25‏/06‏/2009

La croix rouge : les colonies sionistes causent une grande souffrance aux palestiniens


Le président du bureau du comité international de la croix rouge dans la ville d'Al Khalil au sud de la Cisjordanie occupée, Matto Benatti, a affirmé que la violence des colons et les sévères restrictions contre le mouvement des palestiniens pèsent lourdement sur la vie des citoyens, au sud de la Cisjordanie occupée et dans la vieille ville d'Al Khalil en particulier.
Dans une déclaration de presse publiée par le site du comité international de la croix rouge (CICR), Benatti a dit, mercredi 24 juin 2009, que les colonies compliquent beaucoup la vie des citoyens palestiniens, où environ 600 colons sont implantés dans la vieille ville d'Al Khalil et vivent avec environ 30 000 Palestiniens.
Les autorités de l'occupation imposent des mesures de sécurité très sévères, notamment sur les points de contrôle dans cette partie de la ville, et surtout à Al Haram Al Ibrahimi qui est un important lieu de prière. Certaines routes sont fermées pour Palestiniens qui ne sont pas autorisés à se rendre chez eux en voiture, a ajouté Benatti. Ces restrictions quotidiennes s'ajoutent aux violences sauvages des colons qui rendent la vie des Palestiniens très difficile et insupportable.
Benatti a dit que les familles palestiniennes doivent franchir des points de contrôle, où elles subissent, fréquemment, des actes d’intimidation de la part des colons. Les femmes sont tout particulièrement très en colère de ces formes d'harcèlement, d’autant plus que les Palestiniens qui n’ont pas le droit d’utiliser leurs voitures sur beaucoup de ces parcours, chose qui oblige les femmes à passer les points de contrôle à pied à cause des fermetures des routes, des personnes âgées qui sont obligées de porter des sacs remplis de provisions le long de très longues distances.Il a déclaré que les ambulances qui emmènent, en urgence, des patients palestiniens vers des hôpitaux sont longuement retenues aux «check points». Les familles sont aussi parfois obligées de transporter leurs malades sur des civières, ou sur des ânes pour les amener jusqu’à l'endroit où attendent des ambulances.Benatti a poursuivi que la violence des colons et les mesures sionistes ont frappé également la situation économique de la vieille ville d'Al Khalil et que certains commerçants ont même reçu l‘ordre de l’armée sioniste de fermer leurs boutiques, alors que d’autres ont perdu leurs clients, car les Palestiniens redoutent de s'approcher trop près des colonies sionistes.

ليست هناك تعليقات: