03‏/06‏/2009

5 projets de loi israéliens qui préparent un nouveau transfert




Plusieurs nouveaux projets de lois proposés par le parti ultra orthodoxe, "Israël Beïtenou" devraient être présentés au vote au cabinet israélien. Ils ont tous en commun l'objectif de durcir les conditions pour « la citoyenneté israélienne », pivotent autour du thème de la judaïcité de l'entité sioniste et menacent avant tout les habitants autochtones, connus sous le nom « Palestiniens ou Arabes de 1948 » d'un nouveau transfert.
Dénigrés à un rang de citoyenneté inférieur à celui de leurs conquérants, depuis la création de l'entité sioniste, ils se trouvent face à un leurre pernicieux : en acceptant la judaïcité de l'entité sioniste ou en la refusant, le résultat est le même, celui de signer de leurs propres mains leur exclusion fatale.
Le premier projet intitulé "citoyenneté et loyauté", constituait le thème central de la campagne électorale d'Avigdor Libermann et de son parti. Il stipule que « toute personne voulant obtenir la citoyenneté israélienne ou obtenir une carte d'identité de la part du ministère de l'intérieur se doit de signer une déclaration de loyauté, selon le texte suivant : "Je m'engage à être loyal envers l'Etat d'Israël en tant qu'état juif, sioniste et démocratique, pour ses symboles et ses valeurs", tout en s'engageant à effectuer le service militaire ou civil.
La deuxième loi qui va être proposée prochainement devrait engager les membres de la Knesset à prêter serment à « Israël, l'Etat juif, sioniste et démocratique, et à ses valeurs et symboles ». Une proposition exige également une mesure similaire de la part des ministres aussi.
Le troisième projet de loi voudrait accorder au ministre de l'intérieur la prérogative « de prendre la décision d'ôter la citoyenneté à une personne s'il est convaincu qu'elle travaille contre Israël en tant qu'Etat juif ou contre le peuple juif ».
La quatrième loi ressuscite un ancien projet qui amende la loi sur le service civile, et incombe à tous ceux qui veulent s'abstenir d'effectuer le service militaire ou civil de payer une taxe annuelle de 1% de leurs revenus jusqu'à l'âge de 41 ans.
La cinquième loi est celle qui avait été ratifiée la semaine dernière par la Commission ministérielle et qui interdit aux Palestiniens des territoires de 1948 de commémorer la Nakba (la catastrophe en allusion à l'usurpation de la Palestine en 1948), et impose une punition sévère à tous ceux qui la célèbrent ou participent à sa célébration. Elle devrait être discutée au sein du cabinet en présence de tous ses membres.
Ces projets de loi ont toutes les chances d'aboutir, sachant qu'une loi a déjà été votée par le parlement israélien et consiste à punir d'un an de prison toute personne déniant "l'existence d'Israël en tant qu'Etat juif, sioniste et démocratique".
Ces projets de loi avant même leur vote ont été précédés par de mesures mises en application à Jérusalem et dans les villes où se trouvent des concentrations arabes. Elles refusent de donner aux Palestiniens des permis de construction, leur interdit d'agrandir ceux qu'ils ont déjà. Même les voies d'une conversion au judaïsme leur sont fermées ! Face à ce dilemme, ils n'ont plus qu'à partir… une fois de plus… à quitter la terre de leurs aïeux.

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