31‏/05‏/2010

Pour les femmes de Gaza, les tristesses se renouvellent


Durant la dernière guerre agressive israélienne menée contre Gaza, Mme Mona et son mari ont perdu plusieurs de leurs proches. Mais tous les assassinats et toutes les dévastations n’ont fait que renforcer la volonté du couple à éduquer ses enfants à l’amour de la patrie, de la terre, du peuple palestinien. A les éduquer à la désaffection des occupants de tous genres. Il faut les combattre et les jeter à l’extérieur.
Les jours passent. La vie devient de plus en plus difficile, conséquence de la guerre et de l’injuste blocus imposé par les Israéliens sur la bande de Gaza. Mais un espoir commence à agrandir chez cette dame palestinienne. Un nouveau souffle bouge dans son vendre. Un enfant viendra bientôt rejoindre l’armée des résistants, des combattants contre les occupants et tous ceux qui les aident.
Puis l’enfant voit le jour. Abdallah sourit à sa mère pour qu’elle oublie les souffrances de neuf mois. Mais la joie de la mère n’a pas duré longtemps. Elle a remarqué que son enfant n’était pas normal. Sa couleur jaune était un mauvais signe. Le médecin a confirmé ses appréhensions. L’enfant est venu au monde avec un cœur incomplet. Il pourra nous quitter à tout moment.
« J’ai regardé le visage de mon fils, dit la mère. J’avais espéré pouvoir lui donner ma vie. Je l’ai embrassé avec force. J’ai chaudement pleuré. Sa respiration entrecoupée touchait ma peau.
» Mon fils ! Assassiner ceux qui sont déjà sur terre ne leur a pas suffi. Ils font pareil à ceux qui sont dans les ventres des femmes ».
Abdallah ne reste parmi sa famille que quelques heures, parmi des larmes. Cette visite furtive laissera un souvenir amer. Ce souvenir amer est le reflet du malheur de Gaza et ses habitants.
Et les souffrances de Mona sont les souffrances de toutes les femmes de la bande de Gaza. Le fantôme de la malformation des enfants les hante. Le phosphore blanc et toutes les armes utilisées par les occupants israéliens durant leur guerre agressive contre Gaza rendent minime aux enfants la chance de venir au monde sans problème.
Les occupants visent nos enfants. Ils ont peur que les enfants suivent leurs parents dans le chemin de la résistance contre leurs projets coloniaux.
Remarquons que deux rabbins extrémistes travaillant dans une école talmudique avaient publié un livre intitulé « La foi du roi ». Le livre contient des avis juridiques incitant à tuer tous ceux qui ne sont pas juifs, mêmes les enfants. « Il est possible de tuer les enfants qui ferment la route », écrivent-ils. De tels gens pourraient-ils ressentir les malheurs de la bande de Gaza
?

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