13‏/05‏/2009

Il faut continuer le boycott






















Selon un article publié dimanche dans la revue commerciale en hébreu « The Marker », 21% des exportateurs israéliens disent avoir subi un impact direct du boycott des produits israéliens depuis le début de l’année 2009. Le sondage a été commandé par le Syndicat israélien des industriels, et le pourcentage est extrait d’un échantillon de 90 entreprises de diverses industries, dont la haute technologie, la construction, le textile et l’alimentation.
L’appel au boycott global des produits israéliens, lancé en 2005, a gagné du terrain en janvier 2009 après que les forces israéliennes aient envahi la Bande de Gaza, tuant 1.400 personnes, dont plus de 400 étaient des femmes et des enfants.
Partout dans le monde, les Palestiniens de la diaspora et les militants pour les droits de l’homme se sont rassemblés pour protester, par des manifestations et des actions, centrant l’attention sur le boycott d’Israël. Certains groupes ont appelé au boycott des produits exportés depuis les colonies et les entreprises israéliennes qui profitent de l’occupation militaire, mais d’autres groupes ont appelé au boycott de tous les produits israéliens.
Les militants impliqués dans le mouvement de boycott disent qu’ils se sont inspirés du modèle créé en opposition à l’Afrique du Sud de l’apartheid dans les années 1980, et affirment qu’il y a beaucoup de similitudes entre le système d’apartheid sud-africain, qui avait établi une discrimination contre la population indigène africaine du pays, et l’occupation israélienne, qui applique des lois différentes à la population indigène palestinienne de celles qui encadrent la population israélienne qui est arrivée, pour sa majorité, dans le pays au cours des 60 dernières années.
Ces groupes d’activistes soulignent que d’autres parallèles existent entre l’occupation israélienne et l’apartheid sud-africain, dont les lois sur la circulation, les expulsions forcées des populations, les checkpoints et des lois et des pratiques discriminatoires. Selon la Campagne Stop the Wall, « l’apartheid commence et s’enracine dans la création même du régime israélien colonialiste, fondée comme Etat exclusivement pour les Juifs, à la fois dans la législation (de jure) et dans la mise en œuvre de ses buts à différents niveaux (de facto). Ceci comprend les mécanismes utilisés pour justifier ces pratiques. L’apartheid est caractérisé par le transfert forcé de populations, le contrôle de la terre, l’exploitation des travailleurs, l’humiliation et le meurtre de masse. »
Parmi les compagnies boycottées, on trouve Motorola, qui produit des fusibles pour les roquettes M80 ; Caterpillar, qui construit les bulldozers D9 utilisés pour la destruction des maisons palestiniennes ; Connex et Alstom, qui ont remporté le marché de construction d’un tramway qui traversera les quartiers palestiniens de Jérusalem Est - détruisant les maisons de tous les Palestiniens le long de son tracé, sans compensation ni recours juridique ; Agrexco, qui exporte des fruits et des légumes sous la marque Carmel, en provenance des colonies israéliennes en Cisjordanie.
Certaines de ces actions ont déjà eu lieu depuis janvier, dont le retrait des produits israéliens des rayons d’un supermarché à Paris, le blocage des ports en Afrique du Sud, des protestations de masse en Jordanie et en Turquie contre les importations israéliennes, et beaucoup d’autres.
Le site web israélien Who Profits a établi et met à jour une base de données sur les entreprises qui soit profitent de l’occupation israélienne, soit exportent des produits en provenance des colonies israéliennes. Le mouvement BDS a appelé au boycott de ces compagnies.
Une analyse complète et la traduction du sondage récent des exportateurs israéliens sera réalisée par le Alternative Information Center dans les jours prochains.








Les produits israéliens:




- Carmel (fruits et légumes)


- Jaffa (fruits et légumes)


- Kedem (avocats)


- Coral (Cerises)


- Top (fruits et légumes)


- Beigel (biscuits apéritifs)


- Hasat (agrumes)


- Sabra (repas complets)


- Osem (soupes, snacks, biscuits, repas complets préparés)


- Dagir (conserves de poissons)


- Holyland (miel, herbes)


- Amba (conserves)


- Green Valley (vin)


- Tivall (produits végétariens)


- Agrofresh (concombres)


- Jordan Valley (dattes)


- Dana (tomates cerises)


- Epilady (appareils d'épilation)


- Ahava (cosmétiques de la Mer morte)




Le code barre sur la plupart des produits israéliens commence par : 729




Les produits des entreprises qui soutiennent l'Etat d'Israël (américaines ou européennes)




COCA-COLA - Marques du groupe : Aquarius, Cherry Coke, Fanta, Nestea, Sprite, Minute Maid, Tropical. Cette entreprise soutient l'Etat d'Israël depuis 1966.


DANONE - Marques du groupe : Arvie, Badoit, Belin, Blédina, Phosphatine, Chipster, Evian, Galbani, Gervais, Heudebert, Lu, Taillefine, Volvic. Danone vient d'investir dans le Golan, territoire syrien occupé depuis 1967 par Israël.


NESTLÉ - Marques du groupe : Aquarel, Cheerios, Crunch, Frigor, Friskies, Galak, Golden Grahams, Kit Kat, Maggi, Mousline, Nescafé, Ricoré, Quality Street, Vittel, Perrier, Buitoni. La société suisse possède 50,1 % des capitaux de la chaîne alimentaire israélienne Osem. La firme est accusée depuis les années 50 de détruire l'économie et la santé des peuples du Tiers-Monde, notamment par l'imposition de ses laits en poudre pour bébés en Afrique, en Asie et en Amérique latine.


INTEL - Cette grosse entreprise produit la plus grande partie des puces électroniques PENTIUM 4 utilisées par les ordinateurs PC dans son usine de Kyriat Gat, installée sur le site de Iraq Al-Manshiya, un village palestinien rasé après son évacuation en 1949 par les soldats égyptiens. 2 000 habitants furent chassés de leur terre, malgré un engagement écrit, supervisé par les Nations unies, des sionistes à ne pas toucher à la population. Une campagne de leurs descendants aux USA en 2003 a amené INTEL à suspendre un projet d'investissements de 2 milliards de dollars pour une extension de l'usine Fab 18 de Kyriat Gat.


L'ORÉAL - Marques du groupe : Biotherm, Cacharel, Giorgio Armani Parfums, Lancôme, Vichy, La Roche-Posay, Garnier, Héléna Rubinstein, Gemey-Maybelline, Jean-Louis David Shampooings, Le Club des créateurs de beauté (vente de produits cosmétiques par correspondance), Redken 5th Avenue, Ralph Lauren parfums, Ushuaïa.L'Oréal a ainsi investi des millions en créant une unité de production à Migdal Haemeck, à tel point que le Congrès juif américain a exprimé sa satisfaction de voir l'Oréal « devenir un ami chaleureux de l'Etat d'Israël ».


ESTÉE LAUDER - Marques du groupe : Aramis, Clinique, la Mer, DKNY, Tommy HilfigerOutre ses investissements, le directeur est le président d'une des plus puissantes organisations sionistes US, le Fonds National juif.


DELTA GALIL - Cette entreprise israélienne est spécialisée dans la sous-traitance de produits textiles notamment dans celui des sous-vêtements. De nombreux sous-vêtements de marques étrangères proviennent ainsi directement des usines de Delta Galil. C'est le cas pour Marks & Spencers, Carrefour (Tex), Auchan, Gap, Hugo Boss, Playtex, Calvin Klein, Victoria's Secret, DKNY, Ralph Lauren.LEVI STRAUSS JEANS ET CELIO ( magasins spécialisés dans les vêtements pour hommes)Ces entreprises fort bien implantées en France financent les nouvelles colonies en Palestine mais également les écoles des religieux extrémistes dans le monde.


TIMBERLAND (Vêtements, chaussures, chaussettesŠ) - Tout comme son homologue Ronald Lauder, le PDG de Timberland Jeffrey Swartz est un membre actif du lobby sioniste US. Il a conseillé ainsi d'encourager la communauté juive US à se rendre en Israël mais également d'envoyer des soldats israéliens pour mener la propagande pro-israélienne aux USA.


DISNEYLAND - L'entreprise Disney n'a rien d'idyllique et contribue par son soutien à Israël à semer la mort en Palestine. Elle approuve ainsi tacitement l'occupation illégale de Jérusalem-Est en faisant de Jérusalem lors d'une exposition au Centre Epcot en Floride la capitale d'Israël, cela en violation des résolutions internationales de l'ONU.


NOKIA - Le géant finlandais de la téléphonie commerce activement avec l'Etat d'Israël. Dans une interview au Jérusalem Post, le manager du groupe déclarait : qu' Israël faisait partie des priorités de l'entreprise. Un centre de recherche Nokia a ainsi vu le jour en Israël.


MC DONALD'S - Entreprise emblématique de l'impérialisme culturel US, la célèbre chaîne de restaurants fast-food apporte un soutien non négligeable à l'Etat israélien. McDonald's dispose de 80 restaurants en Israël et y emploie près de 3000 personnes. Elle y interdit à son personnel de parler arabe. Aux USA, l'entreprise figure parmi les heureux partenaires de l'organisation sioniste «Jewish Community » basée à Chicago. Cette organisation travaille en effet pour le maintien de l'aide militaire, économique et diplomatique apportée par les USA à Israël.


CATERPILLAR (Equipement pour bâtiment mais également, vêtements, chaussures) - Une large campagne doit être menée en France pour dénoncer la participation criminelle de Caterpillar aux destructions des maisons en Palestine par ses bulldozers géants. C'est avec un Caterpillar que la pacifiste américaine juive Rachel Corrie a été tuée par un soldat israélien en 2003.


La chaîne hôtelière ACCORHOTEL (Etap, Ibis, Mercure, Novotel, Sofitel) - Cette chaîne a plusieurs hôtels en Israël, et récemment, elle a ouvert une succursale dans les territoires syriens occupés, dans le Golan.


Les chaînes alimentaires présentes dans les colonies israéliennes : Domino Pizza, Pizza Hut, Häagen Daaz, Burger King.


Autres produits : Cigarettes Morris (dont Marlboro), Produits Kimberly-Clarck (Kleenex, Kotex, Huggies), SanDisk (informatique), Toys RUs (jouets)

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