Il y a cinq ans, les Israéliens ont assassiné le cheikh Ahmed Yassine. Cet assassinat représente toujours un grand évènement. Il a attiré et attire toujours l’attention de toute la nation arabo-islamique sur le danger de l’occupation israélienne pour la terre de la Palestine et pour toute la Nation.
Après le départ du cheikh Ahmed Yassine, tout le monde a commencé à poser des questions sur le mouvement du Hamas. Comment peut-il défier l’occupation, à un point où un grand nombre de Palestiniens s’identifieront à lui ?
Le départ du cheikh Yassine a donné une nouvelle énergie, un nouvel élan, non seulement au Hamas, mais à la résistance palestinienne toute entière.
Cheikh Yassine, la naissance
C’est dans le village occupé d’Al-Jora qu’est né le cheikh Ahmed Yassine, en 1938. Mais après la Nakba (la catastrophe de 1948), sa famille s’est retrouvée obligée de gagner la bande de Gaza. Plus tard et lors d’un entraînement sportif, il a eu un accident dont il est sorti paralysé à vie.
Après une longue période de travail comme professeur d’Arabe et d’éducation islamique, cheikh Yassine est devenu le meilleur prédicateur de toute la bande de Gaza. Il a également été président du Centre Islamique de Gaza.
Prétextant qu’il possédait des armes et qu’il prêchait contre l’existence de l’Entité sioniste, les occupants israéliens l’ont enfermé en 1983. Un de leurs tribunaux l’a condamné à treize ans de réclusion ferme. Deux ans plus tard, il a été libéré, dans une transaction d’échange de captifs.
En 1987, lui et un groupe d’activistes islamiques palestiniens se sont organisés dans un nouveau mouvement : le mouvement de la résistance islamique Hamas.
Quelques mois plus tard, la nuit du 18 mai 1989 plus précisément, les forces israéliennes d'occupation l’ont interpellé, ainsi que des centaines membres du Hamas. Ces arrestations ont eu lieu après que la résistance palestinienne a effectué plusieurs opérations à l’arme blanche. En 1991, un tribunal militaire israélien l’a condamné à la perpétuité.
En 1997, via une transaction entre les Israéliens et la Jordanie, il a été libéré, contre deux agents secrets israéliens pris la main en sac par les Jordaniens.
Un symbole islamique
Dr. Abdul Aziz Ar-Rantissi, un mois seulement avant son départ en martyre à son tour, a dit : « Le cheikh Ahmed Yassine était un grand symbole islamique, durant sa vie. Après sa tombée en martyre, il est devenu un repère exceptionnel de l’histoire de la grande Nation ». L’histoire ne nous parle jamais d’une personne qui transforme la faiblesse en une force comme l’a fait ce cheikh résistant, ajoute Ar-Rantissi.
Un message d’unité
Pour sa part, Khaled Michaal, président du bureau politique du mouvement du Hamas, confirme que le sang du cheikh Ahmed Yassine représente un message aux Palestiniens, un message à l’union, un message appelant à resserrer les rangs.
Quant aux occupants israéliens, qu’ils sachent qu’ils sont dans l’erreur s’ils croient pouvoir briser la volonté du peuple palestinien. Les Israéliens perdent la raison. C’est pour cette raison qu’ils commettent plus de crimes à l’envers du peuple palestinien, dit Michaal.
Le Hamas continuera la résistance
De son côté, Mahmoud Az- Zahhar, leader dans le mouvement du Hamas, confirma que l’assassinat du cheikh Ahmed Yassine n’était pas étrange ; elle était attendue. Cet assassinat ne reflète que l’échec des Israéliens. On utilise ses muscles, après un grand échec.
Hamid Al-Bitawi, prédicateur de la sainte mosquée d’Al-Aqsa, dit qu’il ne suffit pas aux Sionistes d’assassiner le cheikh Yassine. Ils veulent occuper plus de territoires arabes, syriens, jordaniens.
La résistance reste forte
Rafat Nassif, représentant du Hamas à Tulkarem, confirme que l’esprit du cheikh Yassine reste vivant, par les principes qu’il nous a laissés.
Par ailleurs, Dr. Youssef Al-Qardawi dit que le sang du cheikh Yassine sera le feu qui brûlera l’occupant israélien. Tuer un homme handicapé est un crime reflétant le terrorisme de l’Etat sioniste.
Les Arabes doivent se réveiller et venir en aide à leur cause centrale : la cause palestinienne.
La Nation arabo-islamique a perdu un fils, un chef, un savant, un moudjahid, dit Mohammed Akef, le guide des Frères Musulmans. Le cortège funèbre du cheikh tant grandiose représente combien le peuple palestinien est fidèle à ses cheikhs, à ses leaders, à ses résistants
Après le départ du cheikh Ahmed Yassine, tout le monde a commencé à poser des questions sur le mouvement du Hamas. Comment peut-il défier l’occupation, à un point où un grand nombre de Palestiniens s’identifieront à lui ?
Le départ du cheikh Yassine a donné une nouvelle énergie, un nouvel élan, non seulement au Hamas, mais à la résistance palestinienne toute entière.
Cheikh Yassine, la naissance
C’est dans le village occupé d’Al-Jora qu’est né le cheikh Ahmed Yassine, en 1938. Mais après la Nakba (la catastrophe de 1948), sa famille s’est retrouvée obligée de gagner la bande de Gaza. Plus tard et lors d’un entraînement sportif, il a eu un accident dont il est sorti paralysé à vie.
Après une longue période de travail comme professeur d’Arabe et d’éducation islamique, cheikh Yassine est devenu le meilleur prédicateur de toute la bande de Gaza. Il a également été président du Centre Islamique de Gaza.
Prétextant qu’il possédait des armes et qu’il prêchait contre l’existence de l’Entité sioniste, les occupants israéliens l’ont enfermé en 1983. Un de leurs tribunaux l’a condamné à treize ans de réclusion ferme. Deux ans plus tard, il a été libéré, dans une transaction d’échange de captifs.
En 1987, lui et un groupe d’activistes islamiques palestiniens se sont organisés dans un nouveau mouvement : le mouvement de la résistance islamique Hamas.
Quelques mois plus tard, la nuit du 18 mai 1989 plus précisément, les forces israéliennes d'occupation l’ont interpellé, ainsi que des centaines membres du Hamas. Ces arrestations ont eu lieu après que la résistance palestinienne a effectué plusieurs opérations à l’arme blanche. En 1991, un tribunal militaire israélien l’a condamné à la perpétuité.
En 1997, via une transaction entre les Israéliens et la Jordanie, il a été libéré, contre deux agents secrets israéliens pris la main en sac par les Jordaniens.
Un symbole islamique
Dr. Abdul Aziz Ar-Rantissi, un mois seulement avant son départ en martyre à son tour, a dit : « Le cheikh Ahmed Yassine était un grand symbole islamique, durant sa vie. Après sa tombée en martyre, il est devenu un repère exceptionnel de l’histoire de la grande Nation ». L’histoire ne nous parle jamais d’une personne qui transforme la faiblesse en une force comme l’a fait ce cheikh résistant, ajoute Ar-Rantissi.
Un message d’unité
Pour sa part, Khaled Michaal, président du bureau politique du mouvement du Hamas, confirme que le sang du cheikh Ahmed Yassine représente un message aux Palestiniens, un message à l’union, un message appelant à resserrer les rangs.
Quant aux occupants israéliens, qu’ils sachent qu’ils sont dans l’erreur s’ils croient pouvoir briser la volonté du peuple palestinien. Les Israéliens perdent la raison. C’est pour cette raison qu’ils commettent plus de crimes à l’envers du peuple palestinien, dit Michaal.
Le Hamas continuera la résistance
De son côté, Mahmoud Az- Zahhar, leader dans le mouvement du Hamas, confirma que l’assassinat du cheikh Ahmed Yassine n’était pas étrange ; elle était attendue. Cet assassinat ne reflète que l’échec des Israéliens. On utilise ses muscles, après un grand échec.
Hamid Al-Bitawi, prédicateur de la sainte mosquée d’Al-Aqsa, dit qu’il ne suffit pas aux Sionistes d’assassiner le cheikh Yassine. Ils veulent occuper plus de territoires arabes, syriens, jordaniens.
La résistance reste forte
Rafat Nassif, représentant du Hamas à Tulkarem, confirme que l’esprit du cheikh Yassine reste vivant, par les principes qu’il nous a laissés.
Par ailleurs, Dr. Youssef Al-Qardawi dit que le sang du cheikh Yassine sera le feu qui brûlera l’occupant israélien. Tuer un homme handicapé est un crime reflétant le terrorisme de l’Etat sioniste.
Les Arabes doivent se réveiller et venir en aide à leur cause centrale : la cause palestinienne.
La Nation arabo-islamique a perdu un fils, un chef, un savant, un moudjahid, dit Mohammed Akef, le guide des Frères Musulmans. Le cortège funèbre du cheikh tant grandiose représente combien le peuple palestinien est fidèle à ses cheikhs, à ses leaders, à ses résistants
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