Des Palestiniens et des soldats des forces israéliennes d’occupation se sont affrontés près de la Porte des Lions dans la Vieille Ville de Jérusalem-Est ce dimanche matin. Aucun blessé n’a été signalé, même si au moins 40 personnes avaient été blessées lors des affrontements violents qui avaient éclaté la semaine dernière.
Le bras de fer a commencé vers minuit la nuit dernière quand les forces israéliennes ont tenté d’évacuer et de se saisir d’environ 200 fidèles musulmans retranchés dans la Mosquée Al-Aqsa. Des hélicoptères ont été vus survolant la mosquée qui n’a pas tardé à être verrouillée par un important contingent de forces israéliennes déployées dans la Vieille Ville. La police a commencé à exiger des Palestiniens qu’ils partent d’eux-mêmes en échange de l’ouverture des portes de la mosquée qui ont été scellées durant la nuit.
Le « Jerusalem Post » a rapporté que la zone a été interdite de force « aux visiteurs musulmans et aux fidèles » à cause de ce que le journal [de langue anglaise] qualifie de problèmes de sécurité, liés aux appels lancés par les responsables islamiques et relayés par des tracts distribués dans la ville « pour que les Palestiniens affluent et protègent » la mosquée.
A l’aube, la police [israélienne] a kidnappé Hatem Abdel Qader, ancien ministre de l’Autorité palestinienne pour les affaires de Jérusalem, accompagné de trois fidèles. La police a refusé à Azzam Al-Khatib, directeur du Département de la Dotation de Jérusalem, l’entrée dans la mosquée.
Selon des sources israéliennes, la police a prévu d’autoriser que des colons rassemblés près de la porte des Maghrébins, accèdent au complexe d’Al Aqsa. Pour sa part, le cheikh Mohammed Hussein a mis en garde contre les résultats à attendre si les colons pouvaient y entrer. Le vendredi, Sheikh Raed Salah, chef du Mouvement Islamique en Israël, a déclaré que des groupes religieux voulaient pénétrer dans l’enceinte pendant la fête juive de Sukkot. Il a appelé les musulmans à rester présents dans l’enceinte pendant toute la semaine, dans un communiqué largement diffusé par le réseau de la Fondation Al-Aqsa. La mosquée Al-Aqsa est située au Haram Ash-Sharif, ou « Noble Sanctuaire », à Jérusalem-Est occupée. L’armée israélienne a formellement remis le contrôle de la zone au Waqf, en 1967, mais la mosquée a depuis lors régulièrement été attaquée par des extrémistes. L’attaque la plus grave a eu lieu en 1969, quand un chrétien sioniste en provenance d’Australie y a mis le feu pour soit-disant annoncer la seconde venue du Christ. Considéré par les musulmans comme le lieu où le prophète Mahomet est monté au ciel lors de son Voyage nocturne, Al-Aqsa est le troisième lieu saint de l’Islam. Le complexe, avec le dôme doré du Rocher, est également un point central de la fierté nationale palestinienne. Le Haram al-Sharif est situé au sommet de ce que les Israéliens appellent le Mont du Temple, où [dans la mythologie sioniste] le premier et deuxième temples juifs auraient été construits. L’emplacement est particulièrement sensible parce que certains fanatiques religieux juifs veulent la démolition de la mosquée, afin de construire un « Troisième Temple ».
Le bras de fer a commencé vers minuit la nuit dernière quand les forces israéliennes ont tenté d’évacuer et de se saisir d’environ 200 fidèles musulmans retranchés dans la Mosquée Al-Aqsa. Des hélicoptères ont été vus survolant la mosquée qui n’a pas tardé à être verrouillée par un important contingent de forces israéliennes déployées dans la Vieille Ville. La police a commencé à exiger des Palestiniens qu’ils partent d’eux-mêmes en échange de l’ouverture des portes de la mosquée qui ont été scellées durant la nuit.
Le « Jerusalem Post » a rapporté que la zone a été interdite de force « aux visiteurs musulmans et aux fidèles » à cause de ce que le journal [de langue anglaise] qualifie de problèmes de sécurité, liés aux appels lancés par les responsables islamiques et relayés par des tracts distribués dans la ville « pour que les Palestiniens affluent et protègent » la mosquée.
A l’aube, la police [israélienne] a kidnappé Hatem Abdel Qader, ancien ministre de l’Autorité palestinienne pour les affaires de Jérusalem, accompagné de trois fidèles. La police a refusé à Azzam Al-Khatib, directeur du Département de la Dotation de Jérusalem, l’entrée dans la mosquée.
Selon des sources israéliennes, la police a prévu d’autoriser que des colons rassemblés près de la porte des Maghrébins, accèdent au complexe d’Al Aqsa. Pour sa part, le cheikh Mohammed Hussein a mis en garde contre les résultats à attendre si les colons pouvaient y entrer. Le vendredi, Sheikh Raed Salah, chef du Mouvement Islamique en Israël, a déclaré que des groupes religieux voulaient pénétrer dans l’enceinte pendant la fête juive de Sukkot. Il a appelé les musulmans à rester présents dans l’enceinte pendant toute la semaine, dans un communiqué largement diffusé par le réseau de la Fondation Al-Aqsa. La mosquée Al-Aqsa est située au Haram Ash-Sharif, ou « Noble Sanctuaire », à Jérusalem-Est occupée. L’armée israélienne a formellement remis le contrôle de la zone au Waqf, en 1967, mais la mosquée a depuis lors régulièrement été attaquée par des extrémistes. L’attaque la plus grave a eu lieu en 1969, quand un chrétien sioniste en provenance d’Australie y a mis le feu pour soit-disant annoncer la seconde venue du Christ. Considéré par les musulmans comme le lieu où le prophète Mahomet est monté au ciel lors de son Voyage nocturne, Al-Aqsa est le troisième lieu saint de l’Islam. Le complexe, avec le dôme doré du Rocher, est également un point central de la fierté nationale palestinienne. Le Haram al-Sharif est situé au sommet de ce que les Israéliens appellent le Mont du Temple, où [dans la mythologie sioniste] le premier et deuxième temples juifs auraient été construits. L’emplacement est particulièrement sensible parce que certains fanatiques religieux juifs veulent la démolition de la mosquée, afin de construire un « Troisième Temple ».
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