24‏/10‏/2009

Un monde fou ?


La vieille route qui va de Jérusalem à Hébron (maintenant d’Hébron au mur près de Bethléem) était envahie par peut-être plus de 200 forces spéciales armées. Pas israéliennes, mais la « sécurité » palestinienne. J’allais chercher un ami au camp de réfugiés de Dheisheh pour aller manger du Knafah (un gâteau palestinien). Tous les 10 mètres, sur une longueur de plus d’un kilomètre, il y avait ces hommes de la sécurité. De jeunes gens, entre 18 et 24 ans. L’ « Autorité Palestinienne » dépense la plus grosse partie de son budget non pas en soins de santé ou pour l’éducation, ou autres besoins, mais pour la sécurité.On nous a dit que le Président Abbas venait dans le secteur (soit aux quartiers généraux d’Al-Muqata’a, soit au « Palais présidentiel » dans la région d’Artas, très près d’une colonie israélienne). Pour faire place au long cortège officiel, les voitures garées avaient été enlevées des rues. La police a mis du temps à laisser reprendre le trafic et les voitures à se garer à nouveau. Se garer devant la pâtisserie n’a pas été facile, et je pense que je n’y suis arrivé qu’après que le propriétaire ait donné du Knafah gratuit aux policiers en poste. Personne ne sait pourquoi les rues ont été fermées, ni pour quelle occasion de tels dignitaires sont venus dans notre petite ville de Bethléem (ou plutôt le Ghetto 12).Après le Knafah, nous avons visité le village assiégé de Tqu’, juste à deux kilomètres au sud-ouest de Bethléem, et nous avons vu le désespoir de ces villages, qui ne reçoivent jamais de visites présidentielles. Tqu’, comme des dizaines d’autres villages, est assiégé par les colonies exclusivement pour Juifs, qui ont pris la plus grande partie de ses meilleures terres et des ressources en eau. Les colonies de Tekoa, El David et Nodekim (où habite Avigdor Lieberman) sont construites sur les terres du village. Les ressources en eau ont été confisquées et le village doit acheter son eau à la compagnie israélienne qui, depuis quelques 40 ans, pille les puits du village.Près de l’entrée et d’un des puits, ma voiture a été arrêtée à un checkpoint israélien volant et un gosse (peut-être Russe) en sueur et hors de son élément, portant des habits épais et un fusil plus lourd que lui, m’a demandé de sortir de la voiture, d’ouvrir le coffre, etc. Nous avons rendu visite à un père de 10 enfants, qui vit bien en-dessous du seuil de pauvreté, mais d’une dignité et d’une générosité légendaires de la part des villageois si simples et décents. Le chômage est rampant et certains villageois sont obligés de travailler dans les colonies, simplement pour survivre. Mais cette famille dit qu’ils préfèrent crever de faim. Les colonies ont tout ce dont elles ont besoin en eau, infrastructures, et soutien du gouvernement israélien (et de nouveaux immeubles, nonobstant la rhétorique vide d’Obama). Ce train de vie somptueux rappelant la Californie du sud, à quelques centaines de mètres d’une incroyable pauvreté créée par l’homme, est emblématique des pires formes d’apartheid et de cruauté humaine vis-à-vis des frères humains.Sur des terres volées, et utilisant de l’eau volée, ils ont même un parc aquatique pour Juifs qui surplombe le désert (on voit la Mer Morte et la Jordanie) attirant des colons des deux côtés du mur d’apartheid. Ah oui, au fait, les trois colonies sont du soi-disant côté palestinien du mur !! J’en avais assez vu pour la journée et sur la route du retour à Beit Sahour, je me suis consolé en allant sur le site des ruines d’un château que le tyrannique roi Hérode a fait construire près de Tqu’ il y a 2000 ans. Lui et son régime brutal ont disparu depuis longtemps, alors que les indigènes (la peau foncée et beaux, on retrouve les descendants cananéens dans les gens de Tqu’) sont toujours là. J’aimerais que les dirigeants palestiniens auto-déclarés aillent à Tqu’ et dans les autres villages assiégés.Le système fou d’apartheid qui s’est déchaîné ici au cours des 127 dernières années est en train de produire quelques aberrations réellement inquiétantes au-delà de la triste histoire de Tqu’ et des villages comme lui. L’intensité de ces aberrations a augmenté récemment, manifestations finales des idéologies racistes de “peuple élu” (et nous contre eux) qui se manifestent dans le sionisme. C’est tous les jours que ces inquiétantes aberrations surviennent : des juifs ultra-orthodoxes caillassant des voitures à Jérusalem samedi (blessant 4 personnes) lors d’une émeute qui ne sera pas réprimée par des ordres de démolition de maisons ou des détentions administratives (et encore moins avec les balles caoutchouc-acier ou réelles) auxquels sont confrontés les Palestiniens régulièrement. L’incident sera peu couvert par les médias occidentaux (qui s’autocensurent à cause des sympathies sionistes). Des ultra-sionistes créent une nouvelle colonie en dépit d’Obama et l’appellent, tenez-vous bien, « Obama » !! Le ministère israélien des transports va changer les panneaux indicateurs pour afficher plus de noms « juifs » (hébreux), même quand ils sont écrits en arabe. Ainsi Nazareth (en anglais) et An-Nasreh (en arabe) seront effacés au profit de la version hébraïque Notsrim. Pareil pour Al-Quds/Jerusalem, qui s’appellera donc Yerushalaym (ironie, cette dernière appellation est un vol/distorsion du nom araméen-cananéen de la ville Ur-Salem, la maison de Salem, le Dieu cananéen de la Paix). Le ministère israélien des affaires étrangères recrute des légions de commentateurs pour parcourir les blogs et les commentaires, et faire passer Israël pour le bon, et les Palestiniens pour les méchants.Israël, qui a kidnappé des Internationaux dans une action de piraterie d’Etat dans les eaux internationales (alors qu’ils faisaient route pour Gaza), a donné la permission à l’Egypte de laisser entrer le même groupe à Gaza (mais pour une journée). Les civils de Gaza continuent de mourir à cause du siège, qui est un crime de guerre et un crime contre l’humanité, pourtant peu de gens influents protestent. Il est aussi absurde que la « direction » palestinienne n’ait pas le courage de se dresser au-dessus des mesquineries (entre les gens au Fatah et entre le Hamas et le Fatah, sans parler de l’auto-marginalisation des autres groupes), ou de se dresser au-dessus des pièges d’une « autorité » imaginée pour se tenir aux côtés de notre propre peuple (c’était quand, la dernière fois qu’un « dirigeant » a été arrêté alors qu’il bloquait un bulldozer ou protégeait une famille de l’expulsion ?).Pendant ce temps, les procureurs israéliens ont tranquillement abandonné les poursuites contre un colon qui a tiré à bout portant sur deux Palestiniens parce que la défense a menacé de demander aux services israéliens de sécurité d’exposer ce qu’ils considèrent comme des informations nuisibles à la sécurité d’Etat (je parie que l’information, c’est que le prévenu, comme les autres colons racistes, et les services de la sécurité d’Etat font équipe). Un autre tribunal a libéré un colon qui a tiré sur un Palestinien (sur la terre palestinienne) prétendant que le Palestinien non armé « semblait le menacer ». L’ « Autorité » palestinienne (dont les autres autorités sont très limitées) a interdit la chaîne de télévision Al-Jazeera, puis l’a dés-interdite (du moins répondent-ils à quelques pressions). Les responsables Hamas et Fatah continuent de détenir des centaines de prisonniers du camp opposé (mais un seul soldat de l’occupation israélienne, dans les mains du Hamas). Entre temps, les autorités israéliennes d’occupation continuent de « moissonner » des Palestiniens « recherchés », poussant les choses à l’extrême en participant à des manifestations, aidant à couper les grilles de l’apartheid et incitant les manifestants à faire usage de la violence, puis arrêtant ceux qui sont tombés dans le piège (comme cela s’est produit à Ni’lin la semaine dernière). Et le criminel de guerre et ex-premier ministre déshonoré du régime d’apartheid (Olmert) a le culot (Chutzpah) d’écrire et de publier un article dans le Washington Post intitulé (ce n’est pas une plaisanterie) : « Comment parvenir à une paix durable : arrêtez de faire une fixation sur les colonies » !Peut-être que tout cela cadre avec la situation mal nommée appelée « le syndrome Jérusalem ». Peut-être que comme la grippe A (mais bien plus mortelle), c’est devenu une pandémie qui se répand dans le monde entier. Obama, comme Condy Rice avant lui, l’a attrapée et s’est mis à gémir et à murmurer des bêtises (Condi : « Nous disons qu’Israël doit se retirer des villes, et nous parlons sérieusement ! ». Obama : « Nous disons qu’Israël doit geler l’activité de colonies, et nous parlons sérieusement ! »). Nous parlons sérieusement en donnant à Israël des milliards sur nos impôts, c’est clair… Le Premier ministre du Canada soutient honteusement une entité raciste appelée « Fonds National Juif » (imaginez un « fonds national blanc » qui prend des terres pour en expulser toutes les personnes de couleur). Etc. etc.Les quelques personnes saines (ou du moins plus saines que la moyenne, ici, au pays de l’apartheid) se sont rassemblées pour essayer de contrer le système (voyez par exemple : « Israel soldiers speak out on Gaza » ou la vidéo « Israel’s Lonesome Doves », mais ce n’est pas facile quand vous nagez à contre-courant et que vous êtes encerclés par des requins qui nagent dans l’autre direction, vous bloquant et vous mordant à la moindre occasion.Heureusement, quelques personnes saines existent, et d’autres se réveillent tous les jours. J’en rencontre tous les jours. Je viens de donner une conférence à un groupe de 40 jeunes gens brillants et curieux venus du monde entier, et leur compréhension de la situation est stupéfiante.« Notre stratégie ne devrait pas être seulement de confronter l’empire, mais de l’assiéger. Le priver d’oxygène. Lui faire honte. Le ridiculiser. Avec nos peintures, notre musique, notre littérature, notre entêtement, notre joie, notre ingéniosité, notre intransigeance – et notre capacité à raconter nos propres histoires. Des histoires différentes de celles avec lesquelles on essaie de nous laver le cerveau. L’empire s’effondrera si nous refusons d’acheter ce qu’il vend – ses idées, sa version de l’histoire, ses guerres, ses armes, sa notion d’inévitabilité. Rappelez-vous ceci : Nous sommes nombreux et ils sont peu. Ils ont besoin de nous plus que nous avons besoin d’eux. »« Un autre monde est non seulement possible, il est en route. Les jours calmes, je peux l’entendre respirer. » Ces deux citations sont de Arundhati Roy.

Israël en Afrique, à la quête d’un paradis perdu - La jonction entre sionisme et panafricanisme


La jonction entre sionisme et panafricanisme, les excroissances doctrinales des deux points noirs de l’Occident de l’époque contemporaine,-la persécution des Juifs et la traite négrière-, a longtemps été caressée par les pères fondateurs du sionisme désireux de fonder avec les peuples africains, une communauté des persécutés. Léon Pinsker dans l’Auto émancipation (1882), le philosophe Martin Bubber à la tête du Die Welt, journal de l’organisation sioniste mondiale, dont il assura la rédaction en chef de 1889 à 1901, et, Golda Meir, ancien premier ministre israélien, ont plaidé en faveur d’un tel projet. Juifs et Noirs américains ont longtemps constitué d’ailleurs, avec les confédérations syndicales américaines, l’ossature du Parti Démocrate américain. Ailleurs, dans le monde occidental, des tentatives se font régulièrement jour pour associer Juifs et Noirs dans des démarches revendicatives communes. Tel est le cas par exemple en France du mouvement antiraciste «SOS-Racisme» qui opère en concertation étroite avec l’Union des Etudiants Juifs de France.

Des palestiniens lancent des cocktails Molotov sur les voitures des colons

Des jeunes palestiniens ont lancé, le mercredi 21/10, des cocktails Molotov sur les voitures des colons sionistes qui passaient près du village de Houssan à l'ouest de la ville de Bethléem.
La radio hébreu a dit que les forces occupantes ont lancé une campagne de fouille dans la région après l'événement directement.

La blessure de 6 palestiniens d'al-Qods

Des sources bien-informées ont dit que 6 palestiniens ont été blessé alors que 6 autres sont arrêtés par les forces occupantes après qu'ils font face aux colons sionistes qui agressaient contre les habitants du quartier de Cheikh Jarrah.
La radio hébreu a prétendu que les palestiniens se sont accrochés avec un groupe de colons sionistes qui ont occupé une maison palestinienne dans le quartier.

L'armée de l'occupation impose un couvre-feu à Jayous

Des sources locales ont dit que les forces de l'occupation israélienne ont imposé, le mercredi à l'aube, un couvre-feu dans le village de Jayous au nord-est de Qalqilia et ont lancé une campagne de fouille dans les maisons résidentielles.
Elles ont déclaré que 12 blindés militaires sionistes ont envahi le village en annonçant le couvre-feu sans aucune raison.

L'occupation enlève 4 palestiniens à Selfit et Toubas

Les forces de l'occupation israélienne ont enlevé, hier à l'aube, le mercredi 21/10, quatre palestiniens dans la ville de Selfit et Toubas en Cisjordanie occupée.
Des sources locales ont dit que les forces occupantes ont envahi le village de Berouqin près de Selfit et ont arrêté 3 palestinien et un autre à Toubas en les emmenant vers une direction inconnue.

Des colons sionistes coupent des oliviers palestiniens à al Khalil

Des colons sionistes ont coupé, plus de 20 oliviers près du village de Yatta au sud d'al Khalil.
Des sources locales ont dit que des colons sionistes qui habitent dans la colonie de "Sousia" située au sud de Yatta ont déraciné plus de 20 oliviers âgés dans la région.

Les milices d'Abbas enlèvent 7 partisans du Hamas en Cisjordanie

Les milices du président sortant de l'autortié palestinienne, Mahmoud Abbas, ont poursuivi leurs campagnes d'arrestation contre les cadres et partisans du mouvement du Hamas, en Cisjordanie occupée, en arrêtant 7 personnes dont 5 étudiants, durant les deux derniers jours, à naplouse et al Khalil

Les occupants israéliens empêchent les fermiers palestiniens de ramasser leurs olives


Une guerre totale est toujours menée par les occupants israéliens contre tout ce qui est palestinien. L’olivier n’y fait pas exception. Il est soit confisqué par les colons, soit déraciné ; dans le meilleur des cas, les occupants israéliens mettent des bâtons dans les roues des fermiers palestiniens, en les empêchant de ramasser leurs fruits.
Dans ce contexte, des sources locales affirment que les autorités de l’occupation israélienne ont fermé, hier jeudi, la zone de Safa, au nord de la ville d’Al-Khalil. Elles l’ont déclaré zone militaire et ont interdit aux fermiers du village de regagner leurs fermes.
Les fermiers sont venus accompagnés de dizaines de solidaires étrangers pour cueillir l’olive, dans la zone de Wadi Abou Ar-Riche, à côté de laquelle une colonie sioniste est installée.
A remarquer qu’une force militaire israélienne s’est dépêchée sur place, non pour résoudre le problème, mais pour épauler les colons qui criaient des slogans contre les Palestiniens et tous les Arabes.

Les forces occupantes envahissent la région située à l'est de Rafah


La résistance palestinienne a fait face à une force sioniste appuyée par plusieurs blindés militaires qui ont envahi, aujourd'hui, mercredi 21/10, l'est de la ville de Rafah au sud de la bande de Gaza.
Le correspondant du Centre Palestinien d'Information (CPI) a dit que de nombreux blindés militaires sioniste ont envahi la région située à l'est de Rafah et y ont effectué des opérations de fouille.
Les habitants de la région ont exprimé leur peur de voir de grandes surfaces de terres agricoles être rasées.
De leur côté, les brigades de Nasser Salah Eddine, la branche militaire des comités de la résistance, ont annoncé, ce matin, mercredi 21/10, leur responsabilité dans le lancement de trois obus de mortier sur un regroupement de blindés militaires à l'extérieur du poste militaire sioniste de Karm Abou Salem, à l'est de la ville de Rafah.
Les brigades ont dit que cette opération vient dans le cadre de la riposte de la résistance palestinienne aux incursions sionistes continuelles dans les territoires palestiniens.

Palestine occupée : Début de grandes manœuvres militaires anti-aériennes israélo-américaines


L'entité sioniste et les Etats-Unis ont entamé, ce mercredi 21/10, leurs plus importantes manoeuvres anti-aériennes conjointes simulant des attaques de missiles contre l'Etat de l'occupation provenant de l'Iran, de la Syrie, du Liban ou de la bande de Gaza.
Les milliers de soldats sionistes vont participer, avec plus de 1500 soldats américains, dans ces manœuvres qui se poursuivront jusqu'au 5 novembre, a indiqué la radio de l'occupation.
Seront testées les batteries de missiles anti-missiles israéliens de type Arrow, ainsi que les systèmes américains de défense anti-missiles THAAD et Aegis (naval) et les systèmes anti-aériens Patriot et Hawk, selon les médias israéliens.
Ces manœuvres militaires sionistes, qui menacent toute la région, viennent après que la Turquie a refusé la participation de l'aviation sioniste dans des manœuvres militaires internationales (qui étaient prévues la semaine dernière sur les territoires turcs avec les Etats-Unis et l'OTAN), pour protester contre les crimes de guerre perpétrés par les forces occupantes dans la bande de Gaza au début de l'année 2009.
La direction d'Obama, qui a porté le slogan "le changement" lors des élections présidentielles américaine, a lancé des promesses de changement des erreurs de l'ancienne direction de Bush envers les Palestiniens, mais il soutient l'entité sioniste après avoir été condamnée au conseil des droits de l'homme de l'ONU, qui a adopté le rapport de Goldstone accusant les forces occupantes d'avoir perpétré des crimes de guerre contre l'humanité lors des dernières agressions sionistes contre Gaza.

Des raids aériens sionistes ciblent Gaza et Rafah


Les avions militaires sionistes ont effectué, à l'aube, le jeudi 22/10, un raid aérien sur les fermes et propriétés des palestiniens près des frontières de la bande de Gaza avec l'Égypte.
"Dans une nouvelle agression sioniste contre les habitants innocents de Gaza, les avions militaires sionistes, de type (F16), ont bombardé les champs agricoles et les propriétés des palestiniens près des frontières de la bande de Gaza avec les territoires égyptiens", ont déclaré les sources locales au correspondant du centre palestinien d'information.
Dans le même contexte, le correspondant du centre palestinien d'information a rapporté des sources locales dans la ville de Gaza que l'aviation militaire sioniste a bombardé complètement un atelier à Jabalia.
La radio de l'armée occupante a prétendu que les avions militaires sionistes ont ciblé deux tunnels utilisés pour la contrebande des armes à Gaza, dans une tentative de justifier ce crime devant l'opinion générale mondiale.

22‏/10‏/2009

Pourquoi Allah n’exauce -t- Il pas nos prières ?


Louange à Allah


L’imam Ibn al-Qayyim (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : « les invocations et les demandes de protection sont comparables à une arme. L’effet d’une arme dépend moins de son efficacité propre que de son utilisateur. Quand l’arme est sans défaut et l’utilisateur capable et les obstacles inexistants, l’arme peut porter une grande atteinte à l’ennemi. A défaut de l’un de ces trois facteurs, il n’y a pas d’effet » Ad-Da wa ad-Dawa, p. 35


Cela montre qu’il existe des conditions, des règles et des dispositions qui doivent se réunir dans l’invocateur et l’invocation, et qu’il y des obstacles et des entraves qui bloquent l’invocation et empêche son exaucement, et qu’il faut éviter leur présence dans l’invocation et dans l’invocateur. Si cela se réalise, l’exaucement sera assuré


Parmi les moyens qui aident l’invocateur à s’assurer l’exaucement figure ce qui suit


la sincérité dans l’invocation


C’est une des plus importantes et plus grandes règles. En effet, Allah le Puissant et Majestueux a ordonné la sincérité dans l’invocation en ces termes : «Invoquez Le tout en pratiquant une religiosité sincère ». La sincérité dans l’invocation consiste à avoir la ferme conviction que l’Invoqué, qui est Allah le Puissant et Majestueux, est capable de satisfaire tout seul les besoins du fidèle. C’est aussi s’éloigner de la duplicité dans ses rapports avec les créatures.


Se repentir et retourner à Allah le Très Haut


Car les péchés constituent les principales causes du blocage des invocations. C’est pourquoi, avant de commencer l’invocation, l’invocateur doit se repentir et demander pardon à Allah. A ce propos, Allah fait dire à Noé (PSL) : «J' ai donc dit: "Implorez le pardon de votre Seigneur, car Il est grand Pardonneur, pour qu' Il vous envoie du ciel, des pluies abondantes, » (Coran,71 :10-11


Observer l’humilité, la crainte, la révérence et le désir (à l’égard d’Allah


Car cela constitue l’âme de la prière invocatoire, sa quintessence et sa finalité d’après les propos d’Allah, le Puissant et Majestueux : «Invoquez votre Seigneur en toute humilité et recueillement et avec discrétion. Certes, Il n' aime pas les transgresseurs. » (Coran, 7 : 55


La répétition insistante qui exclut l’ennui et le découragement


Cette insistance consiste à répéter l’invocation deux ou trois fois. Mais il est préférable de se contenter de trois répétitions pour se conformer à la pratique du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) qui aimait à répéter les invocations et demander de pardon trois fois. (rapporté par Abou Dawoud et Nassaï


Multiplier les invocations en situation d’aisance et d’abondance


En effet, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Connais Allah en cas d’aisance, Il te reconnaîtra en cas de difficulté. » (rapporté par Ahmad


Chercher à complaire à Allah grâce à l’usage de Ses plus beaux noms et Ses plus sublimes attributs


et ce, aussi bien au début qu’à la fin de l’invocation, conformément aux propos du Très Haut : « C' est à Allah qu' appartiennent les noms les plus beaux. Invoquez- Le par ces noms ... » (Coran, 7 :180


Choisir des termes riches qui véhiculent les invocations les plus belles, les plus globalisantes et les plus claires


Les meilleures formules sont celles employées par le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Mais il est permis d’utiliser d’autres qui expriment mieux les préoccupations spécifiques de l’intéressé


Font partie des règles de l’invocation qui ne revêtent pas un caractère obligatoire


le fait de s’orienter vers la qibla de La Mecque

le fait d’être en état de propreté rituelle

débuter l’invocation en louant Allah, en Lui rendant grâce et en priant pour le Prophète

lever les mains pendant l’invocation


Parmi les choses qui facilitent l’exaucement figure le bon choix des heures et des lieux


Parmi les heures préférables, citons


l’aube, le dernier tiers de la nuit, la dernière heure du vendredi, le moment de la descente de la pluie, le temps séparant l’appel à la prière et l’annonce de l’imminence du début de celle-ci


Parmi les lieux préférés, citons :


les mosquées, en général et la mosquée sacrée en particulier


Parmi les conditions qui déterminent l’exaucement, citons le fait d’être lésé, le fait d’être en voyage, le fait d’être en jeûne, le fait de se trouver dans un cas d’extrême urgence et le fait d’invoquer Allah en faveur d’un musulman à son insu


Quant aux facteurs de blocage de l’exaucement, en voici quelques uns


La faiblesse de la formulation de l’invocation en elle-même. C’est le cas quand elle implique une agression ou une mauvaise conduite à l’égard d’Allah. Par agression, on entend le fait de demander à Allah ce qu’il n’est pas permis de Lui demander, comme par exemple le fait de demander à vivre éternellement ici-bas ou de demander une chose qui constitue un péché ou fait l’objet d’une prohibition ou demander sa propre mort, etc


D’après Abou Hourayra (P.A.a), le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Allah ne cessera d’exaucer les prières du fidèle tant que celui-ci ne formulera pas une prière qui implique un péché ou entraîne la rupture de liens de parenté » (rapporté par Mouslim


La faiblesse de l’invocateur lui-même. Cette faiblesse peut résider dans son cœur et dans son orientation vers Allah le Très Haut.Quant à la mauvaise conduite à l’égard d’Allah le Très Haut, elle se traduit par l’élévation excessive de la voix,et dans l’invocation d’Allah, le Puissant et Majestueux, à la manière du suffisant, indifférent,et dans l’usage de termes inutilement compliqués au dériment du contenu,et dans le fait de pleurnicher ou de crier de façon exagérée


.L’obstacle à l’exaucement peut résulter de l’implication de l’intéressé dans des actes interdits par Allah tels que la consommation de biens illicites dans le cadre de l’alimentation, de l’habillement, du logement, du moyen de locomotion, de l’usage du revenu d’activités illicites.
L’obstacle peut être constitué par les résidus que les péchés laissent sur les cœurs, par des innovations introduites dans la religion, t l’inattention du cœur


La consommation de biens illicites représente le plus grand obstacle à l’exaucement de l’invocation.A ce propos,Abou Hourayra (P.A.a) a rapporté que le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Allah est bon et n’accepte que ce qui est bon.Et Il a donné aux pieux le même ordre qu’Il a donné aux messagers en disant : « ôessagers! Mangez de ce qui est permis et agréable et faites du bien. Car Je sais parfaitement ce que vous faites... » (Coran,23 :51) et en disant : « ô es croyants! Mangez des (nourritures) licites que Nous vous avons attribuées. Et remerciez Allah, si c' est Lui que vous adorez.… » (Coran,2 :172) .Ensuite, il a mentionné l’homme qui prolonge son voyage tout couvert de poussière et les cheveux en bataille, quand il lève les mains vers le ciel et dit : « Mon Maître, mon Maître, alors que sa nourriture est illicite et sa boisson est illicite car il ne se nourrit que par l’illicite..Comment dès lors exaucer ses prières ? » (rapporté par Mouslim


L’homme cité en exemple par le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) réunit des facteurs d’exaucement comme l’état de voyage et le besoin d’Allah, et des obstacles à l’exaucement comme la consommation de biens illicites


Nous demandons à Allah la sécurité et le salut


La volonté de précipiter l’exaucement et l’abandon de l’invocation (par découragement


D’après Abou Hourayra, le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « L’un de vous peut s’attendre à l’exaucement (de ses prières) tant qu’il ne sera pas trop pressé et ne dira : « J’ai invoqué (Allah) mais Il n’a pas exaucé ma prière. » (rapporté par Boukhari et Mouslim


Le fait de lier l’invocation à une condition en disant : « Mon Seigneur, pardonne-moi, s’il Te plaît


Car celui qui prie doit s’exprimer de manière ferme ;il doit persister dans ses prières.A ce propos,le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Que l’un de vous ne dise pas :mon Seigneur, pardonne-moi, s’il Te plaît.Mon Seigneur,accorde-moi Ta miséricorde,s’il Te plaît ;qu’il s’exprime de manière ferme ,car nul ne peut contraindre Allah. » (rapporté par Mouslim et Boukhari

L’exaucement ne dépend pas (absolument) de la réunion de toutes ces règles et de l’absence de tous les obstacles car cela arrive rarement à quelqu’un,mais on doit s’evertuer à les réunir dans la mesure du possible


Parmi les choses importantes,citons la connaissance par le fidèle que l’exaucement peut revêtir plusieurs formes


Allah peut traduire l’exaucement par l’octroi de ce qui est demandé par le fidèle
Il peut également lui écarter un mal

Il peut lui faciliter une chose meilleure que ce qui est demandé

Il peut la lui réserver pour la vie future dans laquelle il en éprouvera le plus grand besoin


.Allah leTrès Haut le sait mieux



.Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid

Quelles sont les règles de l’invocation ? Quelle en est la modalité ? Quelles en sont les pratiques obligatoires et recommandées ? Comment doit-on la

Louanges à Allah

Premièrement, il est vrai qu’Allah Très Haut aime être sollicité à propos de toute chose.
Il se fâche même si on ne Le sollicite pas et Il invite Ses serviteurs à L'invoquer.
A ce propos Il dit : « Et votre Seigneur dit: "Appelez- Moi, Je vous répondrai. Ceux qui, par orgueil, se refusent à M' adorer entreront bientôt dans l' Enfer, humiliés".» (Coran, 40-60). L’invocation occupe une très haute place dans la religion.
C’est ce qui fit dire au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « l’invocation, c’est l’adoration » (rapporté par at-Tirmidhi, 3372 et par Abou Dawoud, 1479 et par Ibn Madja, 3828 et déclaré authentique par al-Albani dans Sahihi at-Tirmidhi, 2590
.
Deuxièmement, les règles de l’invocation
:
1L’invocateur doit être animé de la foi en l’unicité absolue d’Allah Très Haut dans Sa
souveraineté, dans Sa divinité, dans Ses noms et dans Ses attributs ; son cœur doit en être rempli.
Pour qu’Allah exauce l’invocation, il faut que le fidèle qui L’invoque Lui obéisse et évite de Lui désobéir.
A ce propos le Très Haut dit : «Et quand Mes serviteurs t' interrogent sur Moi.. alors Je suis tout proche: Je réponds à l' appel de celui qui Me prie quand il Me prie. Qu' ils répondent à Mon appel, et qu' ils croient en Moi, afin qu' ils soient bien guidés. » (Coran, 2 : 186).
2Invoquer Allah avec sincérité conformément à la parole du Très Haut : «Il ne leur a été
commandé, cependant, que d' adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif, d' accomplir la Salâ et d' acquitter la Zakâ. Et voilà la religion de droiture. » (Coran, 98 : 5). L’invocation c’est l’adoration d’après le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et la sincérité en constitue la condition d’exaucement
.
3Invoquer Allah à l’aide de Ses plus beaux noms conformément à la parole du Très Haut : «C' est à Allah qu' appartiennent les noms les plus beaux. Invoquez- Le par ces noms et laissez ceux qui profanent Ses noms: ils seront rétribués pour ce qu' ils ont fait. » (Coran, 7 : 180).
4Louer Allah comme Il le mérite avant de commencer l’invocation en vertu de ce qui a été rapporté par at-Tirmidhi(3476) d’après Fadhalala ibn Ubayd (P.A.a) qui a dit : « Une fois le Messager d’Allah était assis quand un homme entra, effectua une prière puis dit : « Mon Seigneur, pardonne-moi et accorde moi Ta miséricorde ». Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) lui dit : « Tu es trop pressé, ô prieur ! ». Quand ut termines ta prière, tu t’assoies puis tu loues Allah comme Il le mérite puis tu pries pour moi avant d’invoquer ». Selon une autre version (du même auteur) (n° 3477) : « Quand l’un de vous a fini de prier, qu’il commence par louer Allah puis qu’il prie pour le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) avant de demander (à Allah) ce qu’il veut ». Plus tard, un autre homme pria, loua Allah et pria pour le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Celui-ci lui dit : « ô prieur, demande (à Allah) ce que tu veux, tu l’auras » (déclaré authentique par al-Albani dans Sahihi at-Tirmidhi, 2765-2767).
5Prier pour le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui En effet, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Toute prière sera bloquée jusqu’à ce que son auteur prie pour le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) » (rapporté par at-Tabarani dans al-Awsat, 1/220 et déclaré authentique par al-Albani dans Sahih al-Djami, 4399.
6S’orienter vers la qibla (direction de La Mecque
Mouslim (1763) a rapporté d’après Omar ibn al-Khattab (P.A.a) : « Le jour de (la bataille de) Badr, le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a jeté un regard sur les polythéistes qui étaient 1 000 personnes alors que ses compagnons n’étaient que 319 hommes… Il s’est tourné vers la qibla et a tendu ses mains et s’est mis à crier en invoquant son Maître: Mon Seigneur, réalise la promesse que Tu m'as faite. Mon Seigneur, si Tu laisses périr ce groupe de musulmans, Tu ne seras jamais adoré (correctement) sur terre ». (Il ne cessa de crier, orienté vers la qibla, les mains rendues jusqu’à ce que son habit tombât…» etc.
Dans son commentaire sur Mouslim, an-Nawawi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : « Le hadith signifie qu’il est recommandé à l’invocateur de s’orienter vers la qibla et d’élever ses mains ».
7Elever les mains.
D’après Abou Dawoud (1488) Salman (P.A.a) a dit : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Votre Maître Béni et Très Haut est généreux et pudique ; Il a honte de laisser celui qui Lui tend les mains retourner les mains vides » (déclaré authentique par Cheikh al-Albani dans Sahihi Abou Dawoud (1320). Il faut faire en sorte que les paumes soient tournées vers le ciel à la manière du solliciteur humble qui attend qu’on lui donne. Abou Dawoud (1486) a rapporté d’après Malick ibn Yassar (P.A.a que le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : Quand vous sollicitez Allah tendez-Lui vos paumes et non le dos de vos mains ». (déclaré authentique par Cheikh Al-Albani dans Sahih Abou Dawoud (1318).
Doit-on maintenir les deux mains collées l’une à l’autre ou les séparer légèrement ?
Dans ach-Charh al-Mumti’ (4/25), Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a précisé que les mains doivent rester collées l’une à l’autre. Il précise : le fait de les écarter l’une de l’autre n’a, à ma connaissance, aucun fondement ni dans la Sunna ni dans les propos des ulémas ».
8Nourrir la certitude quant à la réponse d’Allah Très Haut et avoir « le cœur présent » conformément à la parole du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « Invoquez Allah tout en étant sûrs d’obtenir l’exaucement et sachez qu’Allah n’exauce pas l’invocation d’un cœur distrait ». (rapporté par at-Tirmidhi, 3479 et déclaré bon par al-Albani dans Sahihi at-Tirmidhi, 2766.
9Répéter fréquemment la demande en y incluant tout ce que le fidèle vaut en fait des biens d’ici-bas et de ceux de l’au-delà. Il faut encore insister sans être trop pressé de recevoir l’exaucement compte tenu de la parole du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui).
« On exauce l’invocation du fidèle sauf si elle implique un péché ou la rupture des liens de parenté et si l’invocateur ne s’empresse pas ».
- « Comment s’empresser, ô Messager d’Allah ? »
- « C’est dire : « J’ai invoqué (Allah) tant de fois sans obtenir l’exaucement » . Et puis, on se décourage et abandonne l’invocation » (rapporté par al-Boukhari 6340) et par Mouslim, 2735.
10S’exprimer résolument compte tenu de la parole du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « Ne dites pas : Mon Seigneur, pardonne-moi si Tu veux ! » ou « Mon Seigneur, ait pitié de moi si Tu veux (Il faut s’exprimer résolument car rien ne peut contraindre Allah à agir » (rapporté par Al-Boukhari, 6339 et par Mouslim, 2679).
11Rester humble, révérencieux et animé du désir et de la crainte. Car Allah Très Haut a dit : «Invoquez votre Seigneur en toute humilité et recueillement et avec discrétion. Certes, Il n' aime pas les transgresseurs. » (Coran, 7 : 55) et dit : « Ils concouraient au bien et Nous invoquaient par amour et par crainte. Et ils étaient humbles devant Nous.» (Coran, 21 : 90) et dit : «Et invoque ton Seigneur en toi-même, en humilité et crainte, à mi-voix, le matin et le soir, et ne sois pas du nombre des insouciants. » (Coran, 7 :205).
12Répéter l’invocation trois fois.
Al-Boukhari (240) et Mouslim (1794) ont rapporté d’après Abd Allah ibn Massoud (P.A.a) : « Un jour, le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) priait près de la Maison (Kaaba) en présence d’Abou Djahl et d’un groupe de ses compagnons … Des chameaux avaient été égorgés (sur place) la veille et Abou Djahl dit : « qui d’entre vous va chercher les déchets du chameau du clan X pour les déverser sur Muhammad quand il se sera prosterné. Le plus malheureux d’entre eux partit chercher les déchets et revint les jeter sur les épaules de Muhammad prosterné. Les autres (compagnons d’Abou Djahl) en rirent de manière à se pencher les uns vers les autres. Je regardais la scène tout en souhaitant pouvoir étendre sur le dos du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) quelque chose pour le protéger. Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) restait prosterné et quelqu’un s’en alla informer Fatima qui n’était alors qu’une gamine. Elle dégagea les saletés jetées sur son père et se tourna vers les compagnons d’Abou Djahl et les insulta. Quand le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) termina sa prière, il invoqua Allah contre eux à haute voix. Il avait l’habitude de répéter ses invocations trois fois ; quand il demandait, il le faisait trois fois. Et puis, il dit : trois fois : « Mon Seigneur, occupe-Toi de Quraych ». Quand les Compagnons d’Abou Djahl entendirent sa voix, ils cessèrent de rire et eurent peur de son invocation. Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) ajouta : « Mon Seigneur, occupe Toi d’Abou Djahl ibn Hisham, d’Utaba ibn Rabi’a, de Shayba ibn Rabia, de Walid ibn Uqba, d’Umayya ibn Khalaf, d’Uqba ibn Abi Mu’it et d'un septième dont je n’ai pas retenu le nom. Au nom de Celui qui a envoyé Muhammad ! J’ai vu tous ceux qu’il a cités abattus lors de la journée de Badre. Et puis ils furent traînés et jetés dans un puits ».
13Utiliser une nourriture et des vêtements licites. Mouslim (1015) a rapporté d’après Abou Hourayra (P.A.a) que le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « ô hommes ! Allah est bon et Il n’accepte que ce qui est bon. Et Il a donné aux croyants le même ordre qu’Il a donné aux messagers en ces termes : «Ô Messagers! Mangez de ce qui est permis et agréable et faites du bien. Car Je sais parfaitement ce que vous faites. » (Coran, 23 :51 ) et «Ô les croyants! Mangez des (nourritures) licites que Nous vous avons attribuées. Et remerciez Allah, si c' est Lui que vous adorez. » (Coran, 2:272). Ensuite, il a évoqué le cas de celui qui effectue un long voyage et devient poussiéreux, les chevaux en bataille et les mains tendues vers le ciel pour dire : ô Maître ! ô Maître ! Pourtant il mange une nourriture illicite et boit des boissons illicites et porte des vêtements illicites. Etant ainsi nourri de choses illicites, comment peut-on exaucer (ses prières)?
Ibn Radjab (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : « Manger une nourriture licite, boire des boissons licites et porter des vêtements licites ; tout cela fait exaucer les prières ».
14Invoquer discrètement et ne pas crier (trop fort). A ce propos le Très Haut dit : «Invoquez votre Seigneur en toute humilité et recueillement et avec discrétion. Certes, Il n' aime pas les transgresseurs. » (Coran, 7 : 55). Allah a rendu hommage à son serviteur Zacharie en ces
termes : « Lorsqu' il invoqua son Seigneur d' une invocation secrète» (Coran, 19 :3
Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid

Mon hijab, ma vie ma fierté

Salam alaykoum wa rahmatolahi ta'ala wa barakato
Que la Paix d'Allah Le Tout Miséricordieux et Sa Miséricorde vous accompagne
Les louanges appartiennent à Allah, celui qu'Allah guide ne peut trouver l'égarement et celui qu'il égare ne peut trouver de guide
j'atteste qu'il n' y a de Dieu que Dieu et que Mohamed et son messager.
Que la paix soit sur vous .
Nous demandons humblement à Allah de nous accorder la sincérité dans l'intention et Sa clémence et d'unir tous les musulmans sous la bannière du prophète Mouhammad SAW,
afin que nous soyons parmi les gagnants le Jour du Jugement.
Ya Allah, par ton nom je fais le serment,
Epaulé par tous mes frères musulmans;
De garder sur mon cœur et mon corps cette couronne,
Jusqu'à ce que l'heure arrive et sonne;
Ya Allah par ton nom, mon hijab vaut plus cher que mon âme,
Il est le ciment, la pièce maitresse de mon appartenance à l'Islam;
Mon amour pour toi ô mon cher voile circule dans mes veines,
Vivre loin de moi dépasserais le cadre de la peine;
Ya Allah par ton nom trois fois, je le porterais partout,
Qu'importe les moqueries des gens et leurs malveillances;
Ni par contrainte, amour pour ma famille, mari ou moindre lien Uniquement par conviction,
C'est mon droit à mon intimité, ma liberté de femme,
Ils peuvent déverser des pluies de haine, résistera la flamme;
Allahou akbar, Allahou akbar, Allahou akbar, c'est mon choix,
Tu peux lutter, t'opposer, me causer mille dégâts;
Mon coeur a prononcé sa déclaration d'amour pour ce que tu d'oppression,
Si chère à mes jours, à mes nuits, il est mon signe de liberté d'opinion;
Mon droit à l'existence, d'être une femme à part entière,
Ni soumise à l'homme, ni à la mode, juste musulmane très fière;
Lis bien ces lignes, elles sont pour toutes mes sœurs,
Rassembles ton courage, bats-toi, à la femme fait honneurs;
Chaque hijab porté dans le monde, est un combat gagné contre l'oppresseur,
Soit forte, combat pour ton droit, pour le respect de ta pudeur;
Gagnes ta place, signes ton appartenance en préservant ton honneur,
La sentence est irrévocable, ne te serviront à rien tes leurres;
Ya Allah, donnes moi et à mes sœurs le courage et la détermination,
Apportes Ton soutien par la victoire, je t'adore par amour, par conviction.
A toutes mes sœurs qui se battent pour le hijab.
Battez vous mes sœurs, soyez fières, soyez très fières...

21‏/10‏/2009

Palestine : "On pille les organes de nos fils"


Des Palestiniens accusent l’armée israélienne de voler des organes à ses victimes. Donald Boström raconte le scandale international des transplantations d’organes – et comment lui-même a été le témoin d’une atteinte au corps d’un Palestinien de 19 ans Vous pouvez m'appeler un "entremetteur", a déclaré Levy Izhak Rosenbaum, de Brooklyn, USA, sur un enregistrement secret réalisé par un agent du FBI qu'il croyait être un client. Dix jours plus tard, fin juillet de cette année, Rosenbaum a été arrêté et un vaste trafic d’organes et de blanchiment d'argent, digne des Soprano, a été démasqué dans le New Jersey, impliquant des rabbins, des élus et des fonctionnaires.

Bilal Ahmed Ghanan, 19 ans, a été tué par les soldats israéliens, qui ont emporté son corps. Le corps a été rendu à sa famille avec une suture allant de l'abdomen au menton

Le travail d’entremetteur de Rosenbaum n'a rien à voir avec le romantisme. Il s'agissait d'achat et de vente au marché noir de reins provenant d’Israël. Rosenbaum affirme qu'il achète des reins à des gens modestes pour 10,000 $ et les revend ensuite à des patients désespérés aux USA pour 160.000 $. Le temps d’attente pour un rein obtenu par les voies légales est en moyenne de 9 ans.

Les accusations ont ébranlé l’industrie américaine de la transplantation. Si elles sont vraies, c’est

la première fois qu’un trafic d'organes est documenté aux USA, ont déclaré des experts au New Jersey Real-Time News.

A la question de savoir combien d'organes il a vendu, Rosenbaum répond: «Pas mal. Et je n'ai

jamais échoué», se vante-t-il. Son commerce a duré pendant très longtemps.

Francis Delmonici, un professeur de chirurgie de transplantation à l'Université d’Harvard et membre du conseil d'administration de la National Kidney Foundation (Fondation nationale du rein), indique au même journal que le trafic d'organes, semblable à celui signalé en provenance d’Israël, a lieu dans d'autres endroits de la planète. On estime qu’environ 10% des 63 000 transplantations de reins dans le monde sont illégales, selon Delmonici.

Les pays soupçonnés de ces activités sont le Pakistan, les Philippines et la Chine, où les organes

seraient prélevés sur des prisonniers exécutés. Mais les Palestiniens soupçonnent aussi fortement Israël de capturer des jeunes hommes qui lui serviraient à leur corps défendant, comme au Pakistan et en Chine, de réserves d’organes avant d’être tués. Une accusation très grave, avec suffisamment de points d’interrogations pour motiver la Cour internationale de Justice (CIJ) à ouvrir une enquête sur d'éventuels crimes de guerre.

Israël a été à maintes reprises critiqué pour sa gestion contraire à l’éthique des organes et des greffes. La France a été parmi les pays qui ont cessé la collaboration d'organes avec Israël dès les années 90. Le Jerusalem Post a écrit que «les autres pays européens devraient suivre l'exemple de la France prochainement."

Depuis le début des années 2000, la moitié des reins greffés à des Israéliens ont été achetés illégalement en Turquie, en Europe de l'Est ou en Amérique latine. Les autorités sanitaires israéliennes sont totalement au courant de ce commerce, mais ne font rien pour l'arrêter.

Lors d'une conférence en 2003, il a été démontré qu’Israël est le seul pays occidental dont le corps médical ne condamne pas le commerce illégal d'organes et qui ne prend aucune mesure légale contre les médecins qui participent à ce commerce illégal. Au contraire, les médecins-chefs des grands hôpitaux israéliens sont impliqués dans la plupart des transplantations illégales, selon le quotidien suédois Dagens Nyheter du 5 Décembre 2003.

Au cours de l'été 1992, Ehud Olmert, alors ministre de la Santé, avait tenté de régler la question de la pénurie d'organes en lançant une grande campagne visant à trouver des volontaires israéliens pour des dons d'organes post mortem. Un demi-million de tracts furent diffusés dans les journaux locaux, invitant les Israéliens à s’inscrire pour des dons d’organes après leur mort. Ehud Olmert avait été lui-même la première personne à s'inscrire.

Deux semaines plus tard, le Jerusalem Post signalait que la campagne avait été un succès. Pas moins de 35.000 personnes s’étaient inscrites, contre 500 par mois auparavant.

Toutefois, dans le même article, la journaliste Judy Siegel écrivait que l'écart entre l'offre et la demande était toujours important. 500 personnes étaient sur liste d’attente pour une greffe de rein, mais que seules 124 transplantations pourraient être réalisées. Sur les 45 personnes ayant besoin d'un nouveau foie, trois seulement pouvaient être opérées en Israël.

Pendant cette campagne, de jeunes hommes palestiniens ont commencé à disparaître dans les villages de Cisjordanie et de Gaza. Des soldats israéliens les ramenaient morts au bout de 5 jours, le corps ouvert.

Parler de ces corps charcutés terrorisait la population des territoires occupés. Il y avait des

rumeurs d'une augmentation spectaculaire du taux de disparition de jeunes hommes, avec des enterrements nocturnes de corps autopsiés.

J'étais dans la région à l'époque, je travaillais sur un livre. À plusieurs reprises, j'ai été contacté par le personnel de l'ONU préoccupé par l'évolution de la situation. Les personnes qui me contactaient disaient que des vols d’organes avaient certainement lieu, mais qu'ils étaient empêchés d’agir contre cela.

Ayant trouvé un réseau de diffusion pour le reportage, je me suis alors déplacé dans le secteur

pour interroger un grand nombre de familles palestiniennes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza : j’ai rencontré des parents qui ont raconté comment les organes de leur fils avaient été prélevés, avant d'être tués.

Un des exemples que j'ai trouvé lors de ce sinistre voyage fut celui le jeune lanceur de pierres, Bilal Ahmed Ghanan.

Il était près de minuit quand retentit le rugissement d'un moteur d’une colonne de l’armée israélienne à la périphérie d’Imatin, un petit village dans le nord de la Cisjordanie. Les deux mille habitants ont été réveillés. Ils se tenaient, ombres silencieuses dans l'obscurité, certains couchés sur les toits, d'autres cachés derrière les rideaux, les murs ou les arbres qui fournissaient une protection pendant le couvre-feu, mais offraient toujours une vue complète de ce qui allait devenir la tombe du premier martyr du village. Les militaires avaient coupé l'électricité et le secteur était maintenant une Zone Militaire Fermée – pas même un chat ne pouvait sortir sans risquer sa vie.

L'insupportable silence de la nuit noire était seulement interrompu par des sanglots silencieux. Je ne me souviens pas si nos frissons étaient dus au froid ou à la tension. Cinq jours plus tôt, le 13 Mai 1992, une force spéciale israélienne avait utilisé l'atelier de menuiserie du village pour tendre une embuscade. La personne pour qui l’action avait été mise en place était Bilal Ahmed Ghanan, l'un des jeunes lanceurs de pierres palestiniens qui menait la vie dure aux soldats israéliens.

En tant que l’un des principaux lanceurs de pierres, Bilal Ghanan, était recherché par l’armée depuis quelques d'années. Avec d'autres garçons lanceurs de pierres, il se cachait dans les montagnes de Naplouse, sans toit au-dessus de sa tête. Se faire prendre signifiait la torture et la mort pour ces garçons : ils devaient donc rester dans les montagnes, à tout prix.

Le 13 Mai, Bilal a fait une exception, lorsque pour une raison inconnue, il est passé sans protection devant l'atelier de menuiserie. Pas même Talal, son frère aîné, ne sait pourquoi il a pris ce risque. Peut-être les garçons étaient-ils sortis pour se réapprovisionner, leurs réserves de nourriture étant épuisées.

Tout s'est déroulé selon le plan de la force spéciale israélienne. Les soldats ont écrasé leurs cigarettes, posé leurs canettes de Coca-Cola, et ont visé calmement à travers la fenêtre brisée. Quand Bilal a été suffisamment proche, ils n’ont eu qu’à tirer sur la gâchette. Le premier coup l’a frappé à la poitrine. Selon des villageois qui ont été témoins de l'incident, il a été touché par une balle dans chaque jambe. Deux soldats sont alors descendus en courant de l'atelier de menuiserie et ont tiré à nouveau sur Bilal dans le ventre.
Puis, ils l’ont attrapé par les pieds et l’ont traîné sur les vingt marches en pierre de l'escalier de l’atelier. Les villageois racontent que les gens de l'ONU et du Croissant-Rouge se trouvaient à proximité, ont entendu la décharge et sont venus à la recherche de blessés ayant besoin de soins. Une discussion a eu lieu pour savoir qui devrait se charger de la victime. Les discussions se sont terminées avec le chargement de Bilal grièvement blessé dans une jeep par les soldats israéliens qui l’ont emmené à la sortie du village, où un hélicoptère de l’armée les attendait. Le garçon a été transporté vers une destination inconnue de sa famille. Cinq jours plus tard, il est revenu mort, enveloppé dans un tissu vert d’hôpital.

Un villageois a reconnu le capitaine Yahya, le chef de la colonne de l’armée, comme étant celui qui avait transporté Bilal depuis le centre d’autopsie d’ Abou Kabir, à l'extérieur de Tel Aviv, jusqu’à son dernier lieu repos. "Le capitaine Yahya est le pire de tous», a murmuré le villageois à mon oreille. Après que Yahya eut fait décharger le corps et changer le tissu vert contre un autre en coton léger, certains hommes de la famille de la victime ont été choisis par les soldats pour creuser la tombe et mélanger le ciment.

Malgré le bruit marqué des pelles, nous pouvions entendre les rires des soldats qui échangeaient quelques plaisanteries en attendant de rentrer chez eux. Quand Bilal a été mis en terre, sa poitrine a été découverte. Soudain, il est devenu clair pour les quelques personnes présentes à quel genre d'abus le garçon avait été exposé. Bilal n'était pas le premier jeune Palestinien à être enterré avec une incision du ventre jusqu'au menton et les spéculations allaient bon train sur le pourquoi de ces sutures.

Les familles en Cisjordanie et à Gaza étaient sûres de ce qui était arrivé à leurs fils : «Nos fils sont utilisés comme donneurs d'organes involontaires», m’a dit un proche de Khaled de Naplouse, de même que la mère de Raed de Jénine et les oncles de Mahmoud et Nafes dans la bande de Gaza, qui ont tous disparu pendant un certain nombre de jours avant de revenir de nuit, morts et autopsiés.
"

Pourquoi sinon garder les corps pendant au moins cinq jours avant de nous laisser les enterrer? Qu'est-il arrivé aux corps pendant cette période? Pourquoi effectuent-ils une autopsie, contre notre volonté, lorsque la cause du décès est évidente? Pourquoi les corps sont-ils rendus de nuit? Pourquoi avec une escorte militaire? Pourquoi la zone est-elle bouclée pendant l'enterrement? Pourquoi l'électricité est-elle coupée?" L’oncle de Nafe était bouleversé, et il avait beaucoup de questions.

Les proches des Palestiniens morts n’avaient plus de doutes quant aux raisons de ces meurtres, mais le porte-parole de l'armée israélienne affirmait que les allégations de vol d'organes étaient des mensonges. Toutes les Palestiniens qui sont tués sont autopsiés, c’est la routine, dit-il.
Bilal Ahmed Ghanem a été l'un des 133 Palestiniens tués de différentes façons cette année-là. Selon les statistiques palestiniennes, les causes des décès ont été: tué dans la rue, une explosion, par des gaz lacrymogènes, délibérément écrasé, pendu en prison, tué à l'école, tué à la maison, etc.

Les 133 personnes tuées avaient entre 4 mois et 88 ans. Seule la moitié d'entre elles, 69 victimes, ont été autopsiées. L'autopsie « de routine » des Palestiniens tués - dont parlait le porte-parole de l'armée – ne reflète pas la réalité dans les territoires occupés. Les questions demeurent.

Nous savons qu'Israël a un grand besoin d'organes, qu’il existe un vaste commerce illégal d'organes, qui a lieu depuis de nombreuses années maintenant, que les autorités sont conscientes de cela et que les médecins à des postes de direction dans les grands hôpitaux y participent, ainsi que des fonctionnaires à différents niveaux.

Nous savons aussi que des jeunes hommes palestiniens ont disparu, qu’ils ont été ramenés au bout de cinq jours, de nuit, dans un secret absolu, recousus après avoir été ouverts du menton à l'abdomen, charcutés et recousus.

Il est temps d'apporter de la clarté sur ce commerce macabre, de faire la lumière sur ce qui se passe et ce qui s’est passé dans les territoires occupés par Israël depuis le début de l'Intifada.

La situation humanitaire à Gaza, de grands défis, selon un rapport international


Le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’Organisation des Nations Unies a publié un rapport concernant la situation dans la bande de Gaza jusqu’au dimanche 11 janvier 2009.
Le rapport détaille la manière dont la situation humanitaire se détériore de plus en plus. Les équipes de secouristes ne sont pas en mesure de pratiquer leur devoir de façon décente. Il réaffirme que les opérations agressives causeront plus de pertes humaines.

L’agression israélienne

L’opération militaire israélienne entame sa troisième semaine. L’aviation israélienne continue à lâcher des tracts sur la ville de Gaza, menaçant à plus d’escalade.
Toutes les forces israéliennes d'occupation, aériennes, maritimes comme terrestres, continuent à encercler et à étouffer les zones habitées de la bande de Gaza. Les départements de Gaza et du Nord sont toujours isolés du reste de la bande de Gaza. La crise humanitaire ne cesse de s’aggraver. Le nombre de pertes humaines ne cesse d’augmenter. Les dégâts de maisons et d’infrastructures ne cessent de s’abîmer. Sont au plus mal les services d’eau potable, des égouts, d’électricité.
Les équipes et les centres médicaux souffrent d’une pression croissante et d’un surmenage qui ne cesse de s'alourdir.
Par ailleurs, la guerre laissera très certainement des séquelles sur les enfants qui constituent environ 56% de la population de la bande de Gaza, se soucie le rapport.

Protection des civils

Les Israéliens bombardent même les maisons civiles. Le 10 janvier, ils ont tiré un obus d’artillerie sur la maison de la famille Abdou Rabbah, à Jabalia. Huit personnes ont été tuées.
Jusqu’au 11 janvier, le ministère palestinien de la santé a compté 884 martyrs dont 275 enfants et 93 femmes. Il y a aussi parmi les tués 12 membres d’équipes médicales.
L’Organisation mondiale de la santé dit que les hôpitaux n’ont d’électricité que pour trois à quatre heures. Plusieurs hôpitaux de la bande de Gaza n’ont de carburant que pour quelques jours. L’hôpital Kamal Odwan n’en a même plus.
De plus, plus de 500 mille personnes de la bande de Gaza n’ont plus d’eau. D’autres 500 mille personnes n’ont de l’eau que pour quelque 4 à 6 heures.

Les premières nécessités

Le rapport international délimite les premières nécessités de la population de la bande de Gaza

par la protection des civils. En fait, la Bande est une zone des plus densément peuplées au monde. Plus de la moitié de ses 1,5 millions d’habitants sont des enfants. "Israël" doit respecter les critères de la loi humaine internationale. Elle doit faire une distinction entre civils et hommes armés. Le rapport remarque que des ambulances et des véhicules de pompiers ont été attaqués.
Il faut réparer les lignes d’électricité, nécessaires pour les services de la santé et de l’eau.
Le point de passage de Nahel doit être ouvert pour laisser passer des quantités suffisantes de carburant pour faire marcher la centrale d’énergie, pour qu’elle puisse distribuer du carburant.
Enfin, il y a le problème de la liquidité monétaire. Bien que le gouvernement israélien ait laissé passer une petite quantité d’argent, il y a beaucoup à faire pour la question de la liquidité.

La campagne internationale: l'occupation emprisonne 25 députés leur majorité de Hamas.


" 25députés palestiniens dont une majorité appartient au Hamas, souffrent extrêmement et arbitrairement dans les geôles de l'occupation israélienne", a affirmé la campagne internationale préoccupée par la libération des députés incarcérés illégalement.
Lors de son rapport publié, le mardi 20/10, la campagne internationale a souligné que 22 députés alliés au Hamas, 2 de Fatah et un seul appartient au front populaire, souffrent énormément dans les prisons sionistes.
"5 députés incarcérés depuis plus de 5 ans, n'ont pas été encore jugé, alors que la peine de la plupart des députés a été achevée", a souligné la campagne en protestation contre les pratiques oppressives et les violations sionistes contre les droits humanitaires et la loi internationale.
La campagne internationale pour la libération des députés prisonniers a exhorté les institutions et organisations des droits de l'homme, à la nécessité d'assumer leurs responsabilités et d'œuvrer attentivement pour mettre la pression sur le gouvernement de l'entité sioniste, afin de libérer les députés palestiniens férocement opprimés.

Goldstone: la guerre sioniste était une punition collective contre les habitants de Gaza


Le président du comité international des droits de l'homme à l'ONU, Richard Goldstone, a refusé les accusations et les critiques de l'entité sioniste à son rapport autour des crimes de guerre perpétrés par les forces occupantes lors de la guerre contre la bande de Gaza au début de l'année 2009.
Il a critiqué les prétentions des leaders de l'occupation que ce rapport va paralyser les processus de paix au Proche-Orient.
En commentaire aux déclaration du ministre sioniste des affaires étrangères, Avigdor Libermann, que ne peut pas réaliser la paix dans la région durant cette étape, Goldstone a dit, le mardi soir 20/10, qu'il n'y pas des processus de paix et que Libermann ne veut jamais la paix.
"Où les processus prétendus de paix?" a-t-il ajouté Goldstone.
Enfin il a dit qu"'Israël" voulait punir les habitants de la bande de Gaza collectivement à travers son offensive militaire.
Le rapporte de Goldstone adopté par le conseil des droits de l'homme de l'ONU accuse l'occupation de perpétrer des crimes de guerre et contre l'humanité durant ses dernières agressions contre la bande de Gaza au début de l'année 2009.

Israël : destruction de livres scolaires évoquant –timidement- la Nakba


Le ministère israélien de “l’Education” vient de saisir, en attendant de les détruire, des manuels scolaires où était évoquée, pour la première fois, l’expulsion des Palestiniens de leur terre en 1948.
Soixante ans après la Nakba, l’ancienne ministre de l’Education, la travailliste Yuli Tamir, avait finalement accepté, l’année dernière, que la tragédie du peuple palestinien occupe quelques lignes dans certains des livres scolaires, destinés aux seuls élèves de 1ère et Terminales de la minorité arabe.
Mais quelques lignes seulement, entourées de mille précautions, dans un océan de textes intoxiquant les jeunes cervelles avec la propagande sioniste officielle.
Loin de reconnaître des réalités avérées, le manuel présentait en effet l’expulsion comme la version « arabe » des événements, à laquelle s’opposait l’historiographie sioniste classique. A savoir, le vieux mensonge selon lequel les Palestiniens seraient partis de leur plein gré, les soldats juifs leur courant après uniquement pour leur dire qu’ils n’avaient rien à craindre dans le nouvel Etat !
Le paragraphe contenu dans ces livres, désormais promis au pilon, était ainsi rédigé :
“Les Palestiniens et les pays arabes soutiennent que la plupart des réfugiés étaient des civils, qui furent attaqués, puis expulses de leurs foyers par les forces armées juives, lesquelles instaurèrent une politique de nettoyage ethnique, contrairement aux proclamations pacifiques contenues dans la Déclaration d’Indépendance”, pouvait-on lire dans le manuel.
Rien de plus, rien de moins. Mais c’était encore trop, aux yeux du gouvernement de Netanyahu et de son ministre négasioniste Gideon Saar. Au feu, les livres impurs !