La jonction entre sionisme et panafricanisme, les excroissances doctrinales des deux points noirs de l’Occident de l’époque contemporaine,-la persécution des Juifs et la traite négrière-, a longtemps été caressée par les pères fondateurs du sionisme désireux de fonder avec les peuples africains, une communauté des persécutés. Léon Pinsker dans l’Auto émancipation (1882), le philosophe Martin Bubber à la tête du Die Welt, journal de l’organisation sioniste mondiale, dont il assura la rédaction en chef de 1889 à 1901, et, Golda Meir, ancien premier ministre israélien, ont plaidé en faveur d’un tel projet. Juifs et Noirs américains ont longtemps constitué d’ailleurs, avec les confédérations syndicales américaines, l’ossature du Parti Démocrate américain. Ailleurs, dans le monde occidental, des tentatives se font régulièrement jour pour associer Juifs et Noirs dans des démarches revendicatives communes. Tel est le cas par exemple en France du mouvement antiraciste «SOS-Racisme» qui opère en concertation étroite avec l’Union des Etudiants Juifs de France.
الاشتراك في:
تعليقات الرسالة (Atom)
ليست هناك تعليقات:
إرسال تعليق