Aqsa
Des dizaines de colons sionistes ont envahi, le mercredi matin 31/3, les esplanades de la mosquée sainte d'al-Aqsa, dans la ville occupée d'el-Qods.
Cette incursion se déroule sous la protection des grandes forces de la police sioniste et des milices des gardes-frontières qui se sont déployées dans les rues de la ville sainte et aux entrées de la mosquée d'el-Aqsa, depuis plusieurs jours, en transformant la ville en une caserne militaire.
Des témoins oculaires ont dit que les extrémistes sionistes ont fait assaut dans les esplanades de la mosquée sainte, à travers ses diverses portes, en causant une tension au sein des Palestiniens.
Les témoins ont affirmé que des associations sionistes extrémistes se préparent pour organiser leurs festivals à l'occasion de la fête juive de pourim devant la porte d'al Khalil, l'une des portes de la vieille ville d'al-Qods occupée
Cette incursion se déroule sous la protection des grandes forces de la police sioniste et des milices des gardes-frontières qui se sont déployées dans les rues de la ville sainte et aux entrées de la mosquée d'el-Aqsa, depuis plusieurs jours, en transformant la ville en une caserne militaire.
Des témoins oculaires ont dit que les extrémistes sionistes ont fait assaut dans les esplanades de la mosquée sainte, à travers ses diverses portes, en causant une tension au sein des Palestiniens.
Les témoins ont affirmé que des associations sionistes extrémistes se préparent pour organiser leurs festivals à l'occasion de la fête juive de pourim devant la porte d'al Khalil, l'une des portes de la vieille ville d'al-Qods occupée
Des dizaines de Palestiniens ont été asphyxiés lors des affrontements à Ramallah et Jénine
Des jeunes palestiniens se sont accrochés, le mercredi après-midi 31/3, avec les forces occupantes sur le barrage de Bitounia, à Ramallah et dans le village de Toura, à l'ouest de la ville de Jénine, en causant l'asphyxie des dizaines de Palestiniens après que les soldats de l'occupation ont lancé des bombes lacrymogènes sur les citoyens.
Des témoins oculaires ont dit que des centaines de Palestiniens qui ont organisé une marche vers le barrage de Bitounia, près de la prison d'Ofer se sont accrochés avec les forces de l'occupation qui ont lancé des bombes lacrymogènes, où plusieurs Palestiniens ont été asphyxiés et d'autres arrêtés.
L'armée sioniste a reconnu également la blessure de trois de ses soldats.
Dans la ville de Jénine, une marche populaire a été organisée dans le village de Toura, à l'Ouest de la ville dans le cadre des activités de la journée de la terre, en se dirigeant vers la porte de la colonie sioniste de "Chakid", installée sur les terres du village, où les Palestiniens se sont accrochés avec les soldats sionistes
Des témoins oculaires ont dit que des centaines de Palestiniens qui ont organisé une marche vers le barrage de Bitounia, près de la prison d'Ofer se sont accrochés avec les forces de l'occupation qui ont lancé des bombes lacrymogènes, où plusieurs Palestiniens ont été asphyxiés et d'autres arrêtés.
L'armée sioniste a reconnu également la blessure de trois de ses soldats.
Dans la ville de Jénine, une marche populaire a été organisée dans le village de Toura, à l'Ouest de la ville dans le cadre des activités de la journée de la terre, en se dirigeant vers la porte de la colonie sioniste de "Chakid", installée sur les terres du village, où les Palestiniens se sont accrochés avec les soldats sionistes
Les fidèles du prétendu temple juif se prêtent pour envahir jeudi la moquée d'Al-Aqsa
Le groupe des fidèles du prétendu temple juif a publié, le mercredi 31/3, un communiqué appelant à une marche massive, aujourd'hui jeudi, dans la vieille ville d'Al-Qods occupée, en se dirigeant vers la mosquée sainte d'Al-Aqsa, à l'occasion de la fête de pâque juive.
Ces extrémistes sionistes ont renouvelé leur appel à la démolition de la mosquée sainte d'Al-Aqsa pour l'instauration de leur prétendu temple juif.
Le groupe des extrémistes sionistes a annoncé sur son site électronique qu'il va se diriger, le jeudi 1 Avril, vers la montagne du temple, en évoquant la démolition d'Al-Aqsa.
Le site a souligné qu'à partir de cet endroit on doit se manifester contre les pressions qui viendront du monde entier, notamment celles de Barak Obama qui veulent diviser Al-Qods comme une solution entre les Israéliens et les Palestiniens, d'après ses propos.
Ces extrémistes sionistes ont renouvelé leur appel à la démolition de la mosquée sainte d'Al-Aqsa pour l'instauration de leur prétendu temple juif.
Le groupe des extrémistes sionistes a annoncé sur son site électronique qu'il va se diriger, le jeudi 1 Avril, vers la montagne du temple, en évoquant la démolition d'Al-Aqsa.
Le site a souligné qu'à partir de cet endroit on doit se manifester contre les pressions qui viendront du monde entier, notamment celles de Barak Obama qui veulent diviser Al-Qods comme une solution entre les Israéliens et les Palestiniens, d'après ses propos.
La sécurité égyptienne fait exploser un tunnel en blessant 4 palestiniens
Quatre palestiniens ont été blessés après que les services de la sécurité égyptienne ont fait exploser un tunnel sur les frontières entre la Bande de Gaza et les territoires égyptiens. L'agence "Qods Presse" a rapporté d'après une source médicale, à Rafah, que les quatre Palestiniens ont été transportés à l'hôpital suite à leur blessure dans cette explosion.
L'explosion effectuée par la sécurité égyptienne dans un tunnel proche du quartier de Brésil a causé des dommages en brisant les fenêtres des maisons palestiniennes dans cette région.
La sécurité égyptienne a annoncé qu'elle a trouvé 10 tunnels sur les frontières entre la Bande de Gaza et l'Egypte.
On note que les Gazaouis utilisent les tunnels pour faire entrer leurs besoins nécessaires après que les forces occupantes ont fermé toutes les entrées de la Bande, en renforçant le blocus inhumain qui dure depuis plus de 4 ans consécutifs.
L'explosion effectuée par la sécurité égyptienne dans un tunnel proche du quartier de Brésil a causé des dommages en brisant les fenêtres des maisons palestiniennes dans cette région.
La sécurité égyptienne a annoncé qu'elle a trouvé 10 tunnels sur les frontières entre la Bande de Gaza et l'Egypte.
On note que les Gazaouis utilisent les tunnels pour faire entrer leurs besoins nécessaires après que les forces occupantes ont fermé toutes les entrées de la Bande, en renforçant le blocus inhumain qui dure depuis plus de 4 ans consécutifs.
La fermeture de la mosquée d'Al-Ibrahimi fait partie de l'escalade agressive sioniste.
Les députés islamiques dans la ville occupée d'Al Khalil ont condamné la dernière décision sioniste qui interdit aux Palestiniens de lever l'appel à la prière dans la mosquée d'Al-Ibrahimi, ainsi que sa fermeture pendant des jours devant les priants.
Dans une déclaration de presse, les députés ont condamné, le mercredi 31/3, la politique sauvage et très oppressive de l'occupation israélienne qui viole solennellement toutes les lois, règles et chartes humaines, religieuses et internationales, en dénonçant ces violations et agressions sionistes contre les lieux saints dans les territoires palestiniens occupés, notamment à Al-Khalil, Bethléem et Al-Qods occupée.
Les députés islamiques ont appelé à une intervention immédiate et à une Intifada urgente pour protéger les lieux saints profanés, violés et agressés par les autorités occupantes sionistes qui encouragent les colons extrémistes et leurs pratiques racistes et discriminatoires.
Dans une déclaration de presse, les députés ont condamné, le mercredi 31/3, la politique sauvage et très oppressive de l'occupation israélienne qui viole solennellement toutes les lois, règles et chartes humaines, religieuses et internationales, en dénonçant ces violations et agressions sionistes contre les lieux saints dans les territoires palestiniens occupés, notamment à Al-Khalil, Bethléem et Al-Qods occupée.
Les députés islamiques ont appelé à une intervention immédiate et à une Intifada urgente pour protéger les lieux saints profanés, violés et agressés par les autorités occupantes sionistes qui encouragent les colons extrémistes et leurs pratiques racistes et discriminatoires.
L'occupation interdit aux Palestiniens d'arriver à la mosquée d'al-Aqsa pour la protéger
Al-Qods occupée
La police sioniste a appliqué, depuis le soir de mercredi 31/3, des mesures exceptionnelles aux alentours de la mosquée sainte d'al-Aqsa, dans le but d'interdire aux croyants Palestiniens d'arriver ou de rester à l'intérieur de la mosquée sainte pour la protéger, après les menaces des colons sionistes de l'envahir, à l'occasion de la fête juive de pourim.
Des sources locales ont dit que la police sioniste a augmenté l'existence de ses éléments aux alentours d'al-Aqsa et ont fermé ses portes.
Elle a interdit également les jeunes maqdissis ayant moins de 25 ans de faire la prière du Maghreb (nocturne) dans la mosquée.
Les gardiens d'al-Aqsa ont dit que la police sioniste a effectué une campagne de fouille dans les esplanades de la mosquée sainte.
Il est à noter que des groupes extrémistes de colons sionistes ont appelé à des marches dans la cour d'al-Bouraq (lamentation) et dans les rues et marchés de la vieille ville, et de se diriger vers les esplanades de la mosquée d'al-Aqsa pour célébrer la fête de pâque juive.
La police sioniste a appliqué, depuis le soir de mercredi 31/3, des mesures exceptionnelles aux alentours de la mosquée sainte d'al-Aqsa, dans le but d'interdire aux croyants Palestiniens d'arriver ou de rester à l'intérieur de la mosquée sainte pour la protéger, après les menaces des colons sionistes de l'envahir, à l'occasion de la fête juive de pourim.
Des sources locales ont dit que la police sioniste a augmenté l'existence de ses éléments aux alentours d'al-Aqsa et ont fermé ses portes.
Elle a interdit également les jeunes maqdissis ayant moins de 25 ans de faire la prière du Maghreb (nocturne) dans la mosquée.
Les gardiens d'al-Aqsa ont dit que la police sioniste a effectué une campagne de fouille dans les esplanades de la mosquée sainte.
Il est à noter que des groupes extrémistes de colons sionistes ont appelé à des marches dans la cour d'al-Bouraq (lamentation) et dans les rues et marchés de la vieille ville, et de se diriger vers les esplanades de la mosquée d'al-Aqsa pour célébrer la fête de pâque juive.
La ligue des Oulémas palestiniens alerte la nation pour soutenir la mosquée sainte d'el Aqsa.
La Ligue des Oulémas palestiniens a requit le soutien et les forces des peuples arabo-musulmans, plus particulièrement les palestiniens pour défendre leur mosquée sainte d'el-Aqsa, en appelant l'autorité palestinienne à rejeter les négociations inutiles avec l'ennemi occupant sioniste qui profite des faits sur le terrain en judaïsant toute la Palestine et violant ses lieux saints musulmans et chrétiens. Les Oulémas ont insisté sur le rôle de la résistance nationale face à la barbarie sioniste, en confirmant qu'elle est le seul choix pour la libération de la Palestine historique et la protection des lieux saints profanés par l'occupation qui tente, par tous les moyens, de les voler en prétendant qu'ils appartiennent au patrimoine juif.
"Les tentatives sionistes continuelles pour envahir la mosquée sainte d'Al Aqsa sont un fort message, claire et explicite, en humiliant tous les côtés concernés officiels et non officiels, notamment ceux d'Oslo, et représentent également une violation très flagrante contre les sentiments de plus d'un milliard et demi de musulmans au monde", a contesté la Ligue des Oulémas dans un communiqué publié, le mardi 30/3.
Les Oulémas ont qualifié les escalades très agressives et sauvages de l'occupation, notamment contre les lieux saints dans les territoires palestiniens occupés, d'une réponse sioniste officielle au sommet arabe qui s'est déroulé en Libye.
La ligue des Oulémas a averti des pratiques sauvages et discriminatoires de l'ennemi sioniste contre la mosquée d'al Aqsa, en condamnant son annonce à l'inauguration de la synagogue de Hourva ( la ruine).
Les Oulémas palestiniens ont appelé à l'adoption de mesures réelles et efficaces pour sauver les lieux saints et les protéger des violations et crimes des autorités occupantes, en condamnant les tentatives des extrémistes sionistes pour faire des sacrifices durant leur prétendue "fête de Pâque juive", dans les esplanades sacrées de la mosquée d'al-Aqsa.
"Les tentatives sionistes continuelles pour envahir la mosquée sainte d'Al Aqsa sont un fort message, claire et explicite, en humiliant tous les côtés concernés officiels et non officiels, notamment ceux d'Oslo, et représentent également une violation très flagrante contre les sentiments de plus d'un milliard et demi de musulmans au monde", a contesté la Ligue des Oulémas dans un communiqué publié, le mardi 30/3.
Les Oulémas ont qualifié les escalades très agressives et sauvages de l'occupation, notamment contre les lieux saints dans les territoires palestiniens occupés, d'une réponse sioniste officielle au sommet arabe qui s'est déroulé en Libye.
La ligue des Oulémas a averti des pratiques sauvages et discriminatoires de l'ennemi sioniste contre la mosquée d'al Aqsa, en condamnant son annonce à l'inauguration de la synagogue de Hourva ( la ruine).
Les Oulémas palestiniens ont appelé à l'adoption de mesures réelles et efficaces pour sauver les lieux saints et les protéger des violations et crimes des autorités occupantes, en condamnant les tentatives des extrémistes sionistes pour faire des sacrifices durant leur prétendue "fête de Pâque juive", dans les esplanades sacrées de la mosquée d'al-Aqsa.
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