Bombes sur Gaza : cette photo montre quelques-unes des plus grosses bombes qui ont été larguées sur Gaza mais n’ont pas explosé.
L’histoire de l’uranium est tellement horrible qu’il est extrêmement difficile à qui que ce soit de
l’affronter... Nous allons examiner l’expérience de médecins généralistes à Basra et dans le sud de l’Irak : les données qu’ils ont fournies sont cruciales pour brosser cette histoire de l’uranium.
Gaza - Attaque d’un entrepôt de l‘ONU
Nous avons vu et entendu tant de tristes histoires de victimes d’armes à base d’uranium, dans tant de théâtres d’opérations - guerre des Balkans, Koweït, Irak, Afghanistan, Liban, Gaza, et à présent peut-être le Pakistan.
Mais est-ce que nous comprenons réellement les conséquences de ces armes maléfiques qui sont fabriquées aux Etats-Unis et utilisées par toutes les forces de l’OTAN et d’Israël ?
Pour connaître la réponse, nous devons regarder plus loin, en Irak, où l’usage extensif de telles armes a décimé les populations civiles en beaucoup d’endroits.
L’histoire de l’uranium est tellement horrible qu’il est extrêmement difficile à qui que ce soit de l’affronter. Les douleurs et les souffrances de ses victimes et le bilan final des morts s’élève à tant de milliers voire de millions de personnes. Nous allons examiner l’expérience de médecins généralistes à Basra et dans le sud de l’Irak : les données qu’ils ont fournies sont cruciales pour brosser cette histoire de l’uranium.
Avant de regarder les preuves fournies par les spécialistes, je voudrais rendre hommage à ceux qui ont consacré leur vie à enquêter sur l’uranium appauvri et autres armes à l’uranium et qui ont payé le prix fort dans des circonstances mystérieuses.
Il faut bien comprendre que sur tous les théâtres d’opérations cités plus haut, la contamination à l’uranium a affecté non seulement leurs propres forces militaires OTAN/IDF mais aussi les civils innocents dans les zones respectivement ciblées et les régions avoisinantes (y compris Israël lui-même). C’est la nature indiscriminée de ces armes et le fait que leur contamination associée a la propriété de franchir de grandes distances, qui permet de les classer dans la catégorie des actes les plus abominables contre l’humanité.
Les terribles conséquences de l’uranium appauvri ont été mises à la disposition des médias par un certain Dr Leonard Dietz qui avait travaillé pour le Knolls Atomic Power Laboratory pendant 28 années. C’était un physicien nucléaire de la recherche fondamentale en spectrométrie de masse, responsable du développement d’instruments de spectrométrie de masse avancés et de nouvelles techniques analytiques pour le comptage des isotopes d’uranium et de plutonium.
Après la Guerre du Golfe en 1991, le Dr Dietz a fourni au Congrès l’aide de la physique concernant des particules d’uranium en suspension provenant de munitions à l’uranium appauvri, ainsi qu’à des écologistes et à des chercheurs qui étudiaient la dispersion et les risques sanitaires de ces particules radioactives. Il a produit un rapport extrêmement intéressant intitulé : « Contamination de Vétérans de la Guerre du Golfe et d’autres par l’UA ».
Dans son résumé il déclarait : « Nous développons une information générale sur l’uranium appauvri (UA) pour décrire un modèle physique sur la manière dont un grand nombre de combattants non protégés de la Guerre du Golfe sur les champs de bataille du Koweit et de l’Iraq ont facilement pu absorber de dangereuses quantités d’UA dans leur corps ». Il en donne l’analyse suivante : « Les radiations alpha, bêta et gamma produisent les mêmes effets biologiques sur les cellules et les organes, et beaucoup des dommages de ces radiations sur les tissus corporels peuvent s’accumuler pendant le temps de l’exposition. C’est pourquoi il semble raisonnable que non seulement l’irradiation permanente des tissus corporels par des particules alpha de l’U-238, mais aussi les particules d’énergie bêta et les rayons gamma de ses descendants de désintégration Th-234 et Pa-234, doivent être pris en considération dans l’évaluation des risques potentiels de cancer et de dommages génétiques ».
Il a été très critique des rapports de l’armée étatsunienne en ajoutant : « Le taux de retombées de poussières aérosol d’UA en suspension est virtuellement illimité. Ces microparticules peuvent être facilement inhalées et ingérées et c’est ce qui les rend dangereuses pour la santé humaine. L’évaluation environnementale de sites qui traitent de l’UA ou testent des munitions de tir à l’UA minimisent l’importance potentielle des retombées lointaines de particules d’UA ». Par exemple, une de ces études de l’impact environnemental réalisée en 1992 par le Laboratoire de Recherche Balistique de l’armée US déclarait : « En raison de la masse et de la densité de la particule d’UA, elle ne voyage que sur de courtes distances quand elle est en suspension. Ces deux facteurs seuls excluent la libération hors-site d’UA ». Le Dr Dietz est en désaccord avec cette allégation et il poursuit : « Cela ne vaut pas pour des particules de la taille du micromètre du métal uranium ou de ses oxydes. En fait, le transport de particules aérosols d’UA en suspension était bien connu longtemps avant que ne soit écrite l’étude sur l’impact environnemental par le Laboratoire de Recherche Balistique de l’armée US, puisqu’en 1976 il avait été mesuré jusqu’à une distance de 8 km. Ce qui n’a peut-être pas été apprécié à sa juste mesure c’est que les particules aérosols d’UA en suspension pourraient être transportées par l’action du vent sur des distances bien plus grandes ».
A ce stade, nous devons nous pencher sur l’information fournie par le Dr Chris Busby, expert britannique qui, en vertu du British Freedom of Information Act, réussit à attirer l’attention du public britannique sur les taux élevés de contamination par uranium en suspension à l’institut d’armement atomique (AWE) britannique d’Aldermaston, résultant d’une forte activité UA en Irak et en Afghanistan. Cette contamination a atteint le Royaume-Uni dans les 7-9 jours et il en a résulté une alerte urgente passée à l’Agence britannique de l’Environnement (voir diagramme ci-dessus).
Le Dr Dietz concluait son rapport en affirmant : « L’armée des Etats-Unis et l’administration des anciens combattants ont fait preuve de mauvaise volonté à investiguer les problèmes de santé associés à la toxicité et à la radioactivité de particules d’UA aérosol inhalées et digérées pour être absorbées par le corps. Toutes deux ont refusé de tester la présence d’UA dans l’organisme d’un grand nombre d’anciens combattants ».
Il est particulièrement troublant de constater le taux élevé d’anomalies à la naissance dans les familles d’anciens combattants de la Guerre du Golfe. Laura Flanders rapporte par exemple que l’administration des anciens combattants a mené une étude sur 251 familles de vétérans de la Guerre du Golfe dans tout l’état du Mississipi. 67% de leurs enfants conçus et nés depuis la guerre ont des maladies jugées graves ou ont des yeux manquants, des oreilles manquantes, des infections du sang, des problèmes respiratoires et des doigts fusionnés. Flanders poursuit en disant que les anomalies de naissance correspondent aux effets des radiations UA.
La conclusion du Dr Dietz : Nous avons montré combien des particules UA micrométriques peuvent facilement se répandre sur une vaste région et empoisonner les gens à la fois radiologiquement et chimiquement. La promotion et la vente de munitions UA par des fabricants d’armes étatsuniens (avec l’aval du gouvernement étatsunien) et par d’autres fabricants d’armes aux armées et aux forces aériennes de nombreux pays garantit que dans de futurs conflits des milliers de soldats des deux côtés inhaleront et ingèreront des doses aiguës d’aérosols UA, et que de nombreuses personnes dans des véhicules blindés touchés par des pénétrateurs à l’UA recevront dans leur corps des doses dangereuses d’éclats d’uranium inamovibles.
Le coût humain de l’usage de munitions UA ne vaut pas les avantages perçus à court terme, en particulier si le résultat avéré est que d’anciens combattants US tombent malades et que leur descendance présente des anomalies génétiques. Une étude épidémiologique globale devrait être réalisée sur tous les vétérans de la Guerre du Golfe et leurs familles, en quête des preuves d’UA rémanent dans leurs corps et des causes des anomalies génétiques chez leurs enfants. Les problèmes de santé liés aux munitions UA devraient faire l’objet d’enquêtes et d’évaluations par des experts médicaux et scientifiques indépendants complètement distincts du Département de la Défense, de l’administration des anciens combattants, des laboratoires nationaux, des services
de l’armée US et de leurs fournisseurs
Avant de parler de la contamination de Gaza, il nous faut revenir à l’expérience irakienne pour évaluer correctement les problèmes en amont, pas seulement à Gaza mais aussi au Liban. Tout d’abord les données sur l’Irak
Etait-ce une bénédiction ou la contamination de Gaza avait-elle déjà commencé ? Nous savonsquebeaucoup d’armes contiennent de l’uranium appauvri mais nous ne savons pas ce que contiennentces grosses munitions de guerre. Comme le rapportait mon dernier article, certaines des plus grosses bombes larguées au Liban étaient des « bombes sales » qui contiennent de l’uranium enrichi.
La question est : où sont ces bombes à présent ? Ont-elles été retirées par l’ONU et cachées, ou le Hamas les détient-il quelque part ? Quoi qu’il en soit, il faudrait que ces armes lourdes soient analysées et testées. Il y aurait ainsi davantage d’éléments quelque part à Gaza pour fournir la preuve substantielle que les FID utilisaient et utilisent toujours des armes illégales dans la Bande de Gaza.
Mon objectif en tentant de visiter Gaza à bord du "Spirit of Humanity » était de rencontrer les autorités de Gaza pour expliquer l’état des choses actuel à Gaza et la manière de réduire la contamination secondaire. Je n’ai pas réussi à embarquer depuis Larnaca (Chypre) puisque l’affaire est devenue une farce politique avec beaucoup de zones grises qui m’ont énormément préoccupé. Chargé de tant de preuves, je ne puis que remercier dieu des circonstances qui m’ont amené à rester en rade tandis que le bateau était arraisonné par la Marine israélienne, équipage et passagers se retrouvant dans une prison israélienne.
Avant de parler de la contamination de Gaza, il nous faut revenir à l’expérience irakienne pour évaluer correctement les problèmes en amont, pas seulement à Gaza mais aussi au Liban. Tout d’abord les données sur l’Irak.
Considérons l’expérience dans une perspective irakienne d’après le rapport détaillé du Dr Souad N. Al-Azzawi, Professeure associée à l’Université Mamoun des Sciences et Technologies (Bagdad), intitulé : « Contamination radioactive par l’uranium appauvri en Irak ». Des extraits importants de son rapport figurent ci-dessous:
La question est : où sont ces bombes à présent ? Ont-elles été retirées par l’ONU et cachées, ou le Hamas les détient-il quelque part ? Quoi qu’il en soit, il faudrait que ces armes lourdes soient analysées et testées. Il y aurait ainsi davantage d’éléments quelque part à Gaza pour fournir la preuve substantielle que les FID utilisaient et utilisent toujours des armes illégales dans la Bande de Gaza.
Mon objectif en tentant de visiter Gaza à bord du "Spirit of Humanity » était de rencontrer les autorités de Gaza pour expliquer l’état des choses actuel à Gaza et la manière de réduire la contamination secondaire. Je n’ai pas réussi à embarquer depuis Larnaca (Chypre) puisque l’affaire est devenue une farce politique avec beaucoup de zones grises qui m’ont énormément préoccupé. Chargé de tant de preuves, je ne puis que remercier dieu des circonstances qui m’ont amené à rester en rade tandis que le bateau était arraisonné par la Marine israélienne, équipage et passagers se retrouvant dans une prison israélienne.
Avant de parler de la contamination de Gaza, il nous faut revenir à l’expérience irakienne pour évaluer correctement les problèmes en amont, pas seulement à Gaza mais aussi au Liban. Tout d’abord les données sur l’Irak.
Considérons l’expérience dans une perspective irakienne d’après le rapport détaillé du Dr Souad N. Al-Azzawi, Professeure associée à l’Université Mamoun des Sciences et Technologies (Bagdad), intitulé : « Contamination radioactive par l’uranium appauvri en Irak ». Des extraits importants de son rapport figurent ci-dessous:
Le Dr Al-Azzawi commence par cette affirmation forte : « Les armes à l’uranium appauvri (UA) ont été utilisées en Irak pour la première fois dans l’histoire des guerres récentes. L’ampleur des complications et des dommages liés à l’usage de ces armes radioactives et toxiques sur l’environnement et la population humaine résulte essentiellement de la dissimulation, du déni et des informations trompeuses diffusées par le Pentagone sur les quantités, les caractéristiques et les zones d’Irak où ces armes ont été utilisées ».
Le Dr Al-Azzawi a déclaré que la révélation d’informations concernant ce qu’on appelle le Syndrome de la Guerre du Golfe parmi les anciens combattants étatsuniens a aidé les chercheurs irakiens et les docteurs en médecine à comprendre la nature de l’effet de ces armes ainsi que les moyens nécessaires pour un complément d’enquête sur ces questions.
L’impact synergique sur la santé lié aux sanctions économiques d’après-Guerre du Golfe et la contamination radioactive par UA ont augmenté le nombre de victimes dans des zones contaminées comme le sud de l’Irak.
L’usage ininterrompu d’UA après la Guerre du Golfe dans d’autres territoires irakiens via les zones de non-survol interdites à l’aviation irakienne, et la vaste attaque de missiles de croisière UA en 1998, tout cela a contribué à rendre le problème de plus en plus complexe.
Au cours de l’année 2003, les opérations militaires menées en Irak par les forces d’invasion ont encore utilisé de l’UA dans des zones densément peuplées comme Bagdad, Samawa et d’autres provinces. Il est juste de conclure que depuis 1991 l’environnement de l’Irak et sa population ont été exposés continuellement aux armes UA ou à ses rémanents contaminants. Par conséquent, des millions d’Irakiens ont reçu des doses de radioactivité plus élevées que les niveaux de référence. Depuis 1995, une multiplication des affections liées à l’exposition à des radiations de faible intensité (RFI) a donc été enregistrée. Augmentation des leucémies infantiles, malformations congénitales, cancers du sein, etc ...
Ce document vital a révélé des faits intéressants : le changement des taux d’incidence de la leucémie infantile durant ces dernières années, et son association à des zones contaminées géographiquement réparties, présentent de fortes preuves de la corrélation entre l’exposition RFI et les dommages sanitaires qui en résultent.
Cet article présentera des conclusions d’un intérêt scientifique majeur sur l’UA, à partir d’enquêtes et de recherches menées depuis 1991 par des chercheurs et médecins irakiens. Les plans de ces recherches peuvent se classer en trois catégories :
•1. Détection des contamination UA et programmes d’exploration.•2. Effets UA sur les cellules du corps humain. •3. Etudes épidémiologiques liées à l’UA. Avec les sanctions globales imposées à l’Irak, les USA et leurs alliés ont délibérément utilisé des armes radioactives et toxiques pour épuiser la force et la population de l’Irak afin de préparer l’invasion de 2003. Des centaines de tonnes dépensées en UA ont également été utilisées pendant l’invasion de l’Irak, ceci afin de renforcer l’impact de la contamination radioactive. En outre les forces d’occupation ont interdit toute espèce de programmes d’exploration ou recherche liés à l’UA. Elles ont également dissimulé et nié tous effets sanitaires dommageables liés à l’UA, et ont refusé de fournir l’information concernant les quantités, types et localisations de ces armes en Irak. Par conséquent, des milliers d’enfants irakiens et leurs familles souffrent de diverses affections liées à des RFI telles que malformations congénitales, tumeurs malignes, affections cardiaques congénitales, aberrations chromosomiques et malformations multiples. Les femmes dans les zones contaminées souffrent de taux élevés de fausses-couches et de stérilité.
Les forces d’occupation américaines et britanniques sont entièrement responsables des points suivants :
•1. l’interdiction de toute fourniture de statistiques liées à des victimes civiles après l’occupation. •2. Le refus de nettoyer les zones contaminées. •3. Le refus opposé par les forces d’occupation US aux agences internationales et aux chercheurs irakiens du droit de mener des programmes d’exploration exhaustifs liés à l’UA en vue de prévenir d’autres dommages est la meilleure preuve que ces forces dissimulent leurs preuves certainement concluantes sur les impacts sanitaires nocifs de l’UA. Tous ces actes sont des crimes contre l’humanité parce que ces armes causent des nuisances et des souffrances indifférenciées aux civils dans toutes les zones contaminées. Les effets sanitaires vont de la fatigue et de la douleur musculaire aux troubles génétiques, aberrations chromosomiques, et tumeurs malignes. L’existence d’UA dans l’environnement maintiendra une exposition permanente aux effets à la fois toxiques et radioactifs, qui représentent des agressions systématiques continuelles contre les civils dans un conflit armé (article 4 des règlements officiels et article 7 de la CPI).
Outre les souffrances humaines considérables il faut ajouter la zone de contamination résultant de l’agression notamment :
•1 718 km² de sols contaminés par des oxydes et des particules UA, •140 000 m² de sédiments des voies d’eau, •845 100 tonnes de couvert végétal. Nous nous sentons obligés de faire savoir au monde que certaines de ces recherches coûtent la vie à leurs auteurs. Le Dr Alim Abdul Hamid Yacoub, tué avec son fils quand son véhicule fut éjecté de l’autoroute alors qu’il retournait dans sa ville de Bassora, après qu’il eut été attaqué à deux reprises à son domicile par des milices pro-occupation deux semaines avant sa mort. Elles ont coûté leur liberté à d’autres chercheurs, comme le Dr Huda Ammash, qui fut accusé d’être « Lady Anthrax » et emprisonné sans vraie inculpation pendant trois ans. L’assassinat de 250 scientifiques irakiens après l’invasion de l’Irak par des milices d’occupation est le meilleur moyen de faire cesser tout type de recherche en Irak occupé, y compris la recherche sur l’UA
Le Dr Al-Azzawi a déclaré que la révélation d’informations concernant ce qu’on appelle le Syndrome de la Guerre du Golfe parmi les anciens combattants étatsuniens a aidé les chercheurs irakiens et les docteurs en médecine à comprendre la nature de l’effet de ces armes ainsi que les moyens nécessaires pour un complément d’enquête sur ces questions.
L’impact synergique sur la santé lié aux sanctions économiques d’après-Guerre du Golfe et la contamination radioactive par UA ont augmenté le nombre de victimes dans des zones contaminées comme le sud de l’Irak.
L’usage ininterrompu d’UA après la Guerre du Golfe dans d’autres territoires irakiens via les zones de non-survol interdites à l’aviation irakienne, et la vaste attaque de missiles de croisière UA en 1998, tout cela a contribué à rendre le problème de plus en plus complexe.
Au cours de l’année 2003, les opérations militaires menées en Irak par les forces d’invasion ont encore utilisé de l’UA dans des zones densément peuplées comme Bagdad, Samawa et d’autres provinces. Il est juste de conclure que depuis 1991 l’environnement de l’Irak et sa population ont été exposés continuellement aux armes UA ou à ses rémanents contaminants. Par conséquent, des millions d’Irakiens ont reçu des doses de radioactivité plus élevées que les niveaux de référence. Depuis 1995, une multiplication des affections liées à l’exposition à des radiations de faible intensité (RFI) a donc été enregistrée. Augmentation des leucémies infantiles, malformations congénitales, cancers du sein, etc ...
Ce document vital a révélé des faits intéressants : le changement des taux d’incidence de la leucémie infantile durant ces dernières années, et son association à des zones contaminées géographiquement réparties, présentent de fortes preuves de la corrélation entre l’exposition RFI et les dommages sanitaires qui en résultent.
Cet article présentera des conclusions d’un intérêt scientifique majeur sur l’UA, à partir d’enquêtes et de recherches menées depuis 1991 par des chercheurs et médecins irakiens. Les plans de ces recherches peuvent se classer en trois catégories :
•1. Détection des contamination UA et programmes d’exploration.•2. Effets UA sur les cellules du corps humain. •3. Etudes épidémiologiques liées à l’UA. Avec les sanctions globales imposées à l’Irak, les USA et leurs alliés ont délibérément utilisé des armes radioactives et toxiques pour épuiser la force et la population de l’Irak afin de préparer l’invasion de 2003. Des centaines de tonnes dépensées en UA ont également été utilisées pendant l’invasion de l’Irak, ceci afin de renforcer l’impact de la contamination radioactive. En outre les forces d’occupation ont interdit toute espèce de programmes d’exploration ou recherche liés à l’UA. Elles ont également dissimulé et nié tous effets sanitaires dommageables liés à l’UA, et ont refusé de fournir l’information concernant les quantités, types et localisations de ces armes en Irak. Par conséquent, des milliers d’enfants irakiens et leurs familles souffrent de diverses affections liées à des RFI telles que malformations congénitales, tumeurs malignes, affections cardiaques congénitales, aberrations chromosomiques et malformations multiples. Les femmes dans les zones contaminées souffrent de taux élevés de fausses-couches et de stérilité.
Les forces d’occupation américaines et britanniques sont entièrement responsables des points suivants :
•1. l’interdiction de toute fourniture de statistiques liées à des victimes civiles après l’occupation. •2. Le refus de nettoyer les zones contaminées. •3. Le refus opposé par les forces d’occupation US aux agences internationales et aux chercheurs irakiens du droit de mener des programmes d’exploration exhaustifs liés à l’UA en vue de prévenir d’autres dommages est la meilleure preuve que ces forces dissimulent leurs preuves certainement concluantes sur les impacts sanitaires nocifs de l’UA. Tous ces actes sont des crimes contre l’humanité parce que ces armes causent des nuisances et des souffrances indifférenciées aux civils dans toutes les zones contaminées. Les effets sanitaires vont de la fatigue et de la douleur musculaire aux troubles génétiques, aberrations chromosomiques, et tumeurs malignes. L’existence d’UA dans l’environnement maintiendra une exposition permanente aux effets à la fois toxiques et radioactifs, qui représentent des agressions systématiques continuelles contre les civils dans un conflit armé (article 4 des règlements officiels et article 7 de la CPI).
Outre les souffrances humaines considérables il faut ajouter la zone de contamination résultant de l’agression notamment :
•1 718 km² de sols contaminés par des oxydes et des particules UA, •140 000 m² de sédiments des voies d’eau, •845 100 tonnes de couvert végétal. Nous nous sentons obligés de faire savoir au monde que certaines de ces recherches coûtent la vie à leurs auteurs. Le Dr Alim Abdul Hamid Yacoub, tué avec son fils quand son véhicule fut éjecté de l’autoroute alors qu’il retournait dans sa ville de Bassora, après qu’il eut été attaqué à deux reprises à son domicile par des milices pro-occupation deux semaines avant sa mort. Elles ont coûté leur liberté à d’autres chercheurs, comme le Dr Huda Ammash, qui fut accusé d’être « Lady Anthrax » et emprisonné sans vraie inculpation pendant trois ans. L’assassinat de 250 scientifiques irakiens après l’invasion de l’Irak par des milices d’occupation est le meilleur moyen de faire cesser tout type de recherche en Irak occupé, y compris la recherche sur l’UA
Conclusion
•1. les USA et le RU ont utilisé en permanence des armes à l’UA contre la population et l’environnement en Irak de 1991 à maintenant ; •2. les forces d’occupation en Irak ont intentionnellement dénié et dissimulé les types, localisations et quantités d’armes utilisées, pour empêcher que soient prises des mesures qui pourraient réduire les dommages sanitaires résultant à l’exposition à des RFI ; •3. les forces d’occupation ont interdit au PNUE, à l’OMS et à d’autres agences internationales de mener tout programme exploratoire pour évaluer les risques sanitaires infligés au peuple d’Irak par ces contaminants radioactifs ; •4. l’interdiction de toute statistique sur les victimes par le ministère de la Santé en Irak juste après l’occupation participe du crime qui a été commis en permanence contre l’Irak et les Irakiens ; •5. des programmes d’exploration et des mesures de sites prouvent sans aucun doute possible que l’existence de contamination radioactive liée à l’UA sur la majorité du territoire irakien (à l’exception de la zone nord du Kurdistan) ; •6. les études épidémiologiques publiées à Bassora présentent un corrélation nette entre exposition à des RFI liées à l’UA et la multiplication de tumeurs malignes, de malformations congénitales et de malformations multiples dans les zones détectées contaminées UA ; •7. d’autres études pathologiques et hématologiques indiquent l’existence d’aberrations chromosomiques et ADN et d’anormalités chez les anciens combattant de la Guerre du Golfe de 1991 ; d’autres études ont démontré leurs effets réduisant les activités du système immunitaire humain chez les individus exposés ; •8. les mesures de sites par des chercheurs irakiens en 2000 ont révélé le fait que la province de Muthana et la ville de Samawa étaient contaminées depuis 1991 ; ce fait a été établi par les troupes néerlandaises en 2003, ensuite les Gardes nationales étatsuniens qui servirent dans cette zone après l’invasion et eurent confirmation par le Dr Drakovic de l’exposition à une contamination UA après leur retour à la maison ; •9. l’usage continu intentionnel d’UA contre le peuple et l’environnement de l’Irak est un crime contre l’humanité en raison de ses impacts sanitaires indistinctement nocifs sur les civils longtemps après les opérations militaires ; la contamination UA existante dans l’environnement immédiat est une source permanente d’exposition à des RFI pour les civils, qui peut être considérée comme des attaques systématiques sur des civils dans un conflit armé. Article 4 des règlements officiels et larticle 7 de la CPI. Nous, membres de la communauté internationale, nous soucions-nous de la contamination à Gaza et du fait que ces lieux devraient être sécurisés et fermés au public (en particulier aux enfants) ?
Qui va décontaminer Gaza ?
Qui va décontaminer Gaza ?
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