05‏/06‏/2009

L’Etat juif, un projet pour chasser les Palestiniens des territoires palestiniens occupés en 1948


L’extrême droite règne à la Knesset, le parlement israélien. L’extrême droite préside le gouvernement israélien avec la personne de Benjamin Netanyahu. L’Entité sioniste a été créée et installée sur des territoires palestiniens, en 1948. Mais cette installation ne leur suffit pas. Les Israéliens veulent que les Palestiniens reconnaissent leur Entité comme un Etat purement juif, une condition préalable avant toute reprise des négociations dites de paix. Et ce n’est pas une parole en l’air. Dès son arrivée au pouvoir, la droite israélienne va vite en besogne pour déraciner tout aspect palestinien sur ces territoires palestiniens occupés voilà plus de six décennies.

Nouvelles lois

Cette droite qui contre tout ce qui est palestinien a commencé par faire voter à la Knesset, le 28 mai dernier, une loi condamnant à un an de prison ferme tout un chacun refusant de reconnaître "Israël" comme un Etat juif. Ainsi, le gouvernement israélien pourra poursuivre tout Palestinien refusant cette reconnaissance !
En outre, on sait maintenant que beaucoup d’autres lois sont en train d’être préparées. L’une d’elles par exemple donnera au ministre de l’intérieur le droit de retirer la carte d’identité de tout Palestinien qui ne reconnaîtra cette judaïsation.
Toutes ces mesures sont destinées non seulement à annuler le droit des Palestiniens au retour, mais de plus à chasser les Palestiniens vivant sur les territoires palestiniens occupés en 1948. Le souci démographique pousse les occupants israéliens à tout faire, sans aucune considération.

Le champ de bataille

On croit que ces mesures pousseront la situation vers une explosion incontrôlée entre les Palestiniens de l’intérieur (des territoires palestiniens occupés en 1948). On sait que les relations entre eux sont déjà très tendues. Tout le monde sait que les Palestiniens de l’intérieur sont le sujet d’arrestations, de poursuites, de toutes sortes de discrimination, de pressions…
Ces mesures pourront déplacer le combat de la Cisjordanie et de la bande de Gaza aux territoires palestiniens occupés en 1948, surtout qu’une semaine auparavant, le cabinet israélien avait interdit les Palestiniens de commémorer la Nakba (la catastrophe de 1948).
Les Palestiniens de l’intérieur se préparent actuellement à des manifestations intenses dans les jours à venir, des manifestations de protestation contre ladite loi.

Un Guantanamo israélien

Dans la Knesset et lors de la première lecture de la loi, une bataille verbale s’est engagée entre les députés palestiniens et les députés de la droite israélienne. C’est une loi folle, a déclaré le député palestinien Zahaliqa. Un député de la droite lui a répondu : « C’est un Etat juif ; va-t’en, si ça ne te plaît pas ».
« C’est ma terre ; toi, retourne d’où tu es venu », lui a répondu Zahaliqa.
A Gaza et en Cisjordanie, les députés palestiniens, membres du mouvement du Hamas, croient que cette loi sera une préparation pour chasser tous les Palestiniens de l’intérieur. C’est une tentative pour faire un trait sur le droit au retour des Palestiniens.
"Israël" devrait louer la prison de Guantanamo pour pouvoir arrêter tous ceux qui seraient interpellés en appliquant cette loi absurde, dit le député Abou Agbaria.

L’unité nationale

Le Front populaire pour la libération de la Palestine considère la loi comme un reflet de l’état discriminatoire de l’Etat hébreu. Cet Etat applique une politique ressemblant de près la politique d’apartheid.
Pour sa part, la Ligue Arabe l’a catégoriquement condamnée en la considérant comme une tentative israélienne visant à effacer le droit du peuple palestinien à rester sur sa terre, à effacer son histoire et sa culture, à effacer son droit au retour.
C’est une loi qui vient à l’encontre de toutes les législations internationales, en particulier la quatrième convention de Genève. Elle reflète la crise dans laquelle vit l’actuel gouvernement israélien, dit la Ligue.
Différentes personnalités palestiniennes ont appelé à un front uni afin de faire face à de telles décisions sionistes si dangereuses. A titre d’exemple, un député palestinien a appelé, de Gaza, les peuples et leurs gouvernements à soutenir le front intérieur palestinien.
Toutes les forces de paix et de liberté du monde entier doivent s’unir pour soutenir le peuple palestinien, dit le Comité populaire pour la libération de la Palestine.

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