La famille de Mohammed al-Tamimi vit dans la vieille ville d’Al-Quds (Jérusalem Est occupée) depuis des temps immémoriaux. Il dit que sa lignée remonte à Tamim al-Dari, un compagnon du Prophète Mohammed (paix et bénédiction sur lui), qui est arrivé de la Péninsule Arabe et s’est installé dans la région d’Al-Khalil vers 650 de notre ère.
« Sans la moindre exagération, je peux solennellement attester que mes racines dans cette terre sont plus profondes que les racines de 99,99% des Juifs israéliens, ce même peuple qui clame maintenant que nous n’appartenons pas à cette terre, notre terre, et qui essaient de nous en chasser, » dit-il à IslamOnline.net.
Montrant sa maison, Mohammed a dit que des agents du gouvernement israélien ont essayé désespérément de le convaincre de la vendre à un groupe d’intérêts juifs pour une grosse somme d’argent.
« Un homme qui présentait bien, en costume élégant, a frappé à ma porte, disant qu’il voulait boire un café avec moi, » se rappelle-t-il.
« Il m’a dit qu’il paierait un million de dollars si j’acceptais de lui vendre ma maison. Il a dit que nous n’avions pas besoin de quitter la maison maintenant, et que nous pouvions y rester encore dix ans, » a ajouté Mohammed.
« Il a aussi souligné qu’il jurait sur Dieu de garder l’affaire secrète, jusqu’après sa mort. »
L’audace de l’homme a rendu Mohammed furieux.
« N’eût été la coutume arabe de montrer du respect et de la courtoisie à nos hôtes, je l’aurais frappé. Il était chez nous, après tout, » dit-il.
« Mais je lui ai dit que notre religion, notre honneur et notre dignité n’étaient pas à vendre. »
Mohammad dit que les Arabes se sont installés à Al-Quds et en Palestine il y a des centaines d’années avant que les tribus Khazar ne se convertissent au Judaïsme, autour du 8ème siècle.
« Ces gens prétendent avoir un lien avec Abraham, Isaac et Jacob. Ils n’ont aucun lien avec ces prophètes, ni d’un point de vue biologique, ni même d’un point de vue religieux, » conteste-t-il.
« Ces colons sont des Européens blancs, regarde leurs visages, la couleur de leur peau. Est-ce qu’Ariel Sharon ou Ehud Olmert ressemblent à des Sémites, ou même à des Moyens-Orientaux ? »
Tactiques de saisie
Tamimi est un des milliers de Palestiniens qui se battent pour conserver leur propriété face à la campagne israélienne brutale pour s’emparer des propriétés et des terres arabes à l’intérieur et autour d’Al-Quds.
La campagne est financée par des centaines de millions de dollars versés par des Juifs riches du monde entier, et également par le gouvernement israélien qui tente de judaïser la ville sainte et de gommer l’identité arabo-musulmane.
Bassam Bahr, avocat à Al-Quds, recense depuis longtemps les tactiques illicites d’Israël pour s’emparer de l’immobilier arabe dans la ville et les localités alentours. Il dit qu’Israël a maintenant massivement recours à des sociétés immobilières fictives pour acheter des maisons et des propriétés palestiniennes.
« Certaines de ces sociétés ont même des noms islamiques pour tromper les vendeurs potentiels. Et ils offrent des sommes attractives bien au-dessus du prix du marché. »
Ces dernières années, les Israéliens ont utilisé des sociétés immobilières basées dans certains pays arabes.
« Des gens naïfs ou non avertis pourraient penser que servir de couverture pour les intérêts coloniaux israéliens est la dernière chose que ferait une société immobilière basé en Jordanie, » dit Bahr.
« Finalement, on connaît la vérité mais après que la propriété de la maison ou du lopin de terre en question soit transférée à un Israélien. Ensuite, ils liquident la société et ceux qui sont impliqués disparaissent ou émigrent. »
Présent/Absent
Israël s’empare également des propriétés des “absents”, au motif que l’Etat est propriétaire des biens qui n’en ont pas.
Mais dans de nombreux cas, note Bahr, l’absent ne l’est pas réellement, mais il vit à quelques centaines de mètres de sa propriété et tout ce qui l’en sépare, c’est le gigantesque mur de séparation qu’Israël a érigé autour d’Al-Quds (photo ci-dessus).
« Ils disent au propriétaire légal que puisque sa propriété est située à l’intérieur de la cité et que son lieu de résidence est en dehors, cela veut dire que c’est la propriété d’un absent. Et lorsque l’affaire arrive au tribunal, le juge décide habituellement en faveur de l’Etat, » dit Bahr.
« Le juge, qui est souvent un colon juif, est vraiment un ennemi. Comment voulez-vous obtenir justice d’un juge qui est votre ennemi ? »
Dans certains cas, des agents israéliens convainquent, par chantage ou moyennant finance, un membre d’une famille arabe de vendre sa part de la propriété familiale.
« Dans n’importe quel pays, un membre d’une famille qui n’a qu’une part d’un bien immobilier n’a pas le droit de vendre la propriété toute entière sans le consentement du reste de la famille, » note Bahr.
« Toutefois, en Israël, la signature d’un seul membre d’une famille, même s’il a des problèmes mentaux, est suffisante pour la saisie de la propriété familiale, même si les autres membres de la famille n’ont aucune connaissance du marché secret. »
Annulation de résidence
Après épuisement de tous les prétextes et excuses, et lorsque tous les coups fourrés légaux imaginables et les échappatoires s’avèrent insuffisants pour escroquer une famille arabe de son bien, Israël a recours à des projets à long terme.
C’est exactement ce qui est arrivé à Mohammed il y a quelques années, lorsqu’il a voulu ajouter un autre étage à sa maison pour loger son fils qui venait de se marier.
« J’ai fait une demande de permis et j’ai attendu plus de trois ans que les autorités israéliennes me répondent. Et finalement, ils m’ont dit que je ne pouvais pas le faire. »
Mohammed dit que son fils a été obligé d’aller vivre à Abu-Dis, quartier voisin d’Al-Quds pas encore annexé par Israël.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Toutes les deux ou trois semaines, des fonctionnaires du Ministère de l’Intérieur israélien sont venus subrepticement inspecter la maison de Mohammed pour voir si son fils et sa femme y vivaient toujours.
Et lorsqu’ils ont finalement découvert qu’ils avaient déménagé à Abu Dis, ils ont décidé que son droit à résider à Al-Quds était révoqué.
« Tu vois, ils nous disent que soit nous souffrons en silence, soit nous perdons nos droits de propriété. C’est la conduite de l’Etat qui proclame qu’il est la seule démocratie au Moyen Orient. »
« Sans la moindre exagération, je peux solennellement attester que mes racines dans cette terre sont plus profondes que les racines de 99,99% des Juifs israéliens, ce même peuple qui clame maintenant que nous n’appartenons pas à cette terre, notre terre, et qui essaient de nous en chasser, » dit-il à IslamOnline.net.
Montrant sa maison, Mohammed a dit que des agents du gouvernement israélien ont essayé désespérément de le convaincre de la vendre à un groupe d’intérêts juifs pour une grosse somme d’argent.
« Un homme qui présentait bien, en costume élégant, a frappé à ma porte, disant qu’il voulait boire un café avec moi, » se rappelle-t-il.
« Il m’a dit qu’il paierait un million de dollars si j’acceptais de lui vendre ma maison. Il a dit que nous n’avions pas besoin de quitter la maison maintenant, et que nous pouvions y rester encore dix ans, » a ajouté Mohammed.
« Il a aussi souligné qu’il jurait sur Dieu de garder l’affaire secrète, jusqu’après sa mort. »
L’audace de l’homme a rendu Mohammed furieux.
« N’eût été la coutume arabe de montrer du respect et de la courtoisie à nos hôtes, je l’aurais frappé. Il était chez nous, après tout, » dit-il.
« Mais je lui ai dit que notre religion, notre honneur et notre dignité n’étaient pas à vendre. »
Mohammad dit que les Arabes se sont installés à Al-Quds et en Palestine il y a des centaines d’années avant que les tribus Khazar ne se convertissent au Judaïsme, autour du 8ème siècle.
« Ces gens prétendent avoir un lien avec Abraham, Isaac et Jacob. Ils n’ont aucun lien avec ces prophètes, ni d’un point de vue biologique, ni même d’un point de vue religieux, » conteste-t-il.
« Ces colons sont des Européens blancs, regarde leurs visages, la couleur de leur peau. Est-ce qu’Ariel Sharon ou Ehud Olmert ressemblent à des Sémites, ou même à des Moyens-Orientaux ? »
Tactiques de saisie
Tamimi est un des milliers de Palestiniens qui se battent pour conserver leur propriété face à la campagne israélienne brutale pour s’emparer des propriétés et des terres arabes à l’intérieur et autour d’Al-Quds.
La campagne est financée par des centaines de millions de dollars versés par des Juifs riches du monde entier, et également par le gouvernement israélien qui tente de judaïser la ville sainte et de gommer l’identité arabo-musulmane.
Bassam Bahr, avocat à Al-Quds, recense depuis longtemps les tactiques illicites d’Israël pour s’emparer de l’immobilier arabe dans la ville et les localités alentours. Il dit qu’Israël a maintenant massivement recours à des sociétés immobilières fictives pour acheter des maisons et des propriétés palestiniennes.
« Certaines de ces sociétés ont même des noms islamiques pour tromper les vendeurs potentiels. Et ils offrent des sommes attractives bien au-dessus du prix du marché. »
Ces dernières années, les Israéliens ont utilisé des sociétés immobilières basées dans certains pays arabes.
« Des gens naïfs ou non avertis pourraient penser que servir de couverture pour les intérêts coloniaux israéliens est la dernière chose que ferait une société immobilière basé en Jordanie, » dit Bahr.
« Finalement, on connaît la vérité mais après que la propriété de la maison ou du lopin de terre en question soit transférée à un Israélien. Ensuite, ils liquident la société et ceux qui sont impliqués disparaissent ou émigrent. »
Présent/Absent
Israël s’empare également des propriétés des “absents”, au motif que l’Etat est propriétaire des biens qui n’en ont pas.
Mais dans de nombreux cas, note Bahr, l’absent ne l’est pas réellement, mais il vit à quelques centaines de mètres de sa propriété et tout ce qui l’en sépare, c’est le gigantesque mur de séparation qu’Israël a érigé autour d’Al-Quds (photo ci-dessus).
« Ils disent au propriétaire légal que puisque sa propriété est située à l’intérieur de la cité et que son lieu de résidence est en dehors, cela veut dire que c’est la propriété d’un absent. Et lorsque l’affaire arrive au tribunal, le juge décide habituellement en faveur de l’Etat, » dit Bahr.
« Le juge, qui est souvent un colon juif, est vraiment un ennemi. Comment voulez-vous obtenir justice d’un juge qui est votre ennemi ? »
Dans certains cas, des agents israéliens convainquent, par chantage ou moyennant finance, un membre d’une famille arabe de vendre sa part de la propriété familiale.
« Dans n’importe quel pays, un membre d’une famille qui n’a qu’une part d’un bien immobilier n’a pas le droit de vendre la propriété toute entière sans le consentement du reste de la famille, » note Bahr.
« Toutefois, en Israël, la signature d’un seul membre d’une famille, même s’il a des problèmes mentaux, est suffisante pour la saisie de la propriété familiale, même si les autres membres de la famille n’ont aucune connaissance du marché secret. »
Annulation de résidence
Après épuisement de tous les prétextes et excuses, et lorsque tous les coups fourrés légaux imaginables et les échappatoires s’avèrent insuffisants pour escroquer une famille arabe de son bien, Israël a recours à des projets à long terme.
C’est exactement ce qui est arrivé à Mohammed il y a quelques années, lorsqu’il a voulu ajouter un autre étage à sa maison pour loger son fils qui venait de se marier.
« J’ai fait une demande de permis et j’ai attendu plus de trois ans que les autorités israéliennes me répondent. Et finalement, ils m’ont dit que je ne pouvais pas le faire. »
Mohammed dit que son fils a été obligé d’aller vivre à Abu-Dis, quartier voisin d’Al-Quds pas encore annexé par Israël.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Toutes les deux ou trois semaines, des fonctionnaires du Ministère de l’Intérieur israélien sont venus subrepticement inspecter la maison de Mohammed pour voir si son fils et sa femme y vivaient toujours.
Et lorsqu’ils ont finalement découvert qu’ils avaient déménagé à Abu Dis, ils ont décidé que son droit à résider à Al-Quds était révoqué.
« Tu vois, ils nous disent que soit nous souffrons en silence, soit nous perdons nos droits de propriété. C’est la conduite de l’Etat qui proclame qu’il est la seule démocratie au Moyen Orient. »
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